« Ne pas surréagir, ne pas surestimer la menace » c’est le mot d’ordre du préfet Pascal Lelarge pour cette rentrée scolaire. Une rentrée qui se déroulera pourtant ce jeudi 3 septembre dans un contexte de reprise de l’épidémie, avec comme l’indique la directrice de l’ARS Marie-Hélène Lecenne « une accélération de la circulation du virus ». Les jeunes constituant la majorité des cas recensés ces derniers jours, y a-t-il lieu de s’inquiéter ?
Pour Marie-Hélène Lecenne, la réponse est non : « Les établissements scolaires sont plutôt protecteurs par rapport à d’autres environnements. La contamination dans la sphère privée est plus importante ».
En clair, ce n’est pas la situation des établissements scolaires qui inquiète, mais plutôt les comportements de « relâchement » constatés lors d’évènements familiaux ou festifs.
Néanmoins, les autorités ont décidé de prendre un certain nombre de mesures « de bon sens » à quelques jours de cette rentrée scolaire. Le préfet Pascal Lelarge a ainsi annoncé que le port du masque serait désormais obligatoire aux alentours des écoles, collèges et lycées. Il en sera de même pour toutes les manifestations regroupant plus de dix personnes organisées en extérieur.
Par ailleurs, en cas de cluster dans un établissement scolaire, un protocole de gestion est prêt. « Nous avons la capacité d’agir très vite » assure Julie Benetti. « L’objectif est clair : protéger l’ensemble des personnels et des usagers du service public pour assurer le retour des élèves à l’école » poursuit-elle. Un protocole détaillé par la directrice de l’ARS : « Une analyse des chaînes de transmission sera faite. On pourra avoir des mesures d’isolement ou prendre des mesures adaptées de fermeture au niveau d’une ou plusieurs classes ».
Pour le préfet aujourd’hui « la situation est sous contrôle ». Si les autorités « prennent toutes les mesures », il convient néanmoins pour lui de faire appel au principe de responsabilité individuelle : « Il serait illusoire d’attendre que la solution vienne de mesures réglementaires imposées par les préfets ou les maires » conclut-il.
Pour Marie-Hélène Lecenne, la réponse est non : « Les établissements scolaires sont plutôt protecteurs par rapport à d’autres environnements. La contamination dans la sphère privée est plus importante ».
En clair, ce n’est pas la situation des établissements scolaires qui inquiète, mais plutôt les comportements de « relâchement » constatés lors d’évènements familiaux ou festifs.
Néanmoins, les autorités ont décidé de prendre un certain nombre de mesures « de bon sens » à quelques jours de cette rentrée scolaire. Le préfet Pascal Lelarge a ainsi annoncé que le port du masque serait désormais obligatoire aux alentours des écoles, collèges et lycées. Il en sera de même pour toutes les manifestations regroupant plus de dix personnes organisées en extérieur.
Par ailleurs, en cas de cluster dans un établissement scolaire, un protocole de gestion est prêt. « Nous avons la capacité d’agir très vite » assure Julie Benetti. « L’objectif est clair : protéger l’ensemble des personnels et des usagers du service public pour assurer le retour des élèves à l’école » poursuit-elle. Un protocole détaillé par la directrice de l’ARS : « Une analyse des chaînes de transmission sera faite. On pourra avoir des mesures d’isolement ou prendre des mesures adaptées de fermeture au niveau d’une ou plusieurs classes ».
Pour le préfet aujourd’hui « la situation est sous contrôle ». Si les autorités « prennent toutes les mesures », il convient néanmoins pour lui de faire appel au principe de responsabilité individuelle : « Il serait illusoire d’attendre que la solution vienne de mesures réglementaires imposées par les préfets ou les maires » conclut-il.