Journée de sensibilisation au dépistage à l'hôpital de Bastia
Octobre Rose est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Si aux USA cette campagne, dont le symbole est un ruban rose, a débuté en 1985, ce n’est qu’en 1992 que la France leur emboite le pas.
Ce mercredi donc, un lieu de passage privilégié : l’hôpital de Bastia.
Sur place, autour de la directrice adjointe de l’établissement, Françoise Vesperini, les équipes d'imagerie médicale et de gynécologie, le Bastia Institut du Sein, le Centre de Coordination des Dépistages des Cancers en Corse (CRCDC Corse), la Ligue contre le Cancer Haute-Corse 2B et l'association La Marie-Do.
Objectif sensibiliser les femmes de plus de 50 ans à se faire dépister.
« Un cancer du sein dépisté assez tôt peut être guéri » martèle le docteur Thomas Darnaud, coordinateur du Centre de cancérologie de la Haute-Corse. « Cette animation dans le hall de l’hôpital où passe beaucoup de monde est une séquence de communication sur le dépistage avec plusieurs partenaires ».
Si la Corse ne figure pas parmi les mauvais élèves en termes de dépistage, elle se situe toutefois un peu en retrait.
« Effectivement la Corse, se situe un peu en dessous de la moyenne nationale, d’où la nécessité de telles manifestations pour renseigner, expliquer, rassurer quant au dépistage » indique le docteur Jean-Pierre Alfonsi, président de l’institut du sein. « Parmi les freins il y a la peur ou l’angoisse mais pas seulement. Il peut y avoir aussi le problème de l’éloignement des personnes des centres de mammographies. Beaucoup de femmes ont aujourd’hui recours au dépistage individuel, moins au dépistage organisé. Or ce dernier est important car il permet une sécurité supplémentaire avec une seconde lecture de la mammographie, ce qui n’est pas le cas en dépistage individuel».
Le programme de dépistage organisé vise à détecter des anomalies, à un stade précoce, avant l'apparition de symptômes du cancer du sein. Ce dépistage consiste à réaliser une mammographie, complétée par une échographie si nécessaire et un examen clinique des seins. Aujourd’hui un dépistage mammo rassure 90% des femmes qui le pratiquent et sur 1 000 femmes dépistées, on recense 7 cancers, qui pourront être guéris. « Cela prouve l’intérêt de cette démarche car souvent on trouve des cancers alors qu’ils ne sont pas encore palpables » ajoute le docteur Thomas Darnaud. « Le principe est alors de pouvoir trouver des solutions, comme la chirurgie, pour les traiter. Et quand c’est pris très tôt, on en guérit ».
En ce mercredi, derrière leur stand Marina Meï et Jeannine Alfonsi de la Ligue contre le Cancer de la Haute-Corse, distribuent prospectus et documents de renseignements. Non loin de là le radiologue Joseph Orabona, président du Centre de Coordination des Dépistages des Cancers en Corse, le docteur Franck le Duff, son directeur et Elodie Calendini, en charge de la communication, expliquent les missions du CRCDC.
D’autres professionnels sont là aussi pour étoffer l’argumentation auprès des femmes : Laurine Emmanuelli, infirmière, assistante de parcours à l’Institut du sein, ou encore Véronique Louis, Patricia Van Houtte et Cristina Carreiro, de dynamiques et très investies manipulatrices en radiologie.
« A l’hôpital de Bastia on a la chance de disposer d’un matériel moderne et au top » souligne Véronique. « Grâce à ce beau plateau technique, on est parfois les seuls en Corse à pouvoir offrir certains examens, certains prélèvements. Par exemple une femme peut effectuer un examen en 45 mn et ensuite rentrer chez elle. L’imagerie médicale à l’hôpital de Bastia est vraiment à la pointe ».
Ce vendredi un grand concert sera donné à 20h30 au théâtre de Bastia, au profit d’Octobre Rose, avec sur scène Battista Acquaviva, Eppò, I Mantini et Diana di l’Alba.
Samedi, le Bastia Handball organise lui au cosec de l’Arinella, un grand tournoi de hand.
Ce mercredi donc, un lieu de passage privilégié : l’hôpital de Bastia.
Sur place, autour de la directrice adjointe de l’établissement, Françoise Vesperini, les équipes d'imagerie médicale et de gynécologie, le Bastia Institut du Sein, le Centre de Coordination des Dépistages des Cancers en Corse (CRCDC Corse), la Ligue contre le Cancer Haute-Corse 2B et l'association La Marie-Do.
Objectif sensibiliser les femmes de plus de 50 ans à se faire dépister.
« Un cancer du sein dépisté assez tôt peut être guéri » martèle le docteur Thomas Darnaud, coordinateur du Centre de cancérologie de la Haute-Corse. « Cette animation dans le hall de l’hôpital où passe beaucoup de monde est une séquence de communication sur le dépistage avec plusieurs partenaires ».
Si la Corse ne figure pas parmi les mauvais élèves en termes de dépistage, elle se situe toutefois un peu en retrait.
« Effectivement la Corse, se situe un peu en dessous de la moyenne nationale, d’où la nécessité de telles manifestations pour renseigner, expliquer, rassurer quant au dépistage » indique le docteur Jean-Pierre Alfonsi, président de l’institut du sein. « Parmi les freins il y a la peur ou l’angoisse mais pas seulement. Il peut y avoir aussi le problème de l’éloignement des personnes des centres de mammographies. Beaucoup de femmes ont aujourd’hui recours au dépistage individuel, moins au dépistage organisé. Or ce dernier est important car il permet une sécurité supplémentaire avec une seconde lecture de la mammographie, ce qui n’est pas le cas en dépistage individuel».
Le programme de dépistage organisé vise à détecter des anomalies, à un stade précoce, avant l'apparition de symptômes du cancer du sein. Ce dépistage consiste à réaliser une mammographie, complétée par une échographie si nécessaire et un examen clinique des seins. Aujourd’hui un dépistage mammo rassure 90% des femmes qui le pratiquent et sur 1 000 femmes dépistées, on recense 7 cancers, qui pourront être guéris. « Cela prouve l’intérêt de cette démarche car souvent on trouve des cancers alors qu’ils ne sont pas encore palpables » ajoute le docteur Thomas Darnaud. « Le principe est alors de pouvoir trouver des solutions, comme la chirurgie, pour les traiter. Et quand c’est pris très tôt, on en guérit ».
En ce mercredi, derrière leur stand Marina Meï et Jeannine Alfonsi de la Ligue contre le Cancer de la Haute-Corse, distribuent prospectus et documents de renseignements. Non loin de là le radiologue Joseph Orabona, président du Centre de Coordination des Dépistages des Cancers en Corse, le docteur Franck le Duff, son directeur et Elodie Calendini, en charge de la communication, expliquent les missions du CRCDC.
D’autres professionnels sont là aussi pour étoffer l’argumentation auprès des femmes : Laurine Emmanuelli, infirmière, assistante de parcours à l’Institut du sein, ou encore Véronique Louis, Patricia Van Houtte et Cristina Carreiro, de dynamiques et très investies manipulatrices en radiologie.
« A l’hôpital de Bastia on a la chance de disposer d’un matériel moderne et au top » souligne Véronique. « Grâce à ce beau plateau technique, on est parfois les seuls en Corse à pouvoir offrir certains examens, certains prélèvements. Par exemple une femme peut effectuer un examen en 45 mn et ensuite rentrer chez elle. L’imagerie médicale à l’hôpital de Bastia est vraiment à la pointe ».
Ce vendredi un grand concert sera donné à 20h30 au théâtre de Bastia, au profit d’Octobre Rose, avec sur scène Battista Acquaviva, Eppò, I Mantini et Diana di l’Alba.
Samedi, le Bastia Handball organise lui au cosec de l’Arinella, un grand tournoi de hand.