Dans l’amphi Ettori archi comble, militants et élus de Corsica Libera, mais surtout de nombreux sympathisants de la cause nationaliste inscrits dans aucune structure, ainsi que beaucoup de jeunes, mais aussi des représentants des mouvements indépendantistes sardes et catalans ont tenu à participer à cette réunion initiée par Patriotti « en réponse à la situation politique, économique, sociale et culturelle désastreuse de la Corse aujourd’hui », a martelé Jean-Philippe Antolini, porte-parole du collectif.
En ouvrant les débats, il a fait lecture d’une lettre transmise par les prisonniers politiques évoquant la « désillusion politique après les victoires électorales nationalistes depuis 2015 » en fustigeant « les élus insulaires, incapables d’imposer à l’État un véritable changement politique ».
On peut lire également dans cette missive que « malheureusement, l’assassinat d’Yvan Colonna a réveillé les consciences et permis au peuple de se mobiliser fortement pour que l’État français prenne en compte les revendications du peuple corse ». Mais il s'agit d'une prise en compte « à minima », selon Jean-Philippe Antolini, car le processus de Beauvau et la promesse d’une autonomie faite par le Président Emmanuel Macron « ne prennent pas en compte le peuple corse, sa langue et sa terre, voués à la disparition et à la spéculation. Nous l’avons compris, ce processus n’est, depuis le début, qu’un moyen de faire taire toute contestation en Corse et de gagner du temps. Ce même temps qui joue contre nous et nous condamne, si rien n’est fait, à être effacés de l’histoire de notre terre ».
Et pour répondre « aux agressions dont est victime notre peuple, notre terre, nous avons lancé cette démarche », a signifié Jean-Philippe Antolini.
En ouvrant les débats, il a fait lecture d’une lettre transmise par les prisonniers politiques évoquant la « désillusion politique après les victoires électorales nationalistes depuis 2015 » en fustigeant « les élus insulaires, incapables d’imposer à l’État un véritable changement politique ».
On peut lire également dans cette missive que « malheureusement, l’assassinat d’Yvan Colonna a réveillé les consciences et permis au peuple de se mobiliser fortement pour que l’État français prenne en compte les revendications du peuple corse ». Mais il s'agit d'une prise en compte « à minima », selon Jean-Philippe Antolini, car le processus de Beauvau et la promesse d’une autonomie faite par le Président Emmanuel Macron « ne prennent pas en compte le peuple corse, sa langue et sa terre, voués à la disparition et à la spéculation. Nous l’avons compris, ce processus n’est, depuis le début, qu’un moyen de faire taire toute contestation en Corse et de gagner du temps. Ce même temps qui joue contre nous et nous condamne, si rien n’est fait, à être effacés de l’histoire de notre terre ».
Et pour répondre « aux agressions dont est victime notre peuple, notre terre, nous avons lancé cette démarche », a signifié Jean-Philippe Antolini.
Au cours de cette réunion, tenue hors la présence des journalistes, les militants et sympathisants ont émis le souhait de reprendre les mobilisations de terrain traditionnelles « mais également innovantes autour de quatre thèmes que sont la terre, le peuple, la langue et le social, préoccupations principales des militants pour entrer dans l’indépendance que nous comptons construire tous ensemble », a expliqué Jean-Philippe Antolini.
La création de cette démarche marque également une rupture avec le processus de Beauvau qui, selon les militants, est « inacceptable, car on ne peut parler d’autonomie sans prise en compte de la reconnaissance du peuple corse, sans pouvoir législatif, sans langue corse, sans citoyenneté corse. Cela n’est pas une autonomie ».
L’exécutif insulaire a également été pointé du doigt, mais Jean-Philippe Antolini a assuré que cette démarche ne s’inscrivait contre personne « car nous sommes ici pour avancer, pour faire des propositions et nous avons besoin de toutes les forces vives de ce pays pour réagir et éviter que notre peuple ne soit pas minoritaire sur sa terre ».
Chjama Patriotta a également réaffirmé sa solidarité avec le FLNC, soutenant que « chacun choisit ses moyens de lutte et nous sommes solidaires de ceux qui ont choisi un autre terrain que le nôtre ».
Chjama Patriotta attend à présent les contributions de l’ensemble des militants et sympathisants désireux de soutenir cette démarche et cela dans le but de préparer son assemblée générale constitutive prévue pour la première semaine de janvier 2024 : « Nous allons continuer à amplifier notre démarche, organiser des rencontres dans chaque région de Corse pour arriver à cette assemblée générale sur une forte mobilisation. À ce moment-là, les militants décideront des suites à donner à cette démarche politique ». Une démarche qui pourrait donc donner naissance à un nouveau parti indépendantiste.
Chjama Patriotta a également réaffirmé sa solidarité avec le FLNC, soutenant que « chacun choisit ses moyens de lutte et nous sommes solidaires de ceux qui ont choisi un autre terrain que le nôtre ».
Chjama Patriotta attend à présent les contributions de l’ensemble des militants et sympathisants désireux de soutenir cette démarche et cela dans le but de préparer son assemblée générale constitutive prévue pour la première semaine de janvier 2024 : « Nous allons continuer à amplifier notre démarche, organiser des rencontres dans chaque région de Corse pour arriver à cette assemblée générale sur une forte mobilisation. À ce moment-là, les militants décideront des suites à donner à cette démarche politique ». Une démarche qui pourrait donc donner naissance à un nouveau parti indépendantiste.