- « Le Clan » est une adaptation de votre pièce de théâtre du même nom, qui a rencontré un franc succès. Pourquoi avoir voulu l’adapter au cinéma ?
- Très exactement c’est Philippe Godeau, qui est producteur de cinéma depuis très longtemps, qui est venu voir la pièce et qui m’a suggéré d’en faire un film. Cela a pris du temps, car j’avais d’autres projets en cours, mais il m’avait tellement donné envie de passer à cette adaptation que je me suis dit que c’était une bonne idée. Et puis cette pièce a tellement eu de succès et pas seulement par rapport au nombre de spectateurs : j’ai rarement vu des salles rire autant lors de mes spectacles. C’est pour cela que nous avons décidé de faire ce saut.
- Ce film raconte l’histoire de quatre truands qui forment une équipe de bras cassés et qui, après avoir raté lamentablement leur dernier coup, veulent se refaire en kidnappant Sophie Marceau… D’où cette idée vous-est-elle venue ?
- De ma tête (rires). Je ne peux pas spoiler le film, mais c’est rigolo parce qu’au tout début j’avais une idée un peu différente, et puis je me suis dit finalement que ça c’était bien. Ils veulent carrément kidnapper la grande Sophie Marceau, qui est une star dans le monde entier, alors que c’est quelque chose d’inaccessible pour ces quatre branquignoles et pourtant ils se lancent là-dedans. Cela m’est venu comme ça. Je ne sais pas d’où me viennent ces idées.
- Au casting, on retrouve votre belle équipe, avec notamment Jean-François Perrone que vous aviez déjà côtoyé notamment dans l’Enquête Corse, Philippe Corti et Denis Braccini, avec qui vous aviez joué dans la série Mafiosa, mais pas que… On découvre ou redécouvre certains comédiens à cette occasion…
- Oui, c’est un peu ma famille d’artistes. Ce sont nos fidèles, on se connait bien. Et quand il y a un rôle qui leur correspond, il faut évidemment faire appel à eux. Nous nous entendons bien. Et puis vous allez voir, ils sont incroyables dans le film.
- Toutes les avant-premières en Corse de votre film, qui sortira en salles le 18 janvier prochain, ont affiché complet, preuve déjà que Le Clan pourrait conquérir le public corse et au-delà…
- C’est mon premier souci qu’il rencontre un succès avec le public corse car c’est mon premier public. J’entends dire certains réalisateurs qu’ils se fichent si le film a du succès ou non, et que l’important c’est leur expression artistique. Cela me surprend toujours, car quand on écrit quelque chose c’est quand même dans l’idée que quelqu’un voit son travail. Donc pour moi c’est important qu’il ait du succès. Je ne parle pas forcément au sens commercial, mais au sens partage. On a envie de partager notre travail avec un maximum de personnes. Donc je croise les doigts pour que cela marche. Pour l’instant effectivement, nous avons fait beaucoup d’avant-premières, et cela se passe très très bien dans les salles, mais ce n’est que le début. Est-ce que cela va se passer ainsi tout le temps et dans toute la France ? Je ne sais pas.
- Après « Permis de construire » que vous avez réalisé et dans lequel vous jouiez aux côtés de Didier Bourdon, vous reprenez une fois de plus ces deux casquettes avec la comédie « Le Clan ». Qu’est-ce qui change, lorsque l’on se place à la fois devant et derrière la caméra ?
- Déjà, on a moins le temps d’apprécier car quand on est juste comédien on se régale, et quand il faut réaliser on a le temps de rien, parfois même pas d’un café. Par contre, ce qui change positivement, c’est que comme c’est moi qui l’ai écrit, je fais le film que je veux. Alors que des fois quand c’est quelqu’un d’autre qui écrit, on voit que la personne a mis sa patte dedans, que ce n’est pas du tout ce qu’on voulait faire et là on en souffre. Notamment, j’ai écrit une pièce de théâtre l’an dernier, ce n’est pas moi qui l’ai mise en scène et quand je l’ai vu je n’ai pas du tout été d’accord avec la mise en scène qui en avait été faite. En réalisant mes films, cela me permet déjà de me donner des rôles, parce que sinon personne ne m’en donne, d’en donner aux copains, et surtout de faire le film que je veux.
- Il y a un an, vous sortiez donc votre premier long métrage en tant que réalisateur, « Permis de construire ». Quel bilan faites-vous de cette expérience ?
- Je continue à dire que c’est vraiment du boulot et qu’il faut être fou pour être réalisateur, ce n’est pas non plus une position qui me donne énormément de plaisir, mais par contre c’est une vraie aventure. En plus, au bilan, cela s’est très très bien passé avec « Permis de construire ». Dans un contexte difficile pour le cinéma, nous avons fait un bon chiffre, avec je crois 600 000 entrées. Et puis ensuite en VOD, nous avons fait un truc de malade ! Nous avons dépassé « Les Tuches », « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » ou encore « Batman ». Je n’ai pas compris ce qui s’est passé. Donc c’est encourageant. Maintenant, on continue d’avancer et on espère que cela continuera ainsi.
- Est-ce que la scène vous manque ?
- Elle me manque tout le temps. Il n’y a pas photo. Je préfère dix fois plus la scène, parce que les gens sont là, parce que c’est un partage. Alors que quand on est derrière une caméra, il n’y a pas ce partage. Il faut venir dans les salles de cinéma pour l’avoir. C’est ce qui est bien avec les avant-premières et c’est pour cela que je veux en faire un maximum, afin de partager avec les gens. Sinon je ne vois pas l’échange. La scène me manque donc beaucoup, mais je vais revenir. Je suis déjà en train d’écrire, c’est juste une histoire de planning car j’ai trop de boulot, mais je croise les doigts pour 2024.
- Justement, quels sont vos prochains projets ?
- Je dois vite faire deux films, et nous allons voir comment on va les articuler. Il y en un à coup sûr en 2023, mais si j’arrive à faire les deux lors de cette année ce serait mieux.
- Très exactement c’est Philippe Godeau, qui est producteur de cinéma depuis très longtemps, qui est venu voir la pièce et qui m’a suggéré d’en faire un film. Cela a pris du temps, car j’avais d’autres projets en cours, mais il m’avait tellement donné envie de passer à cette adaptation que je me suis dit que c’était une bonne idée. Et puis cette pièce a tellement eu de succès et pas seulement par rapport au nombre de spectateurs : j’ai rarement vu des salles rire autant lors de mes spectacles. C’est pour cela que nous avons décidé de faire ce saut.
- Ce film raconte l’histoire de quatre truands qui forment une équipe de bras cassés et qui, après avoir raté lamentablement leur dernier coup, veulent se refaire en kidnappant Sophie Marceau… D’où cette idée vous-est-elle venue ?
- De ma tête (rires). Je ne peux pas spoiler le film, mais c’est rigolo parce qu’au tout début j’avais une idée un peu différente, et puis je me suis dit finalement que ça c’était bien. Ils veulent carrément kidnapper la grande Sophie Marceau, qui est une star dans le monde entier, alors que c’est quelque chose d’inaccessible pour ces quatre branquignoles et pourtant ils se lancent là-dedans. Cela m’est venu comme ça. Je ne sais pas d’où me viennent ces idées.
- Au casting, on retrouve votre belle équipe, avec notamment Jean-François Perrone que vous aviez déjà côtoyé notamment dans l’Enquête Corse, Philippe Corti et Denis Braccini, avec qui vous aviez joué dans la série Mafiosa, mais pas que… On découvre ou redécouvre certains comédiens à cette occasion…
- Oui, c’est un peu ma famille d’artistes. Ce sont nos fidèles, on se connait bien. Et quand il y a un rôle qui leur correspond, il faut évidemment faire appel à eux. Nous nous entendons bien. Et puis vous allez voir, ils sont incroyables dans le film.
- Toutes les avant-premières en Corse de votre film, qui sortira en salles le 18 janvier prochain, ont affiché complet, preuve déjà que Le Clan pourrait conquérir le public corse et au-delà…
- C’est mon premier souci qu’il rencontre un succès avec le public corse car c’est mon premier public. J’entends dire certains réalisateurs qu’ils se fichent si le film a du succès ou non, et que l’important c’est leur expression artistique. Cela me surprend toujours, car quand on écrit quelque chose c’est quand même dans l’idée que quelqu’un voit son travail. Donc pour moi c’est important qu’il ait du succès. Je ne parle pas forcément au sens commercial, mais au sens partage. On a envie de partager notre travail avec un maximum de personnes. Donc je croise les doigts pour que cela marche. Pour l’instant effectivement, nous avons fait beaucoup d’avant-premières, et cela se passe très très bien dans les salles, mais ce n’est que le début. Est-ce que cela va se passer ainsi tout le temps et dans toute la France ? Je ne sais pas.
- Après « Permis de construire » que vous avez réalisé et dans lequel vous jouiez aux côtés de Didier Bourdon, vous reprenez une fois de plus ces deux casquettes avec la comédie « Le Clan ». Qu’est-ce qui change, lorsque l’on se place à la fois devant et derrière la caméra ?
- Déjà, on a moins le temps d’apprécier car quand on est juste comédien on se régale, et quand il faut réaliser on a le temps de rien, parfois même pas d’un café. Par contre, ce qui change positivement, c’est que comme c’est moi qui l’ai écrit, je fais le film que je veux. Alors que des fois quand c’est quelqu’un d’autre qui écrit, on voit que la personne a mis sa patte dedans, que ce n’est pas du tout ce qu’on voulait faire et là on en souffre. Notamment, j’ai écrit une pièce de théâtre l’an dernier, ce n’est pas moi qui l’ai mise en scène et quand je l’ai vu je n’ai pas du tout été d’accord avec la mise en scène qui en avait été faite. En réalisant mes films, cela me permet déjà de me donner des rôles, parce que sinon personne ne m’en donne, d’en donner aux copains, et surtout de faire le film que je veux.
- Il y a un an, vous sortiez donc votre premier long métrage en tant que réalisateur, « Permis de construire ». Quel bilan faites-vous de cette expérience ?
- Je continue à dire que c’est vraiment du boulot et qu’il faut être fou pour être réalisateur, ce n’est pas non plus une position qui me donne énormément de plaisir, mais par contre c’est une vraie aventure. En plus, au bilan, cela s’est très très bien passé avec « Permis de construire ». Dans un contexte difficile pour le cinéma, nous avons fait un bon chiffre, avec je crois 600 000 entrées. Et puis ensuite en VOD, nous avons fait un truc de malade ! Nous avons dépassé « Les Tuches », « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » ou encore « Batman ». Je n’ai pas compris ce qui s’est passé. Donc c’est encourageant. Maintenant, on continue d’avancer et on espère que cela continuera ainsi.
- Est-ce que la scène vous manque ?
- Elle me manque tout le temps. Il n’y a pas photo. Je préfère dix fois plus la scène, parce que les gens sont là, parce que c’est un partage. Alors que quand on est derrière une caméra, il n’y a pas ce partage. Il faut venir dans les salles de cinéma pour l’avoir. C’est ce qui est bien avec les avant-premières et c’est pour cela que je veux en faire un maximum, afin de partager avec les gens. Sinon je ne vois pas l’échange. La scène me manque donc beaucoup, mais je vais revenir. Je suis déjà en train d’écrire, c’est juste une histoire de planning car j’ai trop de boulot, mais je croise les doigts pour 2024.
- Justement, quels sont vos prochains projets ?
- Je dois vite faire deux films, et nous allons voir comment on va les articuler. Il y en un à coup sûr en 2023, mais si j’arrive à faire les deux lors de cette année ce serait mieux.