« Avant toute chose, si on avait touché les droits TV prévus, on ne serait pas là aujourd’hui », débute Claude Ferrandi. « Notre bilan non plus n’est pas remis en cause. Aujourd’hui la DNCG se focalise sur le fonds de roulement du fonctionnement des clubs. Nous avons choisi une politique d’investissements, de fonctionnement d’un centre de formation, d’aménagements structurels. En face, nous avons le produit de vente des joueurs. Or ces ventes ne sont pas réglées de suite par les clubs acheteurs. Je vous prends l’exemple de Bianchini, les 2,3 millions d’euros sont payables sur 3 ans. À ce jour nous avons déjà été réglés de 400 000 €. On devait aussi une certaine somme à Amiens et là on a réglé notre dette. A contrario, les investissements, eux, doivent être payés immédiatement. On a certes créé du négatif, mais ce n’est pas une surprise pour nous, car nous avons engagé un processus, une politique globale sportive et financière. Aujourd’hui on assume les mesures de la DNCG. Il faut continuer à avancer».
Et Jean-Noël Luiggi d’ajouter : « En 2017 on a entamé une réorganisation fondamentale, mais sans changer l’état d’esprit du club. On est un club coopératif, un modèle inédit qui n’existe qu’à Bastia. Ce modèle a permis de sécuriser le club, de le pérenniser et tous les ans, depuis 2017, on doit trouver de l’argent pour boucler la saison. Tous les ans on sait qu’il faudra vendre des joueurs, serrer des boulons. Pour nous, aujourd’hui, il n’y a rien de nouveau. La somme à trouver, nous l’avons via la vente des joueurs. Même après la baisse des droits TV connue en septembre seulement, on avait assez de réserves. Il y a une turpitude de la Ligue au sens large pour sanctionner au cas où. Elle ne sanctionne mais n’apporte aucune solution aux clubs ».
Une question se pose-t-elle aujourd’hui de renoncer à ce modèle coopératif ?
«On peut en effet se poser la question » admet Claude Ferrandi. « Renoncer et faire une S.A. ? Il va falloir reposer cette question de confiance. Rester ainsi ou faire, comme d’autres clubs, appel à de gros actionnaires. Nous nous pensons que notre modèle est un modèle d’avenir. Mais notre fonctionnement a peut-être trouvé ses limites. C’est pour cela qu’on a pris quelques mesures sur la politique sportive. On est déjà en réflexion sur la saison prochaine. On va travailler sur une masse salariale plus faible et en cela notre direction sportive est importante ».
Pas de dettes
Si le club n’a pas de dettes, il lui faudra trouver 2,3 millions d’euros d’ici 6 mois. « On a de l’argent à recevoir pour se sortir de cette situation. Il faut d’ici quelques mois qu’on mobilise ces créances. On a la possibilité de se faire financer par des organismes, on peut aussi élargir le conseil d’administration, augmenter le nombre d’actionnaires, car, aujourd’hui on n’est pas assez forts. Aujourd’hui il faut que le sportif soit serein. Ce n’est pas la DNCG qui nous fera descendre » déclare encore Claude Ferrandi.
Jean-Noël Luiggi est revenu aussi sur les sanctions de la commission de discipline mercredi soir, et le huis-clos total du Stade Armand-Cesari à titre conservatoire concernant les jets d'objets sur un officiel. « Sur le jet de projectiles, nous avons une tolérance zéro. C’est en effet tirer une balle symbolique dans le club. Pour notre défense, on va amener des éléments pour sécuriser les matchs ».
Et Jean-Noël Luiggi d’ajouter : « En 2017 on a entamé une réorganisation fondamentale, mais sans changer l’état d’esprit du club. On est un club coopératif, un modèle inédit qui n’existe qu’à Bastia. Ce modèle a permis de sécuriser le club, de le pérenniser et tous les ans, depuis 2017, on doit trouver de l’argent pour boucler la saison. Tous les ans on sait qu’il faudra vendre des joueurs, serrer des boulons. Pour nous, aujourd’hui, il n’y a rien de nouveau. La somme à trouver, nous l’avons via la vente des joueurs. Même après la baisse des droits TV connue en septembre seulement, on avait assez de réserves. Il y a une turpitude de la Ligue au sens large pour sanctionner au cas où. Elle ne sanctionne mais n’apporte aucune solution aux clubs ».
Une question se pose-t-elle aujourd’hui de renoncer à ce modèle coopératif ?
«On peut en effet se poser la question » admet Claude Ferrandi. « Renoncer et faire une S.A. ? Il va falloir reposer cette question de confiance. Rester ainsi ou faire, comme d’autres clubs, appel à de gros actionnaires. Nous nous pensons que notre modèle est un modèle d’avenir. Mais notre fonctionnement a peut-être trouvé ses limites. C’est pour cela qu’on a pris quelques mesures sur la politique sportive. On est déjà en réflexion sur la saison prochaine. On va travailler sur une masse salariale plus faible et en cela notre direction sportive est importante ».
Pas de dettes
Si le club n’a pas de dettes, il lui faudra trouver 2,3 millions d’euros d’ici 6 mois. « On a de l’argent à recevoir pour se sortir de cette situation. Il faut d’ici quelques mois qu’on mobilise ces créances. On a la possibilité de se faire financer par des organismes, on peut aussi élargir le conseil d’administration, augmenter le nombre d’actionnaires, car, aujourd’hui on n’est pas assez forts. Aujourd’hui il faut que le sportif soit serein. Ce n’est pas la DNCG qui nous fera descendre » déclare encore Claude Ferrandi.
Jean-Noël Luiggi est revenu aussi sur les sanctions de la commission de discipline mercredi soir, et le huis-clos total du Stade Armand-Cesari à titre conservatoire concernant les jets d'objets sur un officiel. « Sur le jet de projectiles, nous avons une tolérance zéro. C’est en effet tirer une balle symbolique dans le club. Pour notre défense, on va amener des éléments pour sécuriser les matchs ».