Il invite « tous les salariés de Corsica Linea et de La Méridionale » à continuer « le combat ensemble pour l’avenir de nos emplois et la défense de nos professions au service de l’intérêt général ». Le syndicat CGT des marins de Marseille indique avoir déposé un préavis de grève fin décembre, par lequel il appelle « chaque membre d’équipage » de la Corsica Linea et de La Méridionale « à cesser le travail à compter du lundi 13 janvier 8h00, et ce après l’arrivée des navires en fonction de leurs horaires respectifs, pour une durée de 48 heures jusqu’au mercredi 15 janvier 8h00 dans tous les ports de la continuité territoriale ainsi que Toulon, Nice et Marseille également pour toutes autres destinations ».
À l’origine de ce mouvement, le syndicat s’inquiète en premier lieu de la mise en œuvre de la loi autorisant tous les pavillons étrangers et milite pour la défense du pavillon français 1er registre, alors que GNV renforce sa flotte et multiplie ses traversées au départ de Sète vers le Marco et l’Algérie. Dans ce droit fil, il dénonce l’accord du 9 mars 2024 signé la Corsica Linea et la Méridionale « sur le dos des personnels » et demande la « mise en œuvre réelle de l’accord stratégique de coopération renforcée signés par les présidents le 19 juin 2023 pendant la grève pour notamment faire cesser les conditions déloyales de la concurrence sous pavillon international avec le port de Sète et coopérer afin de renforcer nos positions sur l’ensemble de nos flottes sous pavillon français 1er registre, pour remplir nos missions essentielles, tant sur la continuité territoriale, que sur les lignes stratégiques maritimes avec les pays du Maghreb, au service des territoires, de l’économie et de l’emploi dans un cadre de développement durable ». Le syndicat exige également l’application du décret de 2006 « portant exclusion du R.I.F. en Méditerranée sur les lignes régulières à passagers France-Maghreb et de ses règles de réciprocité pour que seuls les navires sous pavillon national naviguent entre la France et les pays du Maghreb dans le cadre des accords existants et de nouveaux accords de coopération entre nos pays et compagnies nationales, qu’elles soient publiques ou privées, dans un cadre de développement durable au service des territoires desservis et de leurs populations comme de leur environnement, et de notre environnement commun, le mer Méditerranée ».
D’une façon intéressant plus directement la Corse, la CGT des marins de Marseille demande en outre l’intégration des « 50 millions d’euros de réévaluation de la dotation de continuité territoriale dans le budget 2025-2030, avec un examen annuel de sa réindexation à la hausse en fonction de l’inflation des matières premières et des coûts réels observés dans le cadre des contrats de DSP, en présence des représentants des OS représentatives des compagnies délégataires ». Par ailleurs, le syndicat réclame de surcroit la mise en œuvre de la « procédure de récupération des aides d’État illégales perçues par Corsica Ferries entre 2002 et 2022 pour plus de 400 millions d’euros » ainsi que « l’intégration des lignes, navires et personnels navigants et sédentaires sous pavillon français 1er registre des compagnies délégataires du service public de continuité territoriale Corse-continent et des lignes régulières à passagers entre la France et les pays du Maghreb dans le décret stratégique de la flotte française avec les moyens correspondants pour le renouvellement de tous nos navires d’ici à 2030 ». Il vise ainsi « un plan de renouvellement de flotte financé par l’État avec la Caisse des Dépôts et consignations (dont c’est le rôle), via les collectivités locales à l’échelle des régions concernées pour accélérer le renouvellement de nos navires à passagers dans un cadre de développement durable indispensable pour les bassins d’emploi et les territoires à l’échelle méditerranéenne, tout comme pour le transport des populations et des marchandises en Méditerranée et notre environnement maritime et côtier aussi exceptionnel que fragile ».
À l’origine de ce mouvement, le syndicat s’inquiète en premier lieu de la mise en œuvre de la loi autorisant tous les pavillons étrangers et milite pour la défense du pavillon français 1er registre, alors que GNV renforce sa flotte et multiplie ses traversées au départ de Sète vers le Marco et l’Algérie. Dans ce droit fil, il dénonce l’accord du 9 mars 2024 signé la Corsica Linea et la Méridionale « sur le dos des personnels » et demande la « mise en œuvre réelle de l’accord stratégique de coopération renforcée signés par les présidents le 19 juin 2023 pendant la grève pour notamment faire cesser les conditions déloyales de la concurrence sous pavillon international avec le port de Sète et coopérer afin de renforcer nos positions sur l’ensemble de nos flottes sous pavillon français 1er registre, pour remplir nos missions essentielles, tant sur la continuité territoriale, que sur les lignes stratégiques maritimes avec les pays du Maghreb, au service des territoires, de l’économie et de l’emploi dans un cadre de développement durable ». Le syndicat exige également l’application du décret de 2006 « portant exclusion du R.I.F. en Méditerranée sur les lignes régulières à passagers France-Maghreb et de ses règles de réciprocité pour que seuls les navires sous pavillon national naviguent entre la France et les pays du Maghreb dans le cadre des accords existants et de nouveaux accords de coopération entre nos pays et compagnies nationales, qu’elles soient publiques ou privées, dans un cadre de développement durable au service des territoires desservis et de leurs populations comme de leur environnement, et de notre environnement commun, le mer Méditerranée ».
D’une façon intéressant plus directement la Corse, la CGT des marins de Marseille demande en outre l’intégration des « 50 millions d’euros de réévaluation de la dotation de continuité territoriale dans le budget 2025-2030, avec un examen annuel de sa réindexation à la hausse en fonction de l’inflation des matières premières et des coûts réels observés dans le cadre des contrats de DSP, en présence des représentants des OS représentatives des compagnies délégataires ». Par ailleurs, le syndicat réclame de surcroit la mise en œuvre de la « procédure de récupération des aides d’État illégales perçues par Corsica Ferries entre 2002 et 2022 pour plus de 400 millions d’euros » ainsi que « l’intégration des lignes, navires et personnels navigants et sédentaires sous pavillon français 1er registre des compagnies délégataires du service public de continuité territoriale Corse-continent et des lignes régulières à passagers entre la France et les pays du Maghreb dans le décret stratégique de la flotte française avec les moyens correspondants pour le renouvellement de tous nos navires d’ici à 2030 ». Il vise ainsi « un plan de renouvellement de flotte financé par l’État avec la Caisse des Dépôts et consignations (dont c’est le rôle), via les collectivités locales à l’échelle des régions concernées pour accélérer le renouvellement de nos navires à passagers dans un cadre de développement durable indispensable pour les bassins d’emploi et les territoires à l’échelle méditerranéenne, tout comme pour le transport des populations et des marchandises en Méditerranée et notre environnement maritime et côtier aussi exceptionnel que fragile ».