Les élues de la liste Laurent Marcangeli ont organisé cette conférence pour s’expliquer publiquement devant la presse et les Ajacciens. Elles ont exprimé leur sentiments à la suite de propos diffamatoires tenus ces derniers temps : « Femmes de la mafia », « organisation de malfaiteurs », « argent public pour acheter des voix », autant de propos insupportables qui ont provoqué cette conférence de presse : « Ava basta, u tropu stropia », nous nous élevons contre de tels propos, raison pour laquelle nous sommes aujourd’hui dans la rue pour dénoncer une telle campagne calomnieuse qui ne portera pas bonheur aux commanditaires. Nous sommes devant vous pour exprimer notre ras-le-bol de certains propos diffamatoires devant vous pour que vous soyez les seuls juges de ce que nous sommes, du travail accompli depuis six mois, cela dans la plus grande discrétion. »
Elles ont pris tour à tour la parole pour dénoncer cette campagne jugée malsaine.
Simone Guerrini, adjointe déléguée à la culture, a entamé le débat non sans oublier de condamner les propos malsains qui ont été prononcés au cours de ces derniers mois. Elle a surtout rappelé les actions importantes engagées auprès de Laurent Marcangeli « avec lequel nous partageons toutes ses idéaux et ses principes. Nous avons une très haute idée de la politique qui est menée. Le débat privé a fait place à des querelles subalternes. Une politique se construit à moyen et long terme.
Nathalie Ruggeri : Pas de leçon à recevoir…
Conseillèrer générale et adjointe au maire, Nathalie Ruggeri est revenue sur certains propos de la part de trois personnes qu’elle cite dans son intervention : « Il s’agit en effet de MM. Carrolaggi, Renucci et Mme Giudicelli. J’estime que seule la haine peut faire sortir de tels propos diffamatoires de la bouche de quelqu’un. Monsieur Renucci a répété à diverses reprises que nous avons été reconnus coupables de fraude. Je tiens à lui répondre que s’il est écrit dans ce document que j’ai en ma possession, émanant du Tribunal Administratif, que nous sommes des fraudeurs, des voleurs, c’est absolument faux. Sur ce jugement, je n’ai rien lu de tel. Il est à la disposition de tout un chacun. C’est donc un menteur. On n’a pas le droit de laisser dire ces contre vérités.
Mme Giudicelli, travailleuse de la « gauche caviar » nous a pondu des milliers de pages sur ce Padduc qui doit être présenté prochainement à l’Assemblée de Corse. Sur ce point, je dois dire que j’ai très vite compris l’aberration de ce document. Si elle a rédigé le Padduc comme elle a interprété le jugement du Tribunal Administratif, nous avons beaucoup de souci à nous faire. En ce qui concerne M. Carrolaggi, je voudrai juste lui dire qu’ici, autour de moi, il y a des mères de famille, des assistantes sociales, de gens qui travaillent. Il n’y a pas de voyous. Faire de la politique, s’il sait ce que cela signifie, ce n’est pas de jeter l’opprobre sur des personnes sous prétexte qu’il a une ambition personnelle qui est démesurée…Nous n’avons de leçon à recevoir de personne. Je pense que maintenant, il est temps d’apaiser le climat… »
Rose-Marie Ottavy : des propos indécents
Engagée dans le culturel, le caritatif et le bénévolat, Rose-Marie Ottavy a clairement exposé son opinion sur le climat qui règne actuellement : « Je suis depuis toujours engagée au service des autres. Je veux m’exprimer aussi au nom de toutes mes collègues ici présentes. Nous sommes toutes depuis six mois à votre service pour exercer des missions qui nous ont été confiées en toute confiance par M. Laurent Marcangeli. Il nous a laissé libres dans nos délégations. Pour ma part, celle de la politique éducative et des affaires scolaires a pour objectif principal d’être au service de l’enfant. C’est ainsi que je l’envisage, uniquement et en premier lieu. Je souhaite dire que j’ai été particulièrement heurtée et choquée par les propos tenus dans la presse à notre encontre. En tant que personne libre, responsable, déterminée et attachée à la ville, je trouve inadmissible que l’on puisse nous salir de la sorte. A travers nous, on atteint la dignité de nos familles et de nos enfants, on le ressent profondément. On bafoue le respect transmis par nos parents et en ce moment, personne n’y échappe. Nous sommes là pour dire que nous n’acceptons pas ces propos diffamatoires. Se taire, c’est laisser faire, c’est légitimer les actes que nous combattons. »
Nicole Ottavy : "Nous sommes des femmes publiques engagées"
Nicole Ottavy, adjointe déléguée à l’urbanisme s’est attelée à un volumineux dossier : l’urbanisme. Elle donne son sentiment :
« J’ai pu apprendre beaucoup de choses aux côtés des services de la ville qui ont très vite accepté cette nouvelle collaboration. Notre démarche n’a pas été aisée grâce à des projets trop souvent traités à la légère : Caserne Grossetti, Citadelle, nouvel hôpital, logements sociaux. Nous avons réalisé le sauvetage de l’ANRU malgré la situation financière. Le traitement de ces urgences ne nous a pas empêchés de travailler à notre plus important projet qui est Ajaccio 2030, projet ambitieux malgré la situation financière catastrophique. Aujourd’hui nous sommes capables de proposer à la population du territoire des solutions innovantes pour un aménagement urbain cohérent, des solutions pour atteindre les 25% de logements sociaux disponibles, des solutions pour valoriser défendre et promouvoir notre patrimoine bâti et pour la mise en valeur de notre littoral urbain. Nous sommes là aujourd’hui pour protester contre campagne calomnieuse qui n’a que trop duré. C’est avec honneur et la tête haute que nous venons à la rencontre de nos concitoyens. Nous ne sommes pas des femmes politiciennes mais des femmes publiques et engagées. Le travail de ces six derniers mois n’est pas perdu. Il est juste interrompu momentanément. »
Annie Costa-Nivaggioni
Tout aussi indignée que ses collègues, Annie Costa-Nivaggioni déléguée à l’animation de la petite enfance : « Laurent Marcangeli est un maire qui fait confiance et qui donne de véritables délégations. Au sein de la délégation, dès mon arrivée, j’ai dû mettre en œuvre des aménagements structurants comme la crèche de Mezzavia, projet déjà initié qui a été rapidement finalisé alors même qu’il comportait de nombreux points difficiles. Je suis fière d’avoir mené à bien ce nouveau service à la population. Je tiens ici à saluer les personnels de la ville, services techniques et petite enfance qui se sont impliqués dans cet outil performant. »
Caroline Corticchiato : "Rétablir la concertation"
Caroline Corticchiato, assistante sociale, adjointe, déléguée à l’action sociale et aux solidarités, a été chargée par Laurent Marcangeli, du projet social a rappelé la confiance que lui a accordée le maire d’Ajaccio, cela il y a plus d’un an : « Lorsqu’il m’a proposé d’intégrer sa liste, j’ai été surprise et en même temps très honorée. A travers son message, j’ai compris deux choses : Laurent Marcangeli savait ce qu’il faisait, il savait surtout que la politique était un combat d’idées, parfois féroces, mais qu’il y était préparé et qu’il avait les idées claires. La gestion d’une collectivité et surtout la préoccupation du bien être de ses concitoyens. Cette délégation est en lien avec ma profession et s’avère passionnante car elle touche à la vie quotidienne de mes concitoyens. Durant ces six derniers mois, j’ai pu réaliser un diagnostic sérieux et objectif. Sans entrer dans le détail, j’en ai tiré des enseignements utiles sur la politique de l’action sociale de la ville. D’une part, un management inexistant et dispersé, des services de l’action sociale cloisonnés, un centre complètement isolé, sans fil conducteur, sans gouvernance. Malgré tout, j’ai rencontré des personnels de qualité, qualifiés, volontaire et motivés, souvent en souffrance, en attente d’un positionnement clair et d’un accompagnement politique absent jusqu’à présent. Je reste convaincue qu’il faut rapidement rétablir le dialogue et la concertation avec nos partenaires. »
Marie-Ange Biancamarie : "Un climat nauséabond
Adjointe déléguée au port de plaisance, Marie-Ange Biancamaria a exprimé son inquiétude : « Mon inquiétude, qui n’est pas irrationnelle, qui est en lien direct avec ce contexte délétère, ce climat nauséabond dans lequel nous macérons depuis de nombreux mois. Cette conséquence de dévoiement des valeurs de la République et de la démocratie oublie deux choses ; premièrement, la première victime de tout cet enfumage, c’est l’ensemble des habitants de cette ville, et au-delà, des communes environnantes. Il oublie aussi qu’il met en place un certains nombre de contre vérités qu’il assène de façon rapide. Face à cette injustice, nous faisons quand même le choix de rendre notre mandat et de redemander la confiance des ajacciens. Pourquoi ? Parce que nous sommes convaincus que la paralysie de l’outil public communal qui serait engendré par une procédure d’appel atteindrait des délais qui auraient un impact irrémédiable sur l’impact de notre cité. Je quitte ma délégation avec la conscience tranquille, avec le sentiment d’un travail débuté, avec l’assurance que notre vision et notre projet pour le port d’Ajaccio repose sur une projection réaliste. Je pense que le projet de développement dont nous sommes porteurs peut se concrétiser. »
Isabelle Feliciacci :"Au service du handicap"
Discrète autant qu’efficace dans son lourd dossier, Isabelle Feliciacci avoue volontiers travailler difficilement dans un tel climat : « Depuis six mois, je n’ai eu de cesse de rencontrer des associations et des Ajacciens afin de les écouter et surtout de les aider. Lorsque je suis arrivée aux responsabilités, ma première opération a été de créer des fichiers d’informations afin de fournir aux personnes handicapées les informations nécessaires pour leur orientation, leur éducation et leur formation professionnelle dans le cadre de la Charte Sociale Européenne. Le message que j’ai voulu faire passer auprès de tous était simple : travailler sur le mot accessibilité au sens large, c'est-à-dire penser à l’inclusion de tous les handicaps dans tous les domaines de la vie. Raison pour laquelle nous avons travaillé ensemble en transversalité avec les affaires scolaires, la petite enfance, la culture, le tourisme et la voirie afin de trouver des solutions pour chacun. Le climat délétère qui règne depuis plusieurs mois ne nous permet plus de travailler dans de bonnes conditions. Ce n’est certainement pas un renoncement, bien au contraire, notre décision de démission est la preuve de la détermination de chacun d’entre nous à faire d’Ajaccio une ville tolérante où la citoyenneté sera au service du handicap. »
Propos recueillis par J. F.
Elles ont pris tour à tour la parole pour dénoncer cette campagne jugée malsaine.
Simone Guerrini, adjointe déléguée à la culture, a entamé le débat non sans oublier de condamner les propos malsains qui ont été prononcés au cours de ces derniers mois. Elle a surtout rappelé les actions importantes engagées auprès de Laurent Marcangeli « avec lequel nous partageons toutes ses idéaux et ses principes. Nous avons une très haute idée de la politique qui est menée. Le débat privé a fait place à des querelles subalternes. Une politique se construit à moyen et long terme.
Nathalie Ruggeri : Pas de leçon à recevoir…
Conseillèrer générale et adjointe au maire, Nathalie Ruggeri est revenue sur certains propos de la part de trois personnes qu’elle cite dans son intervention : « Il s’agit en effet de MM. Carrolaggi, Renucci et Mme Giudicelli. J’estime que seule la haine peut faire sortir de tels propos diffamatoires de la bouche de quelqu’un. Monsieur Renucci a répété à diverses reprises que nous avons été reconnus coupables de fraude. Je tiens à lui répondre que s’il est écrit dans ce document que j’ai en ma possession, émanant du Tribunal Administratif, que nous sommes des fraudeurs, des voleurs, c’est absolument faux. Sur ce jugement, je n’ai rien lu de tel. Il est à la disposition de tout un chacun. C’est donc un menteur. On n’a pas le droit de laisser dire ces contre vérités.
Mme Giudicelli, travailleuse de la « gauche caviar » nous a pondu des milliers de pages sur ce Padduc qui doit être présenté prochainement à l’Assemblée de Corse. Sur ce point, je dois dire que j’ai très vite compris l’aberration de ce document. Si elle a rédigé le Padduc comme elle a interprété le jugement du Tribunal Administratif, nous avons beaucoup de souci à nous faire. En ce qui concerne M. Carrolaggi, je voudrai juste lui dire qu’ici, autour de moi, il y a des mères de famille, des assistantes sociales, de gens qui travaillent. Il n’y a pas de voyous. Faire de la politique, s’il sait ce que cela signifie, ce n’est pas de jeter l’opprobre sur des personnes sous prétexte qu’il a une ambition personnelle qui est démesurée…Nous n’avons de leçon à recevoir de personne. Je pense que maintenant, il est temps d’apaiser le climat… »
Rose-Marie Ottavy : des propos indécents
Engagée dans le culturel, le caritatif et le bénévolat, Rose-Marie Ottavy a clairement exposé son opinion sur le climat qui règne actuellement : « Je suis depuis toujours engagée au service des autres. Je veux m’exprimer aussi au nom de toutes mes collègues ici présentes. Nous sommes toutes depuis six mois à votre service pour exercer des missions qui nous ont été confiées en toute confiance par M. Laurent Marcangeli. Il nous a laissé libres dans nos délégations. Pour ma part, celle de la politique éducative et des affaires scolaires a pour objectif principal d’être au service de l’enfant. C’est ainsi que je l’envisage, uniquement et en premier lieu. Je souhaite dire que j’ai été particulièrement heurtée et choquée par les propos tenus dans la presse à notre encontre. En tant que personne libre, responsable, déterminée et attachée à la ville, je trouve inadmissible que l’on puisse nous salir de la sorte. A travers nous, on atteint la dignité de nos familles et de nos enfants, on le ressent profondément. On bafoue le respect transmis par nos parents et en ce moment, personne n’y échappe. Nous sommes là pour dire que nous n’acceptons pas ces propos diffamatoires. Se taire, c’est laisser faire, c’est légitimer les actes que nous combattons. »
Nicole Ottavy : "Nous sommes des femmes publiques engagées"
Nicole Ottavy, adjointe déléguée à l’urbanisme s’est attelée à un volumineux dossier : l’urbanisme. Elle donne son sentiment :
« J’ai pu apprendre beaucoup de choses aux côtés des services de la ville qui ont très vite accepté cette nouvelle collaboration. Notre démarche n’a pas été aisée grâce à des projets trop souvent traités à la légère : Caserne Grossetti, Citadelle, nouvel hôpital, logements sociaux. Nous avons réalisé le sauvetage de l’ANRU malgré la situation financière. Le traitement de ces urgences ne nous a pas empêchés de travailler à notre plus important projet qui est Ajaccio 2030, projet ambitieux malgré la situation financière catastrophique. Aujourd’hui nous sommes capables de proposer à la population du territoire des solutions innovantes pour un aménagement urbain cohérent, des solutions pour atteindre les 25% de logements sociaux disponibles, des solutions pour valoriser défendre et promouvoir notre patrimoine bâti et pour la mise en valeur de notre littoral urbain. Nous sommes là aujourd’hui pour protester contre campagne calomnieuse qui n’a que trop duré. C’est avec honneur et la tête haute que nous venons à la rencontre de nos concitoyens. Nous ne sommes pas des femmes politiciennes mais des femmes publiques et engagées. Le travail de ces six derniers mois n’est pas perdu. Il est juste interrompu momentanément. »
Annie Costa-Nivaggioni
Tout aussi indignée que ses collègues, Annie Costa-Nivaggioni déléguée à l’animation de la petite enfance : « Laurent Marcangeli est un maire qui fait confiance et qui donne de véritables délégations. Au sein de la délégation, dès mon arrivée, j’ai dû mettre en œuvre des aménagements structurants comme la crèche de Mezzavia, projet déjà initié qui a été rapidement finalisé alors même qu’il comportait de nombreux points difficiles. Je suis fière d’avoir mené à bien ce nouveau service à la population. Je tiens ici à saluer les personnels de la ville, services techniques et petite enfance qui se sont impliqués dans cet outil performant. »
Caroline Corticchiato : "Rétablir la concertation"
Caroline Corticchiato, assistante sociale, adjointe, déléguée à l’action sociale et aux solidarités, a été chargée par Laurent Marcangeli, du projet social a rappelé la confiance que lui a accordée le maire d’Ajaccio, cela il y a plus d’un an : « Lorsqu’il m’a proposé d’intégrer sa liste, j’ai été surprise et en même temps très honorée. A travers son message, j’ai compris deux choses : Laurent Marcangeli savait ce qu’il faisait, il savait surtout que la politique était un combat d’idées, parfois féroces, mais qu’il y était préparé et qu’il avait les idées claires. La gestion d’une collectivité et surtout la préoccupation du bien être de ses concitoyens. Cette délégation est en lien avec ma profession et s’avère passionnante car elle touche à la vie quotidienne de mes concitoyens. Durant ces six derniers mois, j’ai pu réaliser un diagnostic sérieux et objectif. Sans entrer dans le détail, j’en ai tiré des enseignements utiles sur la politique de l’action sociale de la ville. D’une part, un management inexistant et dispersé, des services de l’action sociale cloisonnés, un centre complètement isolé, sans fil conducteur, sans gouvernance. Malgré tout, j’ai rencontré des personnels de qualité, qualifiés, volontaire et motivés, souvent en souffrance, en attente d’un positionnement clair et d’un accompagnement politique absent jusqu’à présent. Je reste convaincue qu’il faut rapidement rétablir le dialogue et la concertation avec nos partenaires. »
Marie-Ange Biancamarie : "Un climat nauséabond
Adjointe déléguée au port de plaisance, Marie-Ange Biancamaria a exprimé son inquiétude : « Mon inquiétude, qui n’est pas irrationnelle, qui est en lien direct avec ce contexte délétère, ce climat nauséabond dans lequel nous macérons depuis de nombreux mois. Cette conséquence de dévoiement des valeurs de la République et de la démocratie oublie deux choses ; premièrement, la première victime de tout cet enfumage, c’est l’ensemble des habitants de cette ville, et au-delà, des communes environnantes. Il oublie aussi qu’il met en place un certains nombre de contre vérités qu’il assène de façon rapide. Face à cette injustice, nous faisons quand même le choix de rendre notre mandat et de redemander la confiance des ajacciens. Pourquoi ? Parce que nous sommes convaincus que la paralysie de l’outil public communal qui serait engendré par une procédure d’appel atteindrait des délais qui auraient un impact irrémédiable sur l’impact de notre cité. Je quitte ma délégation avec la conscience tranquille, avec le sentiment d’un travail débuté, avec l’assurance que notre vision et notre projet pour le port d’Ajaccio repose sur une projection réaliste. Je pense que le projet de développement dont nous sommes porteurs peut se concrétiser. »
Isabelle Feliciacci :"Au service du handicap"
Discrète autant qu’efficace dans son lourd dossier, Isabelle Feliciacci avoue volontiers travailler difficilement dans un tel climat : « Depuis six mois, je n’ai eu de cesse de rencontrer des associations et des Ajacciens afin de les écouter et surtout de les aider. Lorsque je suis arrivée aux responsabilités, ma première opération a été de créer des fichiers d’informations afin de fournir aux personnes handicapées les informations nécessaires pour leur orientation, leur éducation et leur formation professionnelle dans le cadre de la Charte Sociale Européenne. Le message que j’ai voulu faire passer auprès de tous était simple : travailler sur le mot accessibilité au sens large, c'est-à-dire penser à l’inclusion de tous les handicaps dans tous les domaines de la vie. Raison pour laquelle nous avons travaillé ensemble en transversalité avec les affaires scolaires, la petite enfance, la culture, le tourisme et la voirie afin de trouver des solutions pour chacun. Le climat délétère qui règne depuis plusieurs mois ne nous permet plus de travailler dans de bonnes conditions. Ce n’est certainement pas un renoncement, bien au contraire, notre décision de démission est la preuve de la détermination de chacun d’entre nous à faire d’Ajaccio une ville tolérante où la citoyenneté sera au service du handicap. »
Propos recueillis par J. F.