Une banque pour aider les entreprises. Créée par la loi du 31 décembre 2012, la Banque Publique d’Investissement (Bpifrance) est chargée d’accompagner les entreprises de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, aussi bien en crédit, en garantie qu’en fonds propres. En somme une institution qui sert à palier les déficits des banques traditionnelles afin d'accompagner la croissance et la compétitivité des entreprises.
Lundi matin, la Bpifrance pour la Corse tenait son comité d’orientation dans les locaux de la Collectivité Territoriale de Corse en présence notamment de Paul Giacobbi, président de l’Exécutif de Corse, et de Cécile Don Simoni, directrice régionale de Bpifrance Corse. Le but étant de faire le point sur les activités de la BPI en Corse, mais aussi de donner la direction des prochaines activités de la BPI.
Ainsi, à l’ordre du jour, ce sont trois points centraux ont été examinés :
Tout d’abord, a été étudié le bilan de l’action de Bpifrance en Corse, et son partenariat avec la CTC qui est son premier partenaire sur l’île, au travers l’Agence de Développement Economique de la Corse (ADEC).
« La Bpi intervient dans les failles, dans les manques du système bancaire en quelques sortes. S’il y a une transmission d’entreprise, s’il y a une innovation, s’il y a un marché nouveau, la Bpi interviendra », explique Paul Giacobbi.
« Notre partenariat avec la CTC s’est renforcé. C’est ce qui a dopé le système : on a un effet d’entrainement sur les autres acteurs qui soutiennent le développement de l’économie, notamment les banques », ajoute, quant à elle, Cécile Don Simoni.
Puis, ce sont les mesures prises en faveur des difficultés de trésorerie des entreprises suite à la grève de la SNCM qui ont été passées au crible : « Notre partenariat a trouvé toute sa justification à l’été 2014 quand s’est posée la question de la grève SNCM qui avait impacté la trésorerie des entreprises où on a pu réagir très rapidement, en apportant une solution soit en direct en consentant des prêts de trésorerie, soit en indirect en garantissant les banques qui prêtaient à leurs clients entreprises », continue la directrice régionale de la Bpifrance.
Enfin, dernier point à l’ordre du jour, ce sont les perspectives de renforcement de la collaboration entre Bpifrance et la CTC au travers l’ADEC qui ont été évoquées. Et en 2015, il semblerait que l’accent continuera à être mis sur le soutien des trésoreries des entreprises , ainsi que sur l’accompagnement à la reprise, et au développement des entreprises. « On va accompagner des stratégies d’entreprise, des stratégies à l’export, des stratégies à l’économie sociale et solidaire, ou dans ce qui est économie verte. Tout cela nécessite souvent des financements immatériels, des besoins en fonds de roulement, des recrutements, ce que les banques n’ont pas convenance à faire puisque ce sont des sujets sur lesquels on ne peut pas prendre de gages. On continuera donc à travailler le risque », conclue Cécile Don Simoni.
Manon PERELLI
Lundi matin, la Bpifrance pour la Corse tenait son comité d’orientation dans les locaux de la Collectivité Territoriale de Corse en présence notamment de Paul Giacobbi, président de l’Exécutif de Corse, et de Cécile Don Simoni, directrice régionale de Bpifrance Corse. Le but étant de faire le point sur les activités de la BPI en Corse, mais aussi de donner la direction des prochaines activités de la BPI.
Ainsi, à l’ordre du jour, ce sont trois points centraux ont été examinés :
Tout d’abord, a été étudié le bilan de l’action de Bpifrance en Corse, et son partenariat avec la CTC qui est son premier partenaire sur l’île, au travers l’Agence de Développement Economique de la Corse (ADEC).
« La Bpi intervient dans les failles, dans les manques du système bancaire en quelques sortes. S’il y a une transmission d’entreprise, s’il y a une innovation, s’il y a un marché nouveau, la Bpi interviendra », explique Paul Giacobbi.
« Notre partenariat avec la CTC s’est renforcé. C’est ce qui a dopé le système : on a un effet d’entrainement sur les autres acteurs qui soutiennent le développement de l’économie, notamment les banques », ajoute, quant à elle, Cécile Don Simoni.
Puis, ce sont les mesures prises en faveur des difficultés de trésorerie des entreprises suite à la grève de la SNCM qui ont été passées au crible : « Notre partenariat a trouvé toute sa justification à l’été 2014 quand s’est posée la question de la grève SNCM qui avait impacté la trésorerie des entreprises où on a pu réagir très rapidement, en apportant une solution soit en direct en consentant des prêts de trésorerie, soit en indirect en garantissant les banques qui prêtaient à leurs clients entreprises », continue la directrice régionale de la Bpifrance.
Enfin, dernier point à l’ordre du jour, ce sont les perspectives de renforcement de la collaboration entre Bpifrance et la CTC au travers l’ADEC qui ont été évoquées. Et en 2015, il semblerait que l’accent continuera à être mis sur le soutien des trésoreries des entreprises , ainsi que sur l’accompagnement à la reprise, et au développement des entreprises. « On va accompagner des stratégies d’entreprise, des stratégies à l’export, des stratégies à l’économie sociale et solidaire, ou dans ce qui est économie verte. Tout cela nécessite souvent des financements immatériels, des besoins en fonds de roulement, des recrutements, ce que les banques n’ont pas convenance à faire puisque ce sont des sujets sur lesquels on ne peut pas prendre de gages. On continuera donc à travailler le risque », conclue Cécile Don Simoni.
Manon PERELLI