Soutenus par le STC, les salariés dénoncent la non-application de la convention collective régionale. IL convient de rappeler que le mouvement social trouve son origine dans l'application, depuis le 1er janvier 2019, de la convention collective nationale en lieu et place de la convention collective régionale appliquée jusqu'au 31 décembre 2018. Les salariés grévistes mettent en cause la perte d'acquis sociaux relative à cette réforme.
Conflit prévisible…
Dans un courrier adressé au nouveau directeur régional de l’ONF, Jean-Antoine Ottavy, du STC-ONF droit privé a rappelé les origines du conflit qui couvait depuis pas mal de temps :
« Nous n’avons eu cesse de vous alerter depuis de nombreux mois sur le risque d’un possible conflit social si vous n’apportiez pas les réponses qui permettraient de maintenir les dispositions (acquis sociaux, conditions de travail) existantes pour les personnels relevant de l’ancienne CCR de Corse. La mise en application que vous faites de ce nouveau texte fait apparaître un recul social par rapport aux avancées sociales dont bénéficient actuellement les salariés. A ce jour, aucune réponse n’a été enregistrée. Nous considérons avoir épuisé tous les recours de dialogue possible par vote entremise. Nous considérons par ailleurs que vous ne respectiez pas l’état d’esprit du marché public contracté par la Collectivité de Corse à travers sa délibération, laquelle prévoyait le maintien d’un seuil d’emploi minimum et le respect à droit constant des acquis sociaux des personnels s’y rattachant à la date de passation du contrat. Nous allons donc saisir la CdC afin d’obtenir un arbitrage sur la situation en cours… »
Les revendications
Dans ce même courrier adressé au directeur, les salariés font état de leurs revendications, à savoir :
J. F.
Conflit prévisible…
Dans un courrier adressé au nouveau directeur régional de l’ONF, Jean-Antoine Ottavy, du STC-ONF droit privé a rappelé les origines du conflit qui couvait depuis pas mal de temps :
« Nous n’avons eu cesse de vous alerter depuis de nombreux mois sur le risque d’un possible conflit social si vous n’apportiez pas les réponses qui permettraient de maintenir les dispositions (acquis sociaux, conditions de travail) existantes pour les personnels relevant de l’ancienne CCR de Corse. La mise en application que vous faites de ce nouveau texte fait apparaître un recul social par rapport aux avancées sociales dont bénéficient actuellement les salariés. A ce jour, aucune réponse n’a été enregistrée. Nous considérons avoir épuisé tous les recours de dialogue possible par vote entremise. Nous considérons par ailleurs que vous ne respectiez pas l’état d’esprit du marché public contracté par la Collectivité de Corse à travers sa délibération, laquelle prévoyait le maintien d’un seuil d’emploi minimum et le respect à droit constant des acquis sociaux des personnels s’y rattachant à la date de passation du contrat. Nous allons donc saisir la CdC afin d’obtenir un arbitrage sur la situation en cours… »
Les revendications
Dans ce même courrier adressé au directeur, les salariés font état de leurs revendications, à savoir :
Une nouvelle rémunération relevant de la CCN. Au taux de l’ancienne CCR
Temps de travail effectif : maintien du décompte horaire actuel
Régime des intempéries : maintien du mécanisme relevant de la CCR de Corse
Indemnité de vêtement de confort : maintien de cette disposition
Politique de l’emploi : remplacement pérenne des postes vacants selon le seuil minimum
Une délégation a été reçue par le directeur régional, des discussions étaient encore en cours en début d’après-midi. J. F.