Pierre-Jean Luciani
Lors de la dernière session du Conseil départemental, le président Luciani avait tenu à mettre un accent particulier sur le devenir des personnes. Lorsqu’il s’est agit de faire le point sur le travail mené en vue de la création de la collectivité unique qui n’est pas sans poser un certain nombre de question sur le devenir et la réussite de cette réforme, Pierre-Jean Luciani a rappelé sa participation aux trois dernières réunions - aux côtés de Jean-Jacques Panunzi, sénateur de la Corse-du-Sud - du groupe de travail, mais aussi avec Marilyse Lebranchu et enfin la dernière, en février dernier avec Jean-Michel Baylet, Ministre de la Décentralisation. Il avait déclaré alors :
« Lors de chacune de ces rencontres, j’ai fait valoir plusieurs points de vue conformément aux discussions que nous avons eues. J’ai surtout défendu l’idée que les trois collectivités appelées à disparaître devaient être traitées de façon équivalente. J’ai d’ailleurs défendu l’idée que la CTC n’avait pas vocation à exercer sur les Départements une quelconque tutelle ni même prétendre incarner une autorité sur nous. Ce n’est en aucun cas par défiance parce que j’estime que cette réforme exige de ceux qu’elle concerne une libre et volontaire adhésion. »
Pierre-Jean Luciani a également rappelé son combat pour défendre les agents publics territoriaux dont le sort est réglé par la loi : « Défendre les agents avec leurs représentants syndicaux est la principale garantie que nous pouvons apporter pour assurer à la population la pérennité de nos politiques publiques. Pour autant que la loi transfère à la nouvelle collectivité de Corse l’ensemble des compétences exercées par les Départements, rien ne nous assure que ces compétences seront assumées avec le même niveau de service, c'est-à-dire la même exigence qui nous anime dans cette assemblée. »
Un travail de longue haleine
Le responsable du sondage a présenté un cahier de résultats qui a été distribué aux participants à cette réunion et entamé son analyse par le profil des répondants : Sexe, âge, type de contrat, grade, pôle de travail et ancienneté dans la fonction publique. Autant d’arguments qui lui ont permis de développer un type de tableau qui a é »té diversement commenté pendant la lecture.
A la question : « avez-vous entendu parler de la mise en place d’un Collectivité Unique ?
La réponse a été on ne peut plus claire : Oui ; 99%. Réponse : des médias (76%), au sein du Département (63%), sur Internet (21%), organisations syndicales (14%) et les autres (6%).
Sur la question « pour vous que représente la C.U. la réponse spontanée : la représentation de la C.U. (44%) la fusion des collectivités (10%), les sentiments vis-à-vis de la C.U. (13%). 34% ne se sont pas prononcés.
L’enquête se poursuit avec le ressenti personnel face à la mise en place de la C.U. avec des résultats relativement surprenant comme l’inquiétude pour 53% des personnes sondées, la confiance pour 27%, l’indifférence pour 5%.
A la question « la création de la C.U. à la date du 1er janvier 2018 vous parait-elle probable (53%), improbable (35%), ce qui situe la confiance dans la mise en place, alors que 26% estiment que cette mise en place aura un impact favorable sur les avantages sociaux, 17% sur la rémunération et 15% sur l’emploi.
En ce qui concerne l’ouverture à une redéfinition des fonctions, 41% se déclarent favorables contre 32% défavorables.
Accepteriez-vous de changer de résidence administrative ? 73% répondent non contre 13 de oui.
Au chapitre des suggestions, les personnels ont répondu espérer une collectivité cohérente à 24% alors que 95% d’entre eux souhaitent être informés par le Département sur la mise en place de la C.U.
Au niveau des moyens de transmission des informations, 60% souhaitent être prévenus par mail, 58% par des réunions d’information et 21% par un journal interne.
J.-F. V.
« Lors de chacune de ces rencontres, j’ai fait valoir plusieurs points de vue conformément aux discussions que nous avons eues. J’ai surtout défendu l’idée que les trois collectivités appelées à disparaître devaient être traitées de façon équivalente. J’ai d’ailleurs défendu l’idée que la CTC n’avait pas vocation à exercer sur les Départements une quelconque tutelle ni même prétendre incarner une autorité sur nous. Ce n’est en aucun cas par défiance parce que j’estime que cette réforme exige de ceux qu’elle concerne une libre et volontaire adhésion. »
Pierre-Jean Luciani a également rappelé son combat pour défendre les agents publics territoriaux dont le sort est réglé par la loi : « Défendre les agents avec leurs représentants syndicaux est la principale garantie que nous pouvons apporter pour assurer à la population la pérennité de nos politiques publiques. Pour autant que la loi transfère à la nouvelle collectivité de Corse l’ensemble des compétences exercées par les Départements, rien ne nous assure que ces compétences seront assumées avec le même niveau de service, c'est-à-dire la même exigence qui nous anime dans cette assemblée. »
Un travail de longue haleine
Le responsable du sondage a présenté un cahier de résultats qui a été distribué aux participants à cette réunion et entamé son analyse par le profil des répondants : Sexe, âge, type de contrat, grade, pôle de travail et ancienneté dans la fonction publique. Autant d’arguments qui lui ont permis de développer un type de tableau qui a é »té diversement commenté pendant la lecture.
A la question : « avez-vous entendu parler de la mise en place d’un Collectivité Unique ?
La réponse a été on ne peut plus claire : Oui ; 99%. Réponse : des médias (76%), au sein du Département (63%), sur Internet (21%), organisations syndicales (14%) et les autres (6%).
Sur la question « pour vous que représente la C.U. la réponse spontanée : la représentation de la C.U. (44%) la fusion des collectivités (10%), les sentiments vis-à-vis de la C.U. (13%). 34% ne se sont pas prononcés.
L’enquête se poursuit avec le ressenti personnel face à la mise en place de la C.U. avec des résultats relativement surprenant comme l’inquiétude pour 53% des personnes sondées, la confiance pour 27%, l’indifférence pour 5%.
A la question « la création de la C.U. à la date du 1er janvier 2018 vous parait-elle probable (53%), improbable (35%), ce qui situe la confiance dans la mise en place, alors que 26% estiment que cette mise en place aura un impact favorable sur les avantages sociaux, 17% sur la rémunération et 15% sur l’emploi.
En ce qui concerne l’ouverture à une redéfinition des fonctions, 41% se déclarent favorables contre 32% défavorables.
Accepteriez-vous de changer de résidence administrative ? 73% répondent non contre 13 de oui.
Au chapitre des suggestions, les personnels ont répondu espérer une collectivité cohérente à 24% alors que 95% d’entre eux souhaitent être informés par le Département sur la mise en place de la C.U.
Au niveau des moyens de transmission des informations, 60% souhaitent être prévenus par mail, 58% par des réunions d’information et 21% par un journal interne.
J.-F. V.