« La nouvelle politique de cohésion urbaine de solidarité locale et nationale : « elle vise à identifier les quartiers en difficulté ayant besoin d’une remise à niveau » a expliqué Mme Pastini dans son exposé sur le Contrat de ville. Il s’agit avant tout de réduire les inégalités entre les territoires et pour ce faire, il convient de fixer un certain nombre d’objectifs. C’est une réforme attendue par l’ensemble des acteurs de la politique de la ville : « L’intercommunalité devient ainsi le chef de file de la politique de la ville. Donc, un contrat de ville pour la rénovation urbaine et l’intervention sur l’humain rattaché à un projet de territoire » a poursuivi Mme Pastini qui a confirmé la création prochaine d’un conseil de citoyens pour la participation des habitants, cela étant imposé par la réforme. Il faut savoir que les enjeux sont très importants et de fait, il convient de continuer à être solidaire avec ces quartiers pour construire un projet social, urbain et surtout favoriser une participation citoyenne.
Il a été également évoqué un dossier à l’enjeu important, à savoir la stratégie urbaine intégrée « Abbatucci-Mezzana » l’axe de toutes les mobilités. Il s’agit effectivement d’une organisation complexe sur la mobilité sociale, économique et résidentielle. A noter l’intervention de Mme Corticchiato qui n’a pas trouvé normal que tous les quartiers ne soient pas pris en compte.
Au terme de l’exposé, Paul-Antoine Luciani est intervenu pour reconnaître la complexité du dossier et insister sur le fait qu’un effort financier important devrait être fait dans ce domaine pour changer les choses dans ces quartiers : « Les quartiers exclus appellent à la mobilisation. Il faut faire mieux avec moins d’argent. Ce sera très dur tant au niveau financier qu’humain. Il est dommage que l’on soit limité par les restrictions financières… »
Echanges vifs sur fond de chiffres et d’embauches
La séance est revenue à son principal sujet, à savoir l’adoption des comptes administratifs dont Stéphane Sbraggia a donné lecture complète et toutes les explications chiffrées. Une première intervention de Paul Leonetti à propos des embauches n’a pas eu l’heur de plaire à la majorité. Cela a ainsi fait l’objet d’échanges vifs…
.Voici ce que disait le conseiller nationaliste à propos des embauches effectuées en 2014: « Ce qui compte, c’est la différence qui existe entre le début de cette mandature et la fin, on se retrouve dans une augmentation des effectifs considérable : 109 emplois à temps plein en plus dans une période électorale. Cela me paraît beaucoup pour les explications que l’on nous donne. Je parle de 109 emplois, c’est peut-être plus, beaucoup plus dans la mesure où il n’y a aucune explication sur ce sujet. La différence est considérable, de l’ordre de 10% par rapport au budget précédent, cela semble important à mes yeux… »
Laurent Marcangeli a aussitôt répondu à cette intervention : « Le disque de l’opposition est un petit peu rayé ! Ils n’ont pas convaincu les Ajacciens durant la campagne électorale et je ne pense pas qu’ils convaincront plus à l’avenir. Les reproches faits aujourd’hui sont, pour certains, complètement inopérants, totalement à côté de la plaque, notamment pour le clientélisme supposé de cette majorité qui a dû tout de même, lorsqu’elle est revenue aux responsabilités, prendre des décisions extrêmement dures en matière de dépenses de fonctionnement. Je vous rappelle qu’il y a 41 contrats qui n’ont pas été reconduits et des départs à la retraite qui ne seront pas remplacés. C’est impopulaire certes, mais je ne pense pas que ce soit clientéliste… Monsieur Leonetti, la suite de tout cela, c’est tout simplement 4000 voix d’écart. Vous avez employé les mêmes termes que lors de la campagne électorale. J’ai fait l’objet permanent de procès d’intention en 2014, notamment sur les emplois. Sachez que nous ne jouons pas avec l’argent des contribuables ajacciens. »
La crise est encore et toujours d’actualité
L’intervention de Paul-Antoine Luciani a été plus critique cette fois. Il a parlé d’erreurs, d’achèvement d’une période avant et après et rappelé quelques vérités : « Ce qui a généré un cycle financier particulier. Cela veut dire que tout a été dit ou presque dans la mesure où l’avalanche de chiffres a déjà été entendue… »
Le conseiller de l’opposition a quand même fait quelques observations, notamment au niveau des dépenses d’équipements avec ce petit commentaire à la clé : « A l’avenir il serait opportun de rester sur ces chiffres sinon c’est le retour à la crise. »
S’adressant à Paul-Antoine Luciani, le maire a notamment déclaré : « Nous avons quelques approches en commun, à savoir des inquiétudes sur l’investissement. Je rappelle que nous sommes en période de crise et la Corse est rattrapée par les effets de cette crise. On les ressent aujourd’hui et ils se répercutent sur les collectivités locales. Nous sommes donc soumis à une certaine pression et il faut maintenir un niveau d’investissement important, c’est ce que nous essayons de faire car nous avons conscience de cette nécessité. »
Le maire a rappelé les problèmes liés au PLU avant de poursuivre : « S’il y a des éléments négatifs dans ce compte administratif, nous prenons note car la ville a encore des choses à faire valoir… »
Stéphane Sbraggia a également répondu à Paul Leonetti et à Paul-Antoine Luciani, ce qui a valu quelques échanges vifs mais rapidement, l’ordre du jour a repris le dessus avec de nombreux dossiers.
J. F.
Il a été également évoqué un dossier à l’enjeu important, à savoir la stratégie urbaine intégrée « Abbatucci-Mezzana » l’axe de toutes les mobilités. Il s’agit effectivement d’une organisation complexe sur la mobilité sociale, économique et résidentielle. A noter l’intervention de Mme Corticchiato qui n’a pas trouvé normal que tous les quartiers ne soient pas pris en compte.
Au terme de l’exposé, Paul-Antoine Luciani est intervenu pour reconnaître la complexité du dossier et insister sur le fait qu’un effort financier important devrait être fait dans ce domaine pour changer les choses dans ces quartiers : « Les quartiers exclus appellent à la mobilisation. Il faut faire mieux avec moins d’argent. Ce sera très dur tant au niveau financier qu’humain. Il est dommage que l’on soit limité par les restrictions financières… »
Echanges vifs sur fond de chiffres et d’embauches
La séance est revenue à son principal sujet, à savoir l’adoption des comptes administratifs dont Stéphane Sbraggia a donné lecture complète et toutes les explications chiffrées. Une première intervention de Paul Leonetti à propos des embauches n’a pas eu l’heur de plaire à la majorité. Cela a ainsi fait l’objet d’échanges vifs…
.Voici ce que disait le conseiller nationaliste à propos des embauches effectuées en 2014: « Ce qui compte, c’est la différence qui existe entre le début de cette mandature et la fin, on se retrouve dans une augmentation des effectifs considérable : 109 emplois à temps plein en plus dans une période électorale. Cela me paraît beaucoup pour les explications que l’on nous donne. Je parle de 109 emplois, c’est peut-être plus, beaucoup plus dans la mesure où il n’y a aucune explication sur ce sujet. La différence est considérable, de l’ordre de 10% par rapport au budget précédent, cela semble important à mes yeux… »
Laurent Marcangeli a aussitôt répondu à cette intervention : « Le disque de l’opposition est un petit peu rayé ! Ils n’ont pas convaincu les Ajacciens durant la campagne électorale et je ne pense pas qu’ils convaincront plus à l’avenir. Les reproches faits aujourd’hui sont, pour certains, complètement inopérants, totalement à côté de la plaque, notamment pour le clientélisme supposé de cette majorité qui a dû tout de même, lorsqu’elle est revenue aux responsabilités, prendre des décisions extrêmement dures en matière de dépenses de fonctionnement. Je vous rappelle qu’il y a 41 contrats qui n’ont pas été reconduits et des départs à la retraite qui ne seront pas remplacés. C’est impopulaire certes, mais je ne pense pas que ce soit clientéliste… Monsieur Leonetti, la suite de tout cela, c’est tout simplement 4000 voix d’écart. Vous avez employé les mêmes termes que lors de la campagne électorale. J’ai fait l’objet permanent de procès d’intention en 2014, notamment sur les emplois. Sachez que nous ne jouons pas avec l’argent des contribuables ajacciens. »
La crise est encore et toujours d’actualité
L’intervention de Paul-Antoine Luciani a été plus critique cette fois. Il a parlé d’erreurs, d’achèvement d’une période avant et après et rappelé quelques vérités : « Ce qui a généré un cycle financier particulier. Cela veut dire que tout a été dit ou presque dans la mesure où l’avalanche de chiffres a déjà été entendue… »
Le conseiller de l’opposition a quand même fait quelques observations, notamment au niveau des dépenses d’équipements avec ce petit commentaire à la clé : « A l’avenir il serait opportun de rester sur ces chiffres sinon c’est le retour à la crise. »
S’adressant à Paul-Antoine Luciani, le maire a notamment déclaré : « Nous avons quelques approches en commun, à savoir des inquiétudes sur l’investissement. Je rappelle que nous sommes en période de crise et la Corse est rattrapée par les effets de cette crise. On les ressent aujourd’hui et ils se répercutent sur les collectivités locales. Nous sommes donc soumis à une certaine pression et il faut maintenir un niveau d’investissement important, c’est ce que nous essayons de faire car nous avons conscience de cette nécessité. »
Le maire a rappelé les problèmes liés au PLU avant de poursuivre : « S’il y a des éléments négatifs dans ce compte administratif, nous prenons note car la ville a encore des choses à faire valoir… »
Stéphane Sbraggia a également répondu à Paul Leonetti et à Paul-Antoine Luciani, ce qui a valu quelques échanges vifs mais rapidement, l’ordre du jour a repris le dessus avec de nombreux dossiers.
J. F.