Le préfet de Corse-du-Sud et la présidente du SIS 2A ont passé en revue les effectifs mobilisés dans le dispositif de lutte contre les incendies en Corse-du-Sud en ce début d'été
Malgré l’heure matinale, ce vendredi matin la chaleur déjà écrasante du tarmac de la base de la Sécurité Civile à Ajaccio laisse une nouvelle fois planer le spectre d’une saison difficile dans la lutte contre les feux de forêt. Afin de défendre au mieux le territoire face aux flammes, comme chaque année c’est un dispositif conséquent qui sera mis en place jusqu’à fin septembre. Des effectifs que le préfet de Corse-du-Sud, Amaury de Saint Quentin, est venu passer en revue aux côtés de la présidente du Service d’Incendie et de Secours (SIS) de Corse-du-Sud, Véronique Arrighi, et du commandant du SIS, le colonel Jean-Jacques Peraldi, à l’occasion de la traditionnelle présentation du dispositif de lutte contre les incendies pour la Corse-du-Sud.
« C’est un temps de prise de conscience d’une nécessité de regroupement et d’actions collectives pour pouvoir faire face à cette période sensible et difficile qu’est l’été en termes de feux de forêt », a indiqué le préfet de Corse-du-Sud après avoir salué les acteurs du SIS de la Corse-du-Sud, des forestiers sapeurs de la Collectivité de Corse, de la formation militaire de la Sécurité Civile (UIISC), de l’Office National des Forêts , et de la direction départementale des territoires qui constitueront le dispositif 2023. En tout, au sol, ce sont 414 personnels et 65 moyens de lutte qui seront mobilisés quotidien. Une base qui pourra être renforcée et monter jusqu’à 474 personnels mobilisés et 84 moyens de lutte en cas de passage à un niveau supérieur de risque incendie.
« C’est un temps de prise de conscience d’une nécessité de regroupement et d’actions collectives pour pouvoir faire face à cette période sensible et difficile qu’est l’été en termes de feux de forêt », a indiqué le préfet de Corse-du-Sud après avoir salué les acteurs du SIS de la Corse-du-Sud, des forestiers sapeurs de la Collectivité de Corse, de la formation militaire de la Sécurité Civile (UIISC), de l’Office National des Forêts , et de la direction départementale des territoires qui constitueront le dispositif 2023. En tout, au sol, ce sont 414 personnels et 65 moyens de lutte qui seront mobilisés quotidien. Une base qui pourra être renforcée et monter jusqu’à 474 personnels mobilisés et 84 moyens de lutte en cas de passage à un niveau supérieur de risque incendie.
Des moyens importants
Dans les airs, ils seront appuyés comme chaque année par deux Canadairs prépositionnés à Ajaccio, avec huit équipages qui se relaieront tout au long de la saison. « La Corse est le seul territoire qui bénéfice depuis des années de ce prépositionnement aérien », a d’ailleurs rappelé Amaury de Saint-Quentin. « À partir de cette année, du fait de ce qu’il s’est passé l’an dernier, la région de Bordeaux va également bénéficier d’un tel dispositif pour les moyens aériens », a-t-il précisé. Un hélicoptère bombardier d’eau affrété par le service d’incendie et de secours de la Corse-du-Sud et basé à Ajaccio et un hélicoptère bombardier d’eau lourd basé à Corte seront en outre mobilisables tout au long de l’été, tout comme un Beech, basé à Nîmes, qui viendra renforcer la surveillance et la coordination.
Ce dispositif terrestre et aérien important pourra être appuyé au besoin par les effectifs de la gendarmerie, de la direction départementale de sécurité publique, de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, et la délégation militaire départementale. En outre, ils pourront compter sur les associations de Sécurité Civile, les comités communaux feux de forêt, les agents de la Poste, les agents des Chemins de fer de la Corse, l’Université de Corse, et la fédération des chasseurs, autant d’acteurs qui permettent au quotidien d’effectuer un maillage de surveillance serré du territoire pour une détection rapide des départs de feu.
Ce dispositif terrestre et aérien important pourra être appuyé au besoin par les effectifs de la gendarmerie, de la direction départementale de sécurité publique, de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, et la délégation militaire départementale. En outre, ils pourront compter sur les associations de Sécurité Civile, les comités communaux feux de forêt, les agents de la Poste, les agents des Chemins de fer de la Corse, l’Université de Corse, et la fédération des chasseurs, autant d’acteurs qui permettent au quotidien d’effectuer un maillage de surveillance serré du territoire pour une détection rapide des départs de feu.
"La sécurité est l'affaire de tous"
« La sécurité est l’affaire de tout un chacun », a noté le préfet de Corse-du-Sud au terme de la présentation des différents moyens de lutte contre les incendies, en insistant sur l’exigence d’adopter « des comportements qui ne soient pas à risque ». « On ne jette pas un mégot dans une zone sensible aux feux de forêt, on ne fait pas certains travaux de soudure sur un bâtiment quand on est environné d’une végétation sèche avec un risque de démarrage de feux de forêt, et on essaye de limiter toutes sortes de travaux sur les espaces naturels qui peuvent avoir des incidences négatives sur le territoire », a-t-il pointé.
Année exceptionnellement chaude et sèche, 2022 avait dangereusement commencé en mars avec une intervention majeure hors saison à Zicavo, où les flammes avaient ravagé 197,50 hectares. Malgré tout, le bilan estival de l’année passée est « resté maîtrisé » avec 89 feux pour une superficie totale de 73,84 hectares.
Année exceptionnellement chaude et sèche, 2022 avait dangereusement commencé en mars avec une intervention majeure hors saison à Zicavo, où les flammes avaient ravagé 197,50 hectares. Malgré tout, le bilan estival de l’année passée est « resté maîtrisé » avec 89 feux pour une superficie totale de 73,84 hectares.