Dans un tract, distribué à la presse et lu aux militants et personnes présentes, le groupe s'inquiète du peu d'évolution sur des sujets, dont dépendent l'apaisement des Corses : « Dans le théâtre de la communication gouvernementale, le premier acte de la pièce interprétée par Madame Gourault est très largement en deçà des attentes du peuple Corse qui s’est très largement prononcé les 3 et 10 décembre 2017 en faveur des revendications que nous portons.
Notre volonté affirmée d’engager avec l’Etat le règlement politique d’un conflit qui dure depuis près de cinquante ans, semble aujourd’hui se heurter, au mieux, à une méconnaissance complète du dossier Corse, au pire, à une volonté de perdurer dans les pratiques dilatoires en espérant une usure de notre détermination politique, à poursuivre dans la voie de la démocratie.
Concernant Corsica Libera, nous l’affirmons très clairement : nous ne transigerons pas avec les engagements pris devant notre peuple ainsi qu’avec les principes d’émancipation qui guident notre démarche depuis des décennies. Nous sommes aussi certains que nos partenaires politiques, l’ensemble des nationalistes et au-delà, l’ensemble des corses, attendent que l’Etat français prenne enfin conscience de la hauteur des enjeux. Ce dialogue, que nous appelons et qui n’est pas encore compromis, doit aborder sans tabou ni à-priori la question globale de l’émancipation politique de la Corse ainsi que les moyens et outils à mettre en œuvre pour y parvenir.
S’engager dans cette démarche signifie aussi que l’Etat marque sa volonté par des gestes forts et clarifie l’action de ses services qui aujourd’hui encore usent de pratiques occultes et sournoises.
La déclaration du FLNC de 2014, les différentes échéances territoriales de 2015 et 2017, ainsi que les législatives de 2017 ont légitimé démocratiquement les nationalistes et ont permis de retrouver une situation apaisée propice à l’épanouissement de la Corse. - ----- - Malgré cette révolution démocratique, de nombreux militants restent poursuivis par la justice et sont soumis aux pressions policières. D’autres font l’objet de campagnes calomnieuses. Nous rappelant des périodes de triste mémoire, d’autres vivent sous l’épée de Damoclès d’une justice aux ordres.
-Des corses sont poursuivis pour avoir refusé de se soumettre à la procédure du FIJAIT (fichier judiciaire national automatisé), procédure issue de l’intégration de l’état d’urgence dans la loi commune !
-Le rapprochement des prisonniers politique est ravalé au rang « d’étude de faisabilité technique et la question de l’amnistie est balayée d’un revers de main! Il est clair, pour Corsica libera ainsi que pour l’ensemble du mouvement national, que le problème des prisonniers et des personnes poursuivies demeure un point incontournable sur lequel nous ne ferons pas l’impasse.
Ce problème est le problème central de la paix en corse. Il appartient au pouvoir parisien de marquer rapidement un changement radical en cessant la politique répressive actuellement en cours et en discutant sur le règlement définitif de la situation des prisonniers politiques, des recherchés et des dossiers en cours.
Sur la question de l’amnistie, comme sur celles de la langue, du statut de résident et du statut fiscal... nous n’accepterons pas de nous dédire au regard de la majorité des corses qui nous a démocratiquement porté aux responsabilités.
Dans cet esprit de respect des engagements que nous avons pris devant notre peuple, nous espérons que le Président de la République Française n’oubliera pas les déclarations du candidat Macron, lors de sa campagne électorale sur notre île ; Emanuel Macron considérait, à l’époque, que la question de l’évolution constitutionnelle pouvait se poser sereinement. Il appartient donc au Président de la République française d’engager son gouvernement dans un dialogue réel et profond, faute de quoi la pièce débutée par Madame la Ministre Gourault risque fort de se limiter au bruit de la communication et de s‘interrompre au premier acte. »
Notre volonté affirmée d’engager avec l’Etat le règlement politique d’un conflit qui dure depuis près de cinquante ans, semble aujourd’hui se heurter, au mieux, à une méconnaissance complète du dossier Corse, au pire, à une volonté de perdurer dans les pratiques dilatoires en espérant une usure de notre détermination politique, à poursuivre dans la voie de la démocratie.
Concernant Corsica Libera, nous l’affirmons très clairement : nous ne transigerons pas avec les engagements pris devant notre peuple ainsi qu’avec les principes d’émancipation qui guident notre démarche depuis des décennies. Nous sommes aussi certains que nos partenaires politiques, l’ensemble des nationalistes et au-delà, l’ensemble des corses, attendent que l’Etat français prenne enfin conscience de la hauteur des enjeux. Ce dialogue, que nous appelons et qui n’est pas encore compromis, doit aborder sans tabou ni à-priori la question globale de l’émancipation politique de la Corse ainsi que les moyens et outils à mettre en œuvre pour y parvenir.
S’engager dans cette démarche signifie aussi que l’Etat marque sa volonté par des gestes forts et clarifie l’action de ses services qui aujourd’hui encore usent de pratiques occultes et sournoises.
La déclaration du FLNC de 2014, les différentes échéances territoriales de 2015 et 2017, ainsi que les législatives de 2017 ont légitimé démocratiquement les nationalistes et ont permis de retrouver une situation apaisée propice à l’épanouissement de la Corse. - ----- - Malgré cette révolution démocratique, de nombreux militants restent poursuivis par la justice et sont soumis aux pressions policières. D’autres font l’objet de campagnes calomnieuses. Nous rappelant des périodes de triste mémoire, d’autres vivent sous l’épée de Damoclès d’une justice aux ordres.
-Des corses sont poursuivis pour avoir refusé de se soumettre à la procédure du FIJAIT (fichier judiciaire national automatisé), procédure issue de l’intégration de l’état d’urgence dans la loi commune !
-Le rapprochement des prisonniers politique est ravalé au rang « d’étude de faisabilité technique et la question de l’amnistie est balayée d’un revers de main! Il est clair, pour Corsica libera ainsi que pour l’ensemble du mouvement national, que le problème des prisonniers et des personnes poursuivies demeure un point incontournable sur lequel nous ne ferons pas l’impasse.
Ce problème est le problème central de la paix en corse. Il appartient au pouvoir parisien de marquer rapidement un changement radical en cessant la politique répressive actuellement en cours et en discutant sur le règlement définitif de la situation des prisonniers politiques, des recherchés et des dossiers en cours.
Sur la question de l’amnistie, comme sur celles de la langue, du statut de résident et du statut fiscal... nous n’accepterons pas de nous dédire au regard de la majorité des corses qui nous a démocratiquement porté aux responsabilités.
Dans cet esprit de respect des engagements que nous avons pris devant notre peuple, nous espérons que le Président de la République Française n’oubliera pas les déclarations du candidat Macron, lors de sa campagne électorale sur notre île ; Emanuel Macron considérait, à l’époque, que la question de l’évolution constitutionnelle pouvait se poser sereinement. Il appartient donc au Président de la République française d’engager son gouvernement dans un dialogue réel et profond, faute de quoi la pièce débutée par Madame la Ministre Gourault risque fort de se limiter au bruit de la communication et de s‘interrompre au premier acte. »