Guillaume Figlie, l'un des piliers de cette nouvelle crypto-monaie (crédit photo : Marcu-Antone Costa)
- Quelle est la problématique à laquelle vous répondez ?
- Il existe à l'heure actuelle une forte défiance du système monétaire et financier, aussi bien national qu'international.
Les crises économiques successives montrent que le système devient parfois incontrôlable. Dans les exemples récentes : crise économique de 2008 (subprimes), Venezuela, dépréciation de devises nationales pour soutenir des guerres
commerciales, etc... La symbolique contestataire de la série "La case de papel" explique en grande partie son succès télévisé.
- Qu’est ce qui vous a amenés à lancer ce projet ?
- Face à cette défiance du système financier et monétaire, une monnaie locale peut être un moyen de se réapproprier l'économie et de la rendre plus humaine. Parmi les inconvénients des monnaies locales, nous pouvons citer l'absence de décentralisation et l'absence de dématérialisation. Un crypto-actif, sorte de monnaie virtuelle, peut se comporter comme une monnaie locale dématérialisée, sans aucun régulateur. Une application mobile peut permettre les transactions en crypto-actifs, offrant ainsi un moyen de paiement alternatif. Le but n'est pas de concurrencer la monnaie nationale mais de créer un moyen de paiement complémentaire qui puisse pallier les déficiences du système monétaire actuel.
- Qu’est ce que le Corsicoin ?
- Corsicoin est le premier projet de “monnaie virtuelle” décentralisée régionale au monde, issu d’une réflexion démarrée il y a plusieurs années. L’apparition et la diffusion de la technologie Blockchain a rendu le projet réalisable techniquement.
- Est-ce une monnaie locale ?
- Pas tout à fait. En France une monnaie locale est quelque chose de bien spécifique et réglementé. Par exemple une monnaie locale doit avoir la même valeur que l’euro et ne peut être échangée que contre des euros et vice et versa. Nous proposons quelque chose de beaucoup plus libre et indépendant, qui ait sa propre valeur et surtout qui soit entièrement numérique et décentralisé.
Son but rejoint les principes d’une monnaie locale, à savoir le développement de l’activité économique d’un territoire, à savoir la Corse. Mais Corsicoin va beaucoup plus loin que cela.
- Que signifie décentralisé ?
- Nous mettons souvent en avant le terme de décentralisation. Tout le monde utilise des Euros au quotidien sans forcément se demander qui les créée, qui les distribue et comment. Une entité centrale, la Banque Centrale Européenne, créée tous les ans
des centaines de milliards d’Euros. Et une grande partie de ces euros ne vont pas finir dans l’économie réelle mais sur les marchés financiers. Le Corsicoin est pensé pour qu’il puisse fonctionner sans banque centrale, sans organisme de contrôle. Le fonctionnement du Corsicoin, dans ses moindres détails, est écrit à l'avance et gravé dans le marbre. Sa valeur est dépendante de son utilisation réelle, et non du bon vouloir de bureaucrates..
- Il existe à l'heure actuelle une forte défiance du système monétaire et financier, aussi bien national qu'international.
Les crises économiques successives montrent que le système devient parfois incontrôlable. Dans les exemples récentes : crise économique de 2008 (subprimes), Venezuela, dépréciation de devises nationales pour soutenir des guerres
commerciales, etc... La symbolique contestataire de la série "La case de papel" explique en grande partie son succès télévisé.
- Qu’est ce qui vous a amenés à lancer ce projet ?
- Face à cette défiance du système financier et monétaire, une monnaie locale peut être un moyen de se réapproprier l'économie et de la rendre plus humaine. Parmi les inconvénients des monnaies locales, nous pouvons citer l'absence de décentralisation et l'absence de dématérialisation. Un crypto-actif, sorte de monnaie virtuelle, peut se comporter comme une monnaie locale dématérialisée, sans aucun régulateur. Une application mobile peut permettre les transactions en crypto-actifs, offrant ainsi un moyen de paiement alternatif. Le but n'est pas de concurrencer la monnaie nationale mais de créer un moyen de paiement complémentaire qui puisse pallier les déficiences du système monétaire actuel.
- Qu’est ce que le Corsicoin ?
- Corsicoin est le premier projet de “monnaie virtuelle” décentralisée régionale au monde, issu d’une réflexion démarrée il y a plusieurs années. L’apparition et la diffusion de la technologie Blockchain a rendu le projet réalisable techniquement.
- Est-ce une monnaie locale ?
- Pas tout à fait. En France une monnaie locale est quelque chose de bien spécifique et réglementé. Par exemple une monnaie locale doit avoir la même valeur que l’euro et ne peut être échangée que contre des euros et vice et versa. Nous proposons quelque chose de beaucoup plus libre et indépendant, qui ait sa propre valeur et surtout qui soit entièrement numérique et décentralisé.
Son but rejoint les principes d’une monnaie locale, à savoir le développement de l’activité économique d’un territoire, à savoir la Corse. Mais Corsicoin va beaucoup plus loin que cela.
- Que signifie décentralisé ?
- Nous mettons souvent en avant le terme de décentralisation. Tout le monde utilise des Euros au quotidien sans forcément se demander qui les créée, qui les distribue et comment. Une entité centrale, la Banque Centrale Européenne, créée tous les ans
des centaines de milliards d’Euros. Et une grande partie de ces euros ne vont pas finir dans l’économie réelle mais sur les marchés financiers. Le Corsicoin est pensé pour qu’il puisse fonctionner sans banque centrale, sans organisme de contrôle. Le fonctionnement du Corsicoin, dans ses moindres détails, est écrit à l'avance et gravé dans le marbre. Sa valeur est dépendante de son utilisation réelle, et non du bon vouloir de bureaucrates..
- La disparition des banques est-elle souhaitable ?
- Les banques traditionnelles sont de plus en plus obsolètes, c’est un constat. Certaines essaient d’opérer un virage dans le numérique, sans succès jusqu’à présent. Malgré cela, nous ne souhaitons pas voir la disparition totale des banques. Certains services tels que les crédits ou les assurances peuvent être utiles. Toutefois il faut reconnaître que la grande majorité des services fournis par les banques sont aujourd’hui automatisables et pourraient être rendus gratuits.
La plupart des banques vous font par exemple payer la disponibilité des documents en ligne, alors qu’ils économisent l’impression papier et l’envoi postal. Les banques apparaissent de moins en moins nécessaires et de plus en plus chères. Les frais de tenue de compte, agios et autres frais injustifiés explosent d’année en année, pourtant à quoi sert une banque ? Elle vous fait payer le fait de garder votre épargne, mais elle ne garde pas votre argent, elle l’utilise. Elle ne le protège même pas : si vous avez plus de cent mille euros, en cas de crise, elle a légalement le droit de ponctionner vos économies.
Quand vous voulez le récupérer, vous êtes limité. Quand vous voulez l’encaisser ou le dépenser, vous êtes contrôlé. Quand vous voulez l’envoyer à quelqu’un, le processus est long est fastidieux (ajout de bénéficiaire, activation de bénéficiaire...) et coûteux (frais de virement et de change exorbitants, notamment dans les envois à l’étranger).
En revanche, voilà ce que peut apporter un projet comme le Corsicoin : 0 frais de tenue de compte, un contrôle total sur votre argent, une confidentialité totale sur votre portefeuille, aucun frais de virement (même à l’étranger), et tout est faisable en trois clics en temps réel depuis votre téléphone, à tout heure de la journée.
- Comment ça fonctionne techniquement ?
- Pour faire simple, Corsicoin utilise une technologie moderne et décentralisée nommée Blockchain qui permet de mettre un place un système de crypto-actif décentralisé sécurisé et indépendant, ne nécessitant ni banques privées ni banque centrale.
Grâce à son application mobile il permet de gérer son compte, effectuer des virements, encaisser de paiements (sans contact, sur place ou à distance), épargner, gérer ses dépenses, faire ses achats dans des commerces locaux ou en ligne. Pour les professionnels et commerçants, l’application permet de mettre en avant leurs produits et services et de gagner en visibilité, voire même de vendre en ligne.
L’objectif est une grande facilité d’utilisation. Pour ceux qui s’intéressent aux détails techniques, Corsicoin est basé sur la technologie Blockchain. Plus précisément, il se base sur le code source d’Ethereum. Corsicoin dispose des mêmes qualités d’Ethereum : registre distribué, hauts volumes de transactions, support des smart contracts... Il peut être miné en CPU ou en GPU, tout comme Ethereum, sur le même algorithme (Ethash). Avec quelques spécificités toutefois : le blocktime est très court (5 secondes cible contre 15 secondes pour Ethereum) et le block reward est ajusté en conséquence (1 CSC par block contre 3 ETH pour Ethereum). D’autres ajustements ont été faits. Ces modifications ont pour but d’augmenter les performances du réseau en prévoyant un nombre d’utilisateurs à l’échelle de la Corse. Nos noeuds actuels fonctionnent et notre testnet supporte un très haut volume de transactions par seconde rendant possible et pratique l’utilisation de Corsicoin pour les achats du quotidien. Oui, c’est assez rapide pour que vous puissiez payer votre café ou votre baguette en Corsicoin.
- Est-ce légal ?
- Le ministère de l’économie a ajouté officiellement le Bitcoin comme un moyen de paiement alternatif en octobre 2017 (“Le bitcoin est la première devise monétaire électronique décentralisée. Il s’agit de “jetons électroniques”. Les bitcoins se transmettent d’une personne à l’autre à travers le réseau sans passer par les banques “). Jean-Pierre Landau, “Mr Bitcoin du gouvernement”, a remis récemment un rapport officiel conseillant de “ne pas réguler directement les crypto-monnaies (à l’exception essentielle de la lutte anti blanchiment), et créer un environnement favorable au développement la technologie”. Le crypto-actif Corsicoin aura la même location de moyen de paiement alternatif.
Dans tous les cas, ce projet ne sera officiellement lancé que dans un cadre réglementaire l’autorisant.
- Comment participer ?
- Un crowdfunding (levée de fonds participative) aura lieu en septembre, chacun pourra montrer son intérêt à ce projet en faisant l'acquisition de Corsicoins à un prix réduit.
Le financement sert notamment à consolider le cadre légal du projet, et si possible financer le développement et la diffusion d'une application de paiement en Corsicoin.
En cas de succès, une fois le développement de l'application terminé, les investisseurs seront crédités automatiquement sur leur compte en fonction de ce qu'ils ont investi. La valeur augmentera au même rythme que l'adoption du projet sur l'île, par un
mécanisme d'offre et de demande. Les investisseurs initiaux pourraient ainsi être récompensés financièrement par cette probable augmentation de valeur.
- Les banques traditionnelles sont de plus en plus obsolètes, c’est un constat. Certaines essaient d’opérer un virage dans le numérique, sans succès jusqu’à présent. Malgré cela, nous ne souhaitons pas voir la disparition totale des banques. Certains services tels que les crédits ou les assurances peuvent être utiles. Toutefois il faut reconnaître que la grande majorité des services fournis par les banques sont aujourd’hui automatisables et pourraient être rendus gratuits.
La plupart des banques vous font par exemple payer la disponibilité des documents en ligne, alors qu’ils économisent l’impression papier et l’envoi postal. Les banques apparaissent de moins en moins nécessaires et de plus en plus chères. Les frais de tenue de compte, agios et autres frais injustifiés explosent d’année en année, pourtant à quoi sert une banque ? Elle vous fait payer le fait de garder votre épargne, mais elle ne garde pas votre argent, elle l’utilise. Elle ne le protège même pas : si vous avez plus de cent mille euros, en cas de crise, elle a légalement le droit de ponctionner vos économies.
Quand vous voulez le récupérer, vous êtes limité. Quand vous voulez l’encaisser ou le dépenser, vous êtes contrôlé. Quand vous voulez l’envoyer à quelqu’un, le processus est long est fastidieux (ajout de bénéficiaire, activation de bénéficiaire...) et coûteux (frais de virement et de change exorbitants, notamment dans les envois à l’étranger).
En revanche, voilà ce que peut apporter un projet comme le Corsicoin : 0 frais de tenue de compte, un contrôle total sur votre argent, une confidentialité totale sur votre portefeuille, aucun frais de virement (même à l’étranger), et tout est faisable en trois clics en temps réel depuis votre téléphone, à tout heure de la journée.
- Comment ça fonctionne techniquement ?
- Pour faire simple, Corsicoin utilise une technologie moderne et décentralisée nommée Blockchain qui permet de mettre un place un système de crypto-actif décentralisé sécurisé et indépendant, ne nécessitant ni banques privées ni banque centrale.
Grâce à son application mobile il permet de gérer son compte, effectuer des virements, encaisser de paiements (sans contact, sur place ou à distance), épargner, gérer ses dépenses, faire ses achats dans des commerces locaux ou en ligne. Pour les professionnels et commerçants, l’application permet de mettre en avant leurs produits et services et de gagner en visibilité, voire même de vendre en ligne.
L’objectif est une grande facilité d’utilisation. Pour ceux qui s’intéressent aux détails techniques, Corsicoin est basé sur la technologie Blockchain. Plus précisément, il se base sur le code source d’Ethereum. Corsicoin dispose des mêmes qualités d’Ethereum : registre distribué, hauts volumes de transactions, support des smart contracts... Il peut être miné en CPU ou en GPU, tout comme Ethereum, sur le même algorithme (Ethash). Avec quelques spécificités toutefois : le blocktime est très court (5 secondes cible contre 15 secondes pour Ethereum) et le block reward est ajusté en conséquence (1 CSC par block contre 3 ETH pour Ethereum). D’autres ajustements ont été faits. Ces modifications ont pour but d’augmenter les performances du réseau en prévoyant un nombre d’utilisateurs à l’échelle de la Corse. Nos noeuds actuels fonctionnent et notre testnet supporte un très haut volume de transactions par seconde rendant possible et pratique l’utilisation de Corsicoin pour les achats du quotidien. Oui, c’est assez rapide pour que vous puissiez payer votre café ou votre baguette en Corsicoin.
- Est-ce légal ?
- Le ministère de l’économie a ajouté officiellement le Bitcoin comme un moyen de paiement alternatif en octobre 2017 (“Le bitcoin est la première devise monétaire électronique décentralisée. Il s’agit de “jetons électroniques”. Les bitcoins se transmettent d’une personne à l’autre à travers le réseau sans passer par les banques “). Jean-Pierre Landau, “Mr Bitcoin du gouvernement”, a remis récemment un rapport officiel conseillant de “ne pas réguler directement les crypto-monnaies (à l’exception essentielle de la lutte anti blanchiment), et créer un environnement favorable au développement la technologie”. Le crypto-actif Corsicoin aura la même location de moyen de paiement alternatif.
Dans tous les cas, ce projet ne sera officiellement lancé que dans un cadre réglementaire l’autorisant.
- Comment participer ?
- Un crowdfunding (levée de fonds participative) aura lieu en septembre, chacun pourra montrer son intérêt à ce projet en faisant l'acquisition de Corsicoins à un prix réduit.
Le financement sert notamment à consolider le cadre légal du projet, et si possible financer le développement et la diffusion d'une application de paiement en Corsicoin.
En cas de succès, une fois le développement de l'application terminé, les investisseurs seront crédités automatiquement sur leur compte en fonction de ce qu'ils ont investi. La valeur augmentera au même rythme que l'adoption du projet sur l'île, par un
mécanisme d'offre et de demande. Les investisseurs initiaux pourraient ainsi être récompensés financièrement par cette probable augmentation de valeur.