Le photographe André Kertész
« Cette exposition affiche 38 tirages modernes* qui nous font découvrir le reportage sur la Corse de Kertész pour la revue Arts et Médecine réalisé et publié en 1933 » indique Marcel Fortini, Directeur du CMP. « Ce travail est caractéristique de sa collaboration avec la revue dont il était le principal photographe : il n’a pas photographié la Corse comme une destination de villégiature, mais les paysages et des moments de la vie quotidienne des habitants de l’île. En cinq ou six jours, cheminant en automobile sur des routes rocailleuses, il a réalisé un reportage alternant paysages et scènes de vie quotidienne ».
Né en 1894 en Hongrie, André Kertész découvre la photo grâce à sa mère qui, alors qu’il a 18 ans, lui offre un appareil photographique. Mobilisé pendant la première guerre mondiale, il ramène des images, des moments parfois anodins de sa vie de soldat. Après la guerre, il cherche alors à faire de la photographie son métier.
En octobre 1925, il débarque ainsi à Paris et y publie ses premières photos début 1926 dans la revue Art et industrie. Pour son travail, il fréquente les milieux artistiques d’avant-garde et photographie ses amis hongrois, les ateliers d’artistes, les scènes de rue, les cafés et les jardins parisiens. En 1927, il expose ses images à la galerie « Le Sacre du Printemps ». Peu à peu sa réputation se fait et il collabore à différentes publications françaises comme Vu, l’Art Vivant ou Art et Médecine, des revues allemandes comme Die dame ou Uhu.
En 1936, il signe un contrat avec l’agence Keystone et part à New York où il collabore avec les revues du groupe Condé Nast comme Vogue ou House and Garden.
Pour Art et Médecine, il effectue de nombreux reportages en région dont un en Corse en 1933. Ses photos illustrent des articles d’Abel Bonnard, Paul Morand et André Thérive. Ses clichés sont réalisés avec un Rolleiflex, une petite chambre 9 x 12 cm et un appareil 6 x 9 cm. Un carnet de prises de vue permet de préciser les étapes du photographe sur l’île de Beauté du 14 au 20 mai. Comme à son habitude, il n’a pas photographié la Corse comme une destination de villégiature, mais les paysages et des moments de la vie quotidienne des habitants de l’île. En cinq ou six jours, cheminant en automobile sur des routes rocailleuses, il a réuni une centaine d’images alternant paysages et scènes de la vie quotidienne. Au-delà de son talent, cette série, par le nombre de lieux visités, montre l’implication professionnelle de Kertész. Après la publication de l’album en décembre 1933, le comte Peraldi, charmé par les photographies du numéro se rapproche de Kertész pour lui proposer de publier certaines de ses images dans un dépliant touristique sur la Corse à paraître en 1935.
En 1984, Kertész fait don de ses négatifs et de ses archives à la France. La Médiathèque du patrimoine et de la photographie conserve ainsi plus de 100 000 négatifs, des tirages contacts de lecture, une partie de sa bibliothèque et l’abondante correspondance du photographe.
*38 photographies en noir et blanc - Tirages modernes à jet d’encre d’après la numérisation du négatif original
Né en 1894 en Hongrie, André Kertész découvre la photo grâce à sa mère qui, alors qu’il a 18 ans, lui offre un appareil photographique. Mobilisé pendant la première guerre mondiale, il ramène des images, des moments parfois anodins de sa vie de soldat. Après la guerre, il cherche alors à faire de la photographie son métier.
En octobre 1925, il débarque ainsi à Paris et y publie ses premières photos début 1926 dans la revue Art et industrie. Pour son travail, il fréquente les milieux artistiques d’avant-garde et photographie ses amis hongrois, les ateliers d’artistes, les scènes de rue, les cafés et les jardins parisiens. En 1927, il expose ses images à la galerie « Le Sacre du Printemps ». Peu à peu sa réputation se fait et il collabore à différentes publications françaises comme Vu, l’Art Vivant ou Art et Médecine, des revues allemandes comme Die dame ou Uhu.
En 1936, il signe un contrat avec l’agence Keystone et part à New York où il collabore avec les revues du groupe Condé Nast comme Vogue ou House and Garden.
Pour Art et Médecine, il effectue de nombreux reportages en région dont un en Corse en 1933. Ses photos illustrent des articles d’Abel Bonnard, Paul Morand et André Thérive. Ses clichés sont réalisés avec un Rolleiflex, une petite chambre 9 x 12 cm et un appareil 6 x 9 cm. Un carnet de prises de vue permet de préciser les étapes du photographe sur l’île de Beauté du 14 au 20 mai. Comme à son habitude, il n’a pas photographié la Corse comme une destination de villégiature, mais les paysages et des moments de la vie quotidienne des habitants de l’île. En cinq ou six jours, cheminant en automobile sur des routes rocailleuses, il a réuni une centaine d’images alternant paysages et scènes de la vie quotidienne. Au-delà de son talent, cette série, par le nombre de lieux visités, montre l’implication professionnelle de Kertész. Après la publication de l’album en décembre 1933, le comte Peraldi, charmé par les photographies du numéro se rapproche de Kertész pour lui proposer de publier certaines de ses images dans un dépliant touristique sur la Corse à paraître en 1935.
En 1984, Kertész fait don de ses négatifs et de ses archives à la France. La Médiathèque du patrimoine et de la photographie conserve ainsi plus de 100 000 négatifs, des tirages contacts de lecture, une partie de sa bibliothèque et l’abondante correspondance du photographe.
*38 photographies en noir et blanc - Tirages modernes à jet d’encre d’après la numérisation du négatif original