Le communiqué
« Dans une pétition concernant le projet d’augmentation de la fiscalité des déchets prévu par la CAB, Michel Stefani s’embarrasse peu de la vérité en déclarant : - Les protagonistes de cette crise étaient candidats : Gilles Simeoni d’un côté François Tatti de l’autre, mais aucun des deux ne voulait dire la vérité - . Dans une posture purement électoraliste, Michel Stefani n’hésite pas à faire de François Tatti le responsable de la crise des déchets au même niveau que Gilles Simeoni et l’accuse de surcroît, de ne pas avoir alerté sur ses conséquences financières. Il s’agit d’une contre-vérité pure et simple.
Les causes des crises des déchets sont connues : tout d’abord l’abandon du PIEDMA et de la valorisation énergétique, puis les blocages successifs des centres de stockages. Personne ne peut affirmer sérieusement que François Tatti en est responsable. De même qu’on ne peut imputer à François Tatti un quelconque « mutisme ». A chaque blocage, il a alerté publiquement sur les conséquences financières à court et moyen terme. A titre d’exemple, le 12 décembre 2019 il rappelait dans un courrier public adressé au maire de Bastia, que le blocage de Viggianello organisé par Jean Félix Acquaviva, président de Femu a Corsica, coûtait 35000 € par jour pour la seule mise en balle. C’est cette succession de difficultés qui conduit aujourd’hui le Syvadec à augmenter la cotisation de la CAB d’1 million d’euros par an.
Mais cela n’explique en rien l’augmentation de la pression fiscale de 4,5 millions d’euros l’an prévue au Conseil Communautaire du 2 avril prochain.
Cela résulte de choix politiques qui sont de la responsabilité exclusive des majorités nationalistes territoriale, municipale et communautaire. Il serait logique qu’ils en assument intégralement les conséquences et la réprobation de la population. Or, en brouillant ainsi les messages, Michel Stefani fait le jeu de la majorité nationaliste, qui ne manque pas de s’en réjouir. Il s’agit hélas d’une habitude de sa part : au second tour de l’élection municipale déjà, c’était Jean Zuccarelli qui était visé comme traître. Les cibles changent mais les bénéficiaires restent les mêmes : Gilles Simeoni et Pierre Savelli ».
Les causes des crises des déchets sont connues : tout d’abord l’abandon du PIEDMA et de la valorisation énergétique, puis les blocages successifs des centres de stockages. Personne ne peut affirmer sérieusement que François Tatti en est responsable. De même qu’on ne peut imputer à François Tatti un quelconque « mutisme ». A chaque blocage, il a alerté publiquement sur les conséquences financières à court et moyen terme. A titre d’exemple, le 12 décembre 2019 il rappelait dans un courrier public adressé au maire de Bastia, que le blocage de Viggianello organisé par Jean Félix Acquaviva, président de Femu a Corsica, coûtait 35000 € par jour pour la seule mise en balle. C’est cette succession de difficultés qui conduit aujourd’hui le Syvadec à augmenter la cotisation de la CAB d’1 million d’euros par an.
Mais cela n’explique en rien l’augmentation de la pression fiscale de 4,5 millions d’euros l’an prévue au Conseil Communautaire du 2 avril prochain.
Cela résulte de choix politiques qui sont de la responsabilité exclusive des majorités nationalistes territoriale, municipale et communautaire. Il serait logique qu’ils en assument intégralement les conséquences et la réprobation de la population. Or, en brouillant ainsi les messages, Michel Stefani fait le jeu de la majorité nationaliste, qui ne manque pas de s’en réjouir. Il s’agit hélas d’une habitude de sa part : au second tour de l’élection municipale déjà, c’était Jean Zuccarelli qui était visé comme traître. Les cibles changent mais les bénéficiaires restent les mêmes : Gilles Simeoni et Pierre Savelli ».