Luc Bereni, président du directoire de la compagnie aérienne Air Corsica. Photo d'archives CNI
- Le dépôt des candidatures étant clos, comment s’est positionnée Air Corsica ? Dans la continuité ?
- Oui ! Nous avons déposé une offre conjointe Air France - Air Corsica pour les quatre lignes entre les aéroports corses - Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari - et Orly, et une offre Air Corsica seule pour les huit lignes de bord à bord, entre les quatre aéroports de l’île et les aéroports de Nice et de Marseille. Exactement ce que nous faisons déjà, il n’y a donc pas de nouveauté à ce sujet.
- Le cahier des charges a été étoffé, avez-vous répondu à toutes les nouvelles demandes ?
- Oui. Je peux vous dire qu’Air Corsica pour le bord à bord, et Air France-Air Corsica en groupement pour les lignes de Paris ont fait une offre qui nous semble pertinente. Notre offre répond à l’intégralité des exigences du cahier des charges et intègre bien entendu les nouveautés de ce cahier des charges, notamment pour les lignes Calvi - Nice, Figari - Nice et Figari - Paris, qui offriront, dès le 1er janvier 2024, la possibilité à tous les clients insulaires d’effectuer l’aller-retour dans la journée.
- Le cahier des charges repose à 60% sur des critères techniques et 40% sur des critères de prix. Les critères techniques sont assez lourds ?
- Le côté technique est très complexe dans la mesure où il est destiné à répondre à l’intégralité des besoins de déplacement des personnes entre la Corse et les trois aéroports du continent concernés, ainsi qu’à l’acheminement du fret. Je vous confirme que nous répondons à l’intégralité des critères. Nous disposons de tous les agréments, nous avons l’expérience, le savoir-faire parmi nos personnels, et donc les autorisations qui correspondent à l’intégralité des critères figurant dans le cahier des charges.
- On dit qu’Air France veut quitter la Corse pour se concentrer sur des moyens et longs courriers. Ce modèle économique de partenariat a-t-il fait son temps ?
- Je ne suis pas d’accord avec cette formulation, je ne la valide pas. L’essence même du partenariat, qui existe entre Air France et Air Corsica, sur les lignes Corse – Orly perdure. Il est reconduit à l’identique, à quelques détails près, dans l’offre que nous avons déposée pour les quatre ans qui viennent. Il est très semblable à ce qu’il est actuellement et à ce qu’il est depuis de très nombreuses années.
- La nouveauté, c’est la candidature, que l’on dit agressive, de Volotea et qui suscite des inquiétudes en Corse. Le comprenez-vous ?
- En ce qui concerne la position de la direction d’Air Corsica que je représente, à ce stade, sachant que ces candidatures ne sont pas connues officiellement, je ne ferai pas de commentaire. Mais, bien entendu, cette inquiétude, je la ressens chez nos personnels qui l’ont exprimée et ont communiqué sur cela. Il leur appartient de le faire. Pour avoir aussi parlé avec certains des 300 salariés corses d’Air France, dont nous sommes totalement solidaires, comme nous le sommes au quotidien dans notre travail, nous sommes conscients qu’elle est partagée. Ceci étant, nous ne sommes qu’au début d’un processus qui va s’étendre jusqu’à cet automne. Il est, aujourd’hui, bien trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur les chances de succès d’une autre candidature que celle que nous avons déposée pour Air Corsica et pour le groupement Air France – Air Corsica.
Propos recueillis par N.M.
- Oui ! Nous avons déposé une offre conjointe Air France - Air Corsica pour les quatre lignes entre les aéroports corses - Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari - et Orly, et une offre Air Corsica seule pour les huit lignes de bord à bord, entre les quatre aéroports de l’île et les aéroports de Nice et de Marseille. Exactement ce que nous faisons déjà, il n’y a donc pas de nouveauté à ce sujet.
- Le cahier des charges a été étoffé, avez-vous répondu à toutes les nouvelles demandes ?
- Oui. Je peux vous dire qu’Air Corsica pour le bord à bord, et Air France-Air Corsica en groupement pour les lignes de Paris ont fait une offre qui nous semble pertinente. Notre offre répond à l’intégralité des exigences du cahier des charges et intègre bien entendu les nouveautés de ce cahier des charges, notamment pour les lignes Calvi - Nice, Figari - Nice et Figari - Paris, qui offriront, dès le 1er janvier 2024, la possibilité à tous les clients insulaires d’effectuer l’aller-retour dans la journée.
- Le cahier des charges repose à 60% sur des critères techniques et 40% sur des critères de prix. Les critères techniques sont assez lourds ?
- Le côté technique est très complexe dans la mesure où il est destiné à répondre à l’intégralité des besoins de déplacement des personnes entre la Corse et les trois aéroports du continent concernés, ainsi qu’à l’acheminement du fret. Je vous confirme que nous répondons à l’intégralité des critères. Nous disposons de tous les agréments, nous avons l’expérience, le savoir-faire parmi nos personnels, et donc les autorisations qui correspondent à l’intégralité des critères figurant dans le cahier des charges.
- On dit qu’Air France veut quitter la Corse pour se concentrer sur des moyens et longs courriers. Ce modèle économique de partenariat a-t-il fait son temps ?
- Je ne suis pas d’accord avec cette formulation, je ne la valide pas. L’essence même du partenariat, qui existe entre Air France et Air Corsica, sur les lignes Corse – Orly perdure. Il est reconduit à l’identique, à quelques détails près, dans l’offre que nous avons déposée pour les quatre ans qui viennent. Il est très semblable à ce qu’il est actuellement et à ce qu’il est depuis de très nombreuses années.
- La nouveauté, c’est la candidature, que l’on dit agressive, de Volotea et qui suscite des inquiétudes en Corse. Le comprenez-vous ?
- En ce qui concerne la position de la direction d’Air Corsica que je représente, à ce stade, sachant que ces candidatures ne sont pas connues officiellement, je ne ferai pas de commentaire. Mais, bien entendu, cette inquiétude, je la ressens chez nos personnels qui l’ont exprimée et ont communiqué sur cela. Il leur appartient de le faire. Pour avoir aussi parlé avec certains des 300 salariés corses d’Air France, dont nous sommes totalement solidaires, comme nous le sommes au quotidien dans notre travail, nous sommes conscients qu’elle est partagée. Ceci étant, nous ne sommes qu’au début d’un processus qui va s’étendre jusqu’à cet automne. Il est, aujourd’hui, bien trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur les chances de succès d’une autre candidature que celle que nous avons déposée pour Air Corsica et pour le groupement Air France – Air Corsica.
Propos recueillis par N.M.