« Nous ne nous laisserons pas faire » a affirmé Joselyne Mattei Fazi à la tribune du département devant une assemblée de maires de Corse-du-Sud conséquente. Elle a poursuivi : « Ce n’est pas à nous ici de refaire le plan. Il a été fait, a été voté puis annulé. Ce n’est pas notre problème. J’ai toujours dit - y compris à l’Assemblée de Corse lorsque j’y siégeais - que tout ce qui est mis en place revient toujours chez nous, chez les maires, parce que nous sommes chargés d’être au plus près des populations, d’essayer de leur rendre la vie meilleure. Aujourd’hui, force est de constater que malgré l’arrêté de Monsieur de maire d’Ajaccio, des poubelles sont dans les rues. Alors, on va dire que c’est la faute à tout le monde, on va dire n’importe quoi, que fait-on alors aujourd’hui ? Ensemble, mesdames et messieurs les maires, je pense que nous allons, avec le représentant de l’Etat (Secrétaire Général) que je remercie d’être présent, sortir d’ici avec une solution. Nous sommes dans une région de la Méditerranée où il fait très chaud, je n’ai pas envie de voir la ville et les communes alentours remplies de bestioles. Que faisons-nous ? C’est la question du jour ! »
La réouverture des centres d’enfouissement réclamée
Jean-Jacques Ferrara, président de la CAPA est intervenu en premier pour dénoncer cette situation insupportable, « à commencer par les lycéens qui manifestent dans la rue et qui se sont rabattus sur les conteneurs. Nous avons en charge la collecte et la propreté de la ville. Au sortir d’une réunion avec les maires, nous avons décidé d’adopter une position commune ce jeudi. Nous allons demander à M. Tatti de prendre des mesures afin de rouvrir les centres d’enfouissement. Et cela le plus vite possible. Il n’y aura aucune décision avant l’ouverture de cet embargo. Aujourd’hui, on se fait du mal. Mme Royal n’a pas été à la hauteur, c’est le sentiment général de beaucoup de monde. Il convient maintenant de retrouver une situation normale car la gestion des ordures ménagères est vitale. »
De son côté, François Colonna, maire de Vico, a évoqué ces mêmes centres d’enfouissement pour préciser leurs différences avec des chiffres à l’appui : « L’essentiel n’est pas le débordement, mais la peur du sur tonnage, le feu, les odeurs. Il faut être particulièrement vigilant et ne pas dépasser le tonnage prévu. Le Syvadec, c’est nous, les élus, et de cette situation anarchique, certains vont tirer les marrons du feu… »
Jean-Pierre Giordani, vice-président du Syvadec est intervenu à son tour pour expliquer certains changements intervenus, notamment l’après Tallone : « A la fermeture, il a fallu rediriger vers les décharges de Vico et Viggianello. Aujourd’hui, 25 tonnes de déchets sont traitées, plus ceux de la CAPA et de la Gravona… »
D’autres intervenants se sont manifestés au cours de la matinée, chacun soulignant la nécessité d’une solution rapide avant qu’il ne soit trop tard. L’association des maires a ensuite présenté une résolution.
J. F
La réouverture des centres d’enfouissement réclamée
Jean-Jacques Ferrara, président de la CAPA est intervenu en premier pour dénoncer cette situation insupportable, « à commencer par les lycéens qui manifestent dans la rue et qui se sont rabattus sur les conteneurs. Nous avons en charge la collecte et la propreté de la ville. Au sortir d’une réunion avec les maires, nous avons décidé d’adopter une position commune ce jeudi. Nous allons demander à M. Tatti de prendre des mesures afin de rouvrir les centres d’enfouissement. Et cela le plus vite possible. Il n’y aura aucune décision avant l’ouverture de cet embargo. Aujourd’hui, on se fait du mal. Mme Royal n’a pas été à la hauteur, c’est le sentiment général de beaucoup de monde. Il convient maintenant de retrouver une situation normale car la gestion des ordures ménagères est vitale. »
De son côté, François Colonna, maire de Vico, a évoqué ces mêmes centres d’enfouissement pour préciser leurs différences avec des chiffres à l’appui : « L’essentiel n’est pas le débordement, mais la peur du sur tonnage, le feu, les odeurs. Il faut être particulièrement vigilant et ne pas dépasser le tonnage prévu. Le Syvadec, c’est nous, les élus, et de cette situation anarchique, certains vont tirer les marrons du feu… »
Jean-Pierre Giordani, vice-président du Syvadec est intervenu à son tour pour expliquer certains changements intervenus, notamment l’après Tallone : « A la fermeture, il a fallu rediriger vers les décharges de Vico et Viggianello. Aujourd’hui, 25 tonnes de déchets sont traitées, plus ceux de la CAPA et de la Gravona… »
D’autres intervenants se sont manifestés au cours de la matinée, chacun soulignant la nécessité d’une solution rapide avant qu’il ne soit trop tard. L’association des maires a ensuite présenté une résolution.
J. F
La résolution
L’Association Départementale des Maires et Présidents d’EPCI de la Corse-du-Sud, réuni en séance extraordinaire le 23 septembre 2015 pour évoquer la gravité de la situation s’agissant de la collecte et du traitement des ordures ménagères :
- Interpelle la Collectivité Territoriale de Corse qui a la responsabilité des planifications ;
- Dit que si aucune solution n’était trouvée dans les meilleurs délais, il incombera au représentant de l’Etat de mettre en œuvre tous moyens légaux utiles à la réouverture des différents centres d’enfouissements techniques ;
- Exige de l’Assemblée de Corse que des garanties soient données à ces centres sur la suite de la politique de traitement des déchets ;
- Demande au syvadec de renforcer et d’accélérer la politique du tri sélectif par tout moyen nécessaire.
- En conséquence, exige que les communes et leurs groupements puissent disposer des moyens financiers indispensables à la mise en œuvre du tri à la source.