Cette proposition, renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus, a été présentée par les députés François-Xavier Ceccoli, Paul-André Colombani, Michel Castellani, Laurent Marcangeli, Philippe Juvin (Droite Républicaine) et Nicole Dubré-Chirat (Ensemble pour la République).
Pour ces élus cette loi entend donner la possibilité à la représentation nationale de corriger une injustice territoriale majeure en matière d’accès aux soins, en permettant à la Corse et à ses habitants de pouvoir bénéficier dans un horizon prévisible de la présence sur l’île de la TEP-Scan, Technologie de tomographie par Emission de Positons.
François Cecolli souligne que « La Corse, en plus d’un déficit chronique en matière d’infrastructures de santé, mis en évidence à la faveur de la crise sanitaire du printemps 2020, est à ce jour la seule région française dépourvue de ce dispositif d’imagerie. Une technologie pourtant essentielle en matière de détection de pathologies complexes telles que les cancers, maladies neurodégénératives ou endocriniennes dont un diagnostic précoce augmente significativement les chances d’évolution favorable avec la mise en place de traitements adaptés et d’un suivi plus efficient ».
1 800 cas nouveaux de cancer chaque année sur l’île
En Corse, environ 1 800 nouveaux cas de cancer sont détectés chaque année, pour 843 décès liés à cette maladie en 2023. Quant à la prise en charge des malades elle représente près de 18 000 déplacements médicaux annuels de patients corses vers le continent. « Malgré les efforts financiers déployés par les pouvoirs publics et l’engagement du secteur associatif insulaire pour améliorer la prise en charge et le confort des malades, l’obligation de se déplacer, par avion essentiellement, pour accéder aux examens permis par les TEP‑Scan, constitue un facteur puissant de renoncement aux soins dans une île de 350 000 habitants dont le taux de pauvreté avoisine les 18 % et dont la population est la plus âgée de France » précise encore le député de la 2e circonscription de Haute-Corse.
Pour les 6 députés à l’origine de cette Proposition de Loi « Il semble aujourd’hui légitime, dans le prolongement de la discussion de la proposition de loi visant à la création d’un Centre Hospitalier Universitaire en Corse, de remédier à cette iniquité territoriale en faisant de la présence et de l’exploitation d’un dispositif de tomographie par émission de positons de type TEP‑Scan ou équivalent et du cyclotron qui le complète, un acquis en matière d’implantation d’équipements lourds sur le territoire ».
Une acquisition TEP (tomographie par émission de positons) est un test qui montre le fonctionnement des organes et des tissus dans le corps. Ces tests aident les médecins à diagnostiquer et traiter le cancer, car ils leur permettent d'observer et de suivre l'activité du cancer et d'autres cellules. Les processus pouvant être mesurés comprennent le flux sanguin, le taux de croissance de la tumeur et l'action des médicaments de chimiothérapie .
Pour ces élus cette loi entend donner la possibilité à la représentation nationale de corriger une injustice territoriale majeure en matière d’accès aux soins, en permettant à la Corse et à ses habitants de pouvoir bénéficier dans un horizon prévisible de la présence sur l’île de la TEP-Scan, Technologie de tomographie par Emission de Positons.
François Cecolli souligne que « La Corse, en plus d’un déficit chronique en matière d’infrastructures de santé, mis en évidence à la faveur de la crise sanitaire du printemps 2020, est à ce jour la seule région française dépourvue de ce dispositif d’imagerie. Une technologie pourtant essentielle en matière de détection de pathologies complexes telles que les cancers, maladies neurodégénératives ou endocriniennes dont un diagnostic précoce augmente significativement les chances d’évolution favorable avec la mise en place de traitements adaptés et d’un suivi plus efficient ».
1 800 cas nouveaux de cancer chaque année sur l’île
En Corse, environ 1 800 nouveaux cas de cancer sont détectés chaque année, pour 843 décès liés à cette maladie en 2023. Quant à la prise en charge des malades elle représente près de 18 000 déplacements médicaux annuels de patients corses vers le continent. « Malgré les efforts financiers déployés par les pouvoirs publics et l’engagement du secteur associatif insulaire pour améliorer la prise en charge et le confort des malades, l’obligation de se déplacer, par avion essentiellement, pour accéder aux examens permis par les TEP‑Scan, constitue un facteur puissant de renoncement aux soins dans une île de 350 000 habitants dont le taux de pauvreté avoisine les 18 % et dont la population est la plus âgée de France » précise encore le député de la 2e circonscription de Haute-Corse.
Pour les 6 députés à l’origine de cette Proposition de Loi « Il semble aujourd’hui légitime, dans le prolongement de la discussion de la proposition de loi visant à la création d’un Centre Hospitalier Universitaire en Corse, de remédier à cette iniquité territoriale en faisant de la présence et de l’exploitation d’un dispositif de tomographie par émission de positons de type TEP‑Scan ou équivalent et du cyclotron qui le complète, un acquis en matière d’implantation d’équipements lourds sur le territoire ».
Une acquisition TEP (tomographie par émission de positons) est un test qui montre le fonctionnement des organes et des tissus dans le corps. Ces tests aident les médecins à diagnostiquer et traiter le cancer, car ils leur permettent d'observer et de suivre l'activité du cancer et d'autres cellules. Les processus pouvant être mesurés comprennent le flux sanguin, le taux de croissance de la tumeur et l'action des médicaments de chimiothérapie .