Les étudiants en DUT Génie civil ont été les hôtes de la Sablière de Calenzana pour une visite riche pour eux en enseignement.
C’est Valérie Mercuri qui a accueilli avec ses collaborateurs les étudiants et leurs enseignants et accompagnateurs.
Avant la visite détaillée du site, Valérie Mercuri a expliqué que la société employait près d’une vingtaine de personnes et que la carrière de roche massive était engagée dans la Charte Environnement des Industries de carrières ‘démarche de progrès environnemental)
« L’activité de la Sablière de Balagne consiste à extraire de la (granite), concassage, calibrage, criblage et lavage, atelier pierres à bâtir calibrées.
Notre production est de 350 000 tonnes maximum ou 300 000 tonnes en moyenne par an.
La destination et usage des produits est réservée aux centrales à béton, usine de préfabrication, poste d’enrobage, Aménagement de voies ferrées, chantiers de bâtiment, chantiers de travaux publics, artisans et particuliers ».
Et de poursuivre :
« La Sablière de Balagne a été créée en mars 1967 sur la commune de Lumio, au lieu-dit Sainte-Restitude (bord de mer) par l’actuel gérant Pierre Munier. Elle s’est ensuite déplacée dans la zone industrielle de Calvi. La société exploitait des matériaux alluvionnaires de la Figarella.
L’extraction a été transférée vers le site actuel en 1991 avec transport vers Calvi pour le traitement du marinage issu de l’abattage en roche massive (conformément aux préconisations nationales). Nous avons obtenu en 1996 un arrêté préfectoral pour une autorisation regroupant l’extraction et le traitement (échéance avril 2016). L’installation primaire et secondaire a été déplacée en 1997 et occupe le premier site d’extraction réaménagé sous forme de gradins entièrement reboisés. L’installation tertiaire a été déplacée en 1998 pour obtenir enfin une fabrication globale et harmonisée.
Nous venons d’obtenir une autorisation de renouvellement et d’extension par arrêté préfectoral du 26/09/13 pour une durée de 5 ans, modifié par arrêté préfectoral du 26/09/2014 (30 ans) après avis favorable du CNPN (Conseil national de protection de la nature) et arrêté préfectoral du 4 avril 2014 de dérogation d’enlèvement d’espèces végétales protégées.
La surface du périmètre d’autorisation est passée de 16 hectares à 28 hectares.
L’exploitation du site se fait en « dent creuse » de manière à limiter l’impact visuel de l’exploitation ».
Les différentes étapes d’exploitation
Valérie Mercuri détaille les principales étapes d’exploitation : Décapage des stériles éventuels recouvrant le gisement , extraction à ciel ouvert s’effectuant par foration de trous et minage pour abattage de la roche à l’explosif sur les fronts de taille, déplacement des matériaux :(le marinage abattu est repris par une pelle qui charge des dumpers alimentant la trémie primaire), traitement des matériaux dans une installation de concassage, criblage et lavage avec système de recyclage des eaux de process.
Les installations sont équipées de dispositifs anti-poussières, ainsi que les pistes. Le matériel d’exploitation comprend une foreuse, quatre pelles dont trois équipées de marteau brise-roche (une réservée à l’atelier «pierres à bâtir»), deux dumpers, deux chargeurs, deux camions poids-lourds (livraisons), un chariot élévateur, une grue de levage.
Les particularités du site
Une importante réserve naturelle d’eau (environ 60000m3) en fond de fouille (mise à la disposition de la SDIS) et 6000m3 dans le bassin de rétention (point haut du site). Un aménagement paysager dès l’entrée du site, un souci permanent d’intégration et de préservation de la biodiversité.
Un suivi écologique, des mesures d’évitement et de réduction d’impact, des transferts de populations végétales protégées, informations et compte-rendu scientifiques à la DREAL.
Mieux appréhender une étude environnementale
« Les étudiants concernés par cette visite préparent une licence « Eau – Environnement » et celle-ci est intégrée dans le cadre de leur enseignement de 20 heures en Géologie, où leur est expliqué quelles sont les notions en outils et géologie qui peuvent leur permettre de mieux appréhender une étude environnementale (paysage géologique, altération, transport…)
Ces étudiants n’ont pour la plupart jamais vu de carrière et ne connaissent ni son fonctionnement, ni l’application des règles environnementales » précise en conclusion l’une des responsables du groupe.
C’est Valérie Mercuri qui a accueilli avec ses collaborateurs les étudiants et leurs enseignants et accompagnateurs.
Avant la visite détaillée du site, Valérie Mercuri a expliqué que la société employait près d’une vingtaine de personnes et que la carrière de roche massive était engagée dans la Charte Environnement des Industries de carrières ‘démarche de progrès environnemental)
« L’activité de la Sablière de Balagne consiste à extraire de la (granite), concassage, calibrage, criblage et lavage, atelier pierres à bâtir calibrées.
Notre production est de 350 000 tonnes maximum ou 300 000 tonnes en moyenne par an.
La destination et usage des produits est réservée aux centrales à béton, usine de préfabrication, poste d’enrobage, Aménagement de voies ferrées, chantiers de bâtiment, chantiers de travaux publics, artisans et particuliers ».
Et de poursuivre :
« La Sablière de Balagne a été créée en mars 1967 sur la commune de Lumio, au lieu-dit Sainte-Restitude (bord de mer) par l’actuel gérant Pierre Munier. Elle s’est ensuite déplacée dans la zone industrielle de Calvi. La société exploitait des matériaux alluvionnaires de la Figarella.
L’extraction a été transférée vers le site actuel en 1991 avec transport vers Calvi pour le traitement du marinage issu de l’abattage en roche massive (conformément aux préconisations nationales). Nous avons obtenu en 1996 un arrêté préfectoral pour une autorisation regroupant l’extraction et le traitement (échéance avril 2016). L’installation primaire et secondaire a été déplacée en 1997 et occupe le premier site d’extraction réaménagé sous forme de gradins entièrement reboisés. L’installation tertiaire a été déplacée en 1998 pour obtenir enfin une fabrication globale et harmonisée.
Nous venons d’obtenir une autorisation de renouvellement et d’extension par arrêté préfectoral du 26/09/13 pour une durée de 5 ans, modifié par arrêté préfectoral du 26/09/2014 (30 ans) après avis favorable du CNPN (Conseil national de protection de la nature) et arrêté préfectoral du 4 avril 2014 de dérogation d’enlèvement d’espèces végétales protégées.
La surface du périmètre d’autorisation est passée de 16 hectares à 28 hectares.
L’exploitation du site se fait en « dent creuse » de manière à limiter l’impact visuel de l’exploitation ».
Les différentes étapes d’exploitation
Valérie Mercuri détaille les principales étapes d’exploitation : Décapage des stériles éventuels recouvrant le gisement , extraction à ciel ouvert s’effectuant par foration de trous et minage pour abattage de la roche à l’explosif sur les fronts de taille, déplacement des matériaux :(le marinage abattu est repris par une pelle qui charge des dumpers alimentant la trémie primaire), traitement des matériaux dans une installation de concassage, criblage et lavage avec système de recyclage des eaux de process.
Les installations sont équipées de dispositifs anti-poussières, ainsi que les pistes. Le matériel d’exploitation comprend une foreuse, quatre pelles dont trois équipées de marteau brise-roche (une réservée à l’atelier «pierres à bâtir»), deux dumpers, deux chargeurs, deux camions poids-lourds (livraisons), un chariot élévateur, une grue de levage.
Les particularités du site
Une importante réserve naturelle d’eau (environ 60000m3) en fond de fouille (mise à la disposition de la SDIS) et 6000m3 dans le bassin de rétention (point haut du site). Un aménagement paysager dès l’entrée du site, un souci permanent d’intégration et de préservation de la biodiversité.
Un suivi écologique, des mesures d’évitement et de réduction d’impact, des transferts de populations végétales protégées, informations et compte-rendu scientifiques à la DREAL.
Mieux appréhender une étude environnementale
« Les étudiants concernés par cette visite préparent une licence « Eau – Environnement » et celle-ci est intégrée dans le cadre de leur enseignement de 20 heures en Géologie, où leur est expliqué quelles sont les notions en outils et géologie qui peuvent leur permettre de mieux appréhender une étude environnementale (paysage géologique, altération, transport…)
Ces étudiants n’ont pour la plupart jamais vu de carrière et ne connaissent ni son fonctionnement, ni l’application des règles environnementales » précise en conclusion l’une des responsables du groupe.