"Nous sommes là aujourd'hui pour dénoncer une nouvelle fois, un acharnement judiciaire à notre encontre et de militants nationalistes, une énième fois on paye le prix fort pour notre engagement politique"
Dès le première phrase; le ton de la conférence de presse était donné/
"Voilà qu'après des peines de réclusion criminelle que nous avons effectué pour la plupart d'entre nous en France loin des nôtres, après des conditionnelles effectuées avec beaucoup de contraintes pour arriver à une libération définitive sous certaines conditions juridiques et financières comme verser chaque mois depuis maintenant plusieurs années à la hauteur de nos revenus respectifs, pour le fonds de garantie des parties civiles, après, et encore, avoir été jugé il n'y a pas si longtemps que ça, pour notre refus de se soumettre au FIJAIT, dont la suite judiciaire est défavorable, voilà donc maintenant que nous recevons en simple courrier, une condamnation pécuniaire qui nous fut infligée lors de notre procès d'assises le 1er avril 2010, voilà 8 ans, la somme de 58 000 euro à régler sous trente jours, sous peines et menaces de saisies de biens etc..."
Jean-Marc Dominici et Patrice Lepidi cela ne fait aucun doute : "Il faut croire qu'en France, le français moyen se lève chaque matin avec 58 000 euro sous ses draps... c'est bien connu.
S'il n'y a pas là, une volonté de nous mettre en pression psychologique supplémentaire, ça y ressemble en tout cas, car la direction générale des finances publiques, Trésorerie de Paris, Amendes 1ère division, aurait pu dire, vous avez 24 heures pour régler cette somme cela aurait été la même chose.
Ce service étant lié au ministère des Finances, peut-être, et sûrement, nous dira t-on, que l'Etat n'est aucunement responsable de cela, que celui-ci ne s'immisce pas dans les affaires de ce ministère, comme il nous le dit souvent qu'il ne s'immisce pas dans celui de la justice et de l'intérieur... On finira quand même par en douter"/
Pourtant tous deux pensaient avoir fait ce qu'il fallait pour éviter pareille mésaventure. "Sachant que lors de notre libération nous avions négocié avec les services sociaux de la pénitentiaire qui faisait le relais avec eux, que nous étions prêts à verser chaque mois une indemnité à la hauteur de nos moyens comme nous le faisons pour le fond de garantie des parties civiles, voyant la posture que ce ministère prend, nous pensons, à raison qu'il y a une volonté de l'Etat et de ses conseillers de nous enfoncer chaque jour un peu plus... Ne serait-ce pas une vengeance d'Etat,?"
Et pour Dominici et Lepidi, "il ne pourra y avoir de solution que politique, cette condamnation civile rentre dans le demande qu'à voté notre peuple sur l'amnistie."
" Nous appelons nos élus à prendre en compte ce problème qui vient s'additionner aux autres d'en faire écho à Paris, et nous disons à cet Etat des Finances que nous sommes prêts à négocier à la mesure de nos moyens avec le bon sens comme nous l'avons fait dans le passé en attendant une solution globale du problème corse."
Enfin ils préviennent : "D'aucune façon nous nous laisserons dépouiller. Toute provocation dans ce sens serait vouée à l'échec."