Martine Bedin (racines figarellaises) est architecte et designer. Née en 1957, elle a été l’un des membres fondateurs du groupe Memphis à Milan, en 1981. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et d’acquisitions dans les musées ou les collections particulières, ainsi que de diverses publications en France et en Italie. Elle enseigne le design depuis plus de trente ans, en France et en Italie, et a créé en 2004 l’Observatoire Européen de l’Objet. Elle enseigne aujourd’hui le dessin à l’école Camondo, à Paris.
Claude Eveno est lui cinéaste, urbaniste et écrivain. Né en 1945, il a créé, dans les années 1980, « Les Cahiers du CCI », revue de design et d’architecture du Centre Pompidou, et dirigé les études à l’Ensci, la principale école de design française, pendant les années 2000. Il a aussi enseigné à l’École de la Nature et du Paysage à Blois, jusqu’en 2013, et publié des essais sur l’architecture, la ville et le paysage.
Ce livre est partie d’une correspondance entre ces deux personnes. Martine et Claude se sont rencontrés voilà quelques années lors d’un jury dans une école de design. « Ca m’a intéressé dès lors de suivre son travail » souligne C.Eveno. « On a eu des discussions récurrentes sur ce métier, des questions esthétiques, techniques mais aussi éthiques et morales. Et ce livre est le fruit de nos échanges ». « C’est aussi une réflexion sur la création du métier de designer qui est très récent » précise encore M.Bedin.
Dans cet ouvrage, ils sont tour à tour nostalgiques ou critiques mais toujours pertinents et reviennent sur ce que le design est et a été pour eux ces dernières décennies.
« Pourquoi ne peut-on plus ouvrir complètement les fenêtres arrière des voitures et rouler les cheveux au vent sous un soleil de plomb ? Pourquoi les objets intelligents nous parlent-ils comme si on était des idiots ? Pourquoi le design est-il maintenant élémentaire ? Pourquoi les designers ne refusent-ils jamais un projet de design industriel ? » interroge Martine Bedin.
« Qu’y avait-il, qu’il n’y a plus, au tout début des années 1980 ? Un sentiment de liberté, une fantaisie constante, le bonheur inscrit à l’ordre du jour en s’appuyant sur un désordre domestique, un lampadaire à roulettes qui file sur le parquet, des étagères qui se couchent au pied d’un mur… la vie heureuse des choses pour la vie heureuse des gens. » complète Claude Eveno.
CNI a rencontré les auteurs…
Claude Eveno est lui cinéaste, urbaniste et écrivain. Né en 1945, il a créé, dans les années 1980, « Les Cahiers du CCI », revue de design et d’architecture du Centre Pompidou, et dirigé les études à l’Ensci, la principale école de design française, pendant les années 2000. Il a aussi enseigné à l’École de la Nature et du Paysage à Blois, jusqu’en 2013, et publié des essais sur l’architecture, la ville et le paysage.
Ce livre est partie d’une correspondance entre ces deux personnes. Martine et Claude se sont rencontrés voilà quelques années lors d’un jury dans une école de design. « Ca m’a intéressé dès lors de suivre son travail » souligne C.Eveno. « On a eu des discussions récurrentes sur ce métier, des questions esthétiques, techniques mais aussi éthiques et morales. Et ce livre est le fruit de nos échanges ». « C’est aussi une réflexion sur la création du métier de designer qui est très récent » précise encore M.Bedin.
Dans cet ouvrage, ils sont tour à tour nostalgiques ou critiques mais toujours pertinents et reviennent sur ce que le design est et a été pour eux ces dernières décennies.
« Pourquoi ne peut-on plus ouvrir complètement les fenêtres arrière des voitures et rouler les cheveux au vent sous un soleil de plomb ? Pourquoi les objets intelligents nous parlent-ils comme si on était des idiots ? Pourquoi le design est-il maintenant élémentaire ? Pourquoi les designers ne refusent-ils jamais un projet de design industriel ? » interroge Martine Bedin.
« Qu’y avait-il, qu’il n’y a plus, au tout début des années 1980 ? Un sentiment de liberté, une fantaisie constante, le bonheur inscrit à l’ordre du jour en s’appuyant sur un désordre domestique, un lampadaire à roulettes qui file sur le parquet, des étagères qui se couchent au pied d’un mur… la vie heureuse des choses pour la vie heureuse des gens. » complète Claude Eveno.
CNI a rencontré les auteurs…