Dr Eric Simoni, tête de liste d’ « Un’alba nova per Bastia », candidat à l'élection municipale de Bastia.
- Pourquoi avez-vous décidé de mettre en avant la jeunesse ?
- La jeunesse corse occupe une place de choix, elle est en tête de notre liste de façon à bien montrer que nous misons sur elle, qu’elle est l’avenir de ce pays. Elle n’est pas une posture, pas une présence alibi. Elle est aux responsabilités dans notre démarche.
- Comment définissez-vous votre liste ?
- Elle s’inscrit dans la démarche politique portée par Corsica Libera à l’Assemblée de Corse (CTC). Elle est le reflet d’un Bastia qui nous ressemble. C’est, en même temps, une liste largement ouverte sur la société bastiaise et formée d’un échantillon représentatif de la population dans toutes ses couches sociales avec des compétences diverses et tous les corps de métiers. Elle comporte, aussi, des militants de toujours, des gens qui encadrent la démarche et d’autres qui portent la mémoire de notre mouvement et son avenir.
- Vous revenez, actualité oblige, sur le port de la Carbonite. Peut-on dire qu’il est le phare de votre contestation du programme de l’équipe sortante ?
- Si l’on se réfère à l’actualité récente, le port de la Carbonite est vraiment le projet sur lequel est engagé l’avenir de Bastia. Pas dans 15 ou 20 ans, mais immédiatement ! La situation du port de commerce va impacter immédiatement le projet d’urbanisme et le projet de circulation et de stationnement de la ville.
- Vous déclarez que ce port est une hérésie. Pour quelles raisons ?
- Le port de la Carbonite ne correspond à aucun besoin réel. C’est un dossier sur lequel on a, depuis le début, menti aux Bastiais et aux Corses en termes de coût, de retentissement environnemental et de pertinence économique. Ce projet aura un coût social. On ne sait pas comment il sera financé. L’exercice de funambule fait par Paul Giacobbi, qui est venu en renfort de Jean Zuccarelli expliquer son financement, est véritablement dérisoire ! Cela prouve bien qu’ils sont à court d’arguments. Nous allons enfoncer le clou. Nous sommes les seuls recours qu’ont les Bastiais pour que ce projet ne se fasse pas. Le vote utile au 1er tour du scrutin est celui d’Un’alba nova per Bastia, nous pèserons, ainsi, dans la balance pour faire échouer ce projet.
- Pourquoi affirmez-vous que l’équipe Zuccarelli ment aux Bastiais sur tous les points ?
- Parce que c’est vrai ! On a commencé à mentir aux Bastiais sur le coût du port. On leur a dit qu’il coûterait entre 200 et 230 millions €. Ce montant visait à rendre le projet comparable à celui d’un projet alternatif qui était proposé à ce coût-là. C’était un mensonge éhonté puisque la municipalité savait très bien, depuis le début, nous l’avions dit, que ce projet coûterait beaucoup plus cher. Ensuite, elle fait croire aux Bastiais que le problème environnemental est réglé. C’est un 2ème mensonge.
- Le problème n’est-il pas réglé ?
- Non ! La destruction de 70 hectares de posidonie va poser un problème, même par rapport à l’Europe. La dérogation obtenue l’a été sur la base d’un rapport qui est faux ! Avec des attendus faux ! Ces attendus partent du principe qu’on ne peut rien faire ailleurs et qu’il faut, donc, construire le port là, ce qui est faux ! On a encore menti aux gens en disant que ce projet aurait des répercutions économiques bénéfiques pour la Corse. C’est un 3ème mensonge ! On mise sur l’hyper-saisonnalité, on se base sur des projections d’augmentation du trafic qui, en 7 ans, n’ont jamais eu lieu. Tous les arguments mis en avant pour vanter les mérites de ce projet sont des mensonges !
- Ne craignez-vous pas de mener, contre le port de la Carbonite, un combat perdu d’avance ?
- Non ! Cette bataille vaut la peine d’être menée. Les seules batailles, qu’on ne gagne pas, sont celles que l’on ne mène pas ! Nous avons fait reculer, naguère, cette municipalité lorsqu’elle voulait donner l’affermage de l’eau à un groupe privé, Vivendi. Nous avons fait reculer François Tatti lorsqu’il voulait être l’homme de l’incinérateur. Nous lui disons aujourd’hui : « Ne soyez pas l’homme de la Carbonite ! ».
- Depuis quelques jours, la campagne électorale est secouée par des polémiques sur les éventuelles alliances du 2nd tour. Quelle est votre position ?
- Elle a toujours été claire. Nous avons des objectifs et un discours nets et tranchés sur tous les sujets. Nous pensons que pour le 2nd tour, il faut pratiquer une convergence forte, d’abord, avec l’autre courant du nationalisme et, ensuite, éventuellement, s’ouvrir à d’autres forces sans renier, en rien, tout ce que nous portons. C’est très exactement notre position depuis le début et c’est la position que nous continuerons à défendre.
- Envisagez-vous une alliance, même avec François Tatti, avec qui vous avez de nombreux points de désaccord, notamment sur le port de la Carbonite ?
- Le plus important, c’est que la convergence s’opère pour mettre le mouvement national au centre de toutes les discussions. Une fois ceci acquis, le mouvement pourra s’ouvrir sur d’autres personnes, sur d’autres acteurs. Pour faire tomber la citadelle bastiaise, il faudra être nombreux et trouver des voies d’ouverture sur des bases programmatiques claires qui passent, aussi, par une discussion sur ce projet néfaste de port de la Carbonite. C’est sans appel !
Propos recueillis par Nicole MARI
- La jeunesse corse occupe une place de choix, elle est en tête de notre liste de façon à bien montrer que nous misons sur elle, qu’elle est l’avenir de ce pays. Elle n’est pas une posture, pas une présence alibi. Elle est aux responsabilités dans notre démarche.
- Comment définissez-vous votre liste ?
- Elle s’inscrit dans la démarche politique portée par Corsica Libera à l’Assemblée de Corse (CTC). Elle est le reflet d’un Bastia qui nous ressemble. C’est, en même temps, une liste largement ouverte sur la société bastiaise et formée d’un échantillon représentatif de la population dans toutes ses couches sociales avec des compétences diverses et tous les corps de métiers. Elle comporte, aussi, des militants de toujours, des gens qui encadrent la démarche et d’autres qui portent la mémoire de notre mouvement et son avenir.
- Vous revenez, actualité oblige, sur le port de la Carbonite. Peut-on dire qu’il est le phare de votre contestation du programme de l’équipe sortante ?
- Si l’on se réfère à l’actualité récente, le port de la Carbonite est vraiment le projet sur lequel est engagé l’avenir de Bastia. Pas dans 15 ou 20 ans, mais immédiatement ! La situation du port de commerce va impacter immédiatement le projet d’urbanisme et le projet de circulation et de stationnement de la ville.
- Vous déclarez que ce port est une hérésie. Pour quelles raisons ?
- Le port de la Carbonite ne correspond à aucun besoin réel. C’est un dossier sur lequel on a, depuis le début, menti aux Bastiais et aux Corses en termes de coût, de retentissement environnemental et de pertinence économique. Ce projet aura un coût social. On ne sait pas comment il sera financé. L’exercice de funambule fait par Paul Giacobbi, qui est venu en renfort de Jean Zuccarelli expliquer son financement, est véritablement dérisoire ! Cela prouve bien qu’ils sont à court d’arguments. Nous allons enfoncer le clou. Nous sommes les seuls recours qu’ont les Bastiais pour que ce projet ne se fasse pas. Le vote utile au 1er tour du scrutin est celui d’Un’alba nova per Bastia, nous pèserons, ainsi, dans la balance pour faire échouer ce projet.
- Pourquoi affirmez-vous que l’équipe Zuccarelli ment aux Bastiais sur tous les points ?
- Parce que c’est vrai ! On a commencé à mentir aux Bastiais sur le coût du port. On leur a dit qu’il coûterait entre 200 et 230 millions €. Ce montant visait à rendre le projet comparable à celui d’un projet alternatif qui était proposé à ce coût-là. C’était un mensonge éhonté puisque la municipalité savait très bien, depuis le début, nous l’avions dit, que ce projet coûterait beaucoup plus cher. Ensuite, elle fait croire aux Bastiais que le problème environnemental est réglé. C’est un 2ème mensonge.
- Le problème n’est-il pas réglé ?
- Non ! La destruction de 70 hectares de posidonie va poser un problème, même par rapport à l’Europe. La dérogation obtenue l’a été sur la base d’un rapport qui est faux ! Avec des attendus faux ! Ces attendus partent du principe qu’on ne peut rien faire ailleurs et qu’il faut, donc, construire le port là, ce qui est faux ! On a encore menti aux gens en disant que ce projet aurait des répercutions économiques bénéfiques pour la Corse. C’est un 3ème mensonge ! On mise sur l’hyper-saisonnalité, on se base sur des projections d’augmentation du trafic qui, en 7 ans, n’ont jamais eu lieu. Tous les arguments mis en avant pour vanter les mérites de ce projet sont des mensonges !
- Ne craignez-vous pas de mener, contre le port de la Carbonite, un combat perdu d’avance ?
- Non ! Cette bataille vaut la peine d’être menée. Les seules batailles, qu’on ne gagne pas, sont celles que l’on ne mène pas ! Nous avons fait reculer, naguère, cette municipalité lorsqu’elle voulait donner l’affermage de l’eau à un groupe privé, Vivendi. Nous avons fait reculer François Tatti lorsqu’il voulait être l’homme de l’incinérateur. Nous lui disons aujourd’hui : « Ne soyez pas l’homme de la Carbonite ! ».
- Depuis quelques jours, la campagne électorale est secouée par des polémiques sur les éventuelles alliances du 2nd tour. Quelle est votre position ?
- Elle a toujours été claire. Nous avons des objectifs et un discours nets et tranchés sur tous les sujets. Nous pensons que pour le 2nd tour, il faut pratiquer une convergence forte, d’abord, avec l’autre courant du nationalisme et, ensuite, éventuellement, s’ouvrir à d’autres forces sans renier, en rien, tout ce que nous portons. C’est très exactement notre position depuis le début et c’est la position que nous continuerons à défendre.
- Envisagez-vous une alliance, même avec François Tatti, avec qui vous avez de nombreux points de désaccord, notamment sur le port de la Carbonite ?
- Le plus important, c’est que la convergence s’opère pour mettre le mouvement national au centre de toutes les discussions. Une fois ceci acquis, le mouvement pourra s’ouvrir sur d’autres personnes, sur d’autres acteurs. Pour faire tomber la citadelle bastiaise, il faudra être nombreux et trouver des voies d’ouverture sur des bases programmatiques claires qui passent, aussi, par une discussion sur ce projet néfaste de port de la Carbonite. C’est sans appel !
Propos recueillis par Nicole MARI
Le Dr Eric Simoni tire à boulets rouge sur la gestion de Bastia par l'équipe zuccarelliste. Extraits choisis.
La liste « Un’alba nova per Bastia » conduite par le Dr Eric Simoni
1 Simoni Eric - 52 ans - Médecin
2 Geronimi Josépha - 25 ans - Etudiante
3 Penciolelli Pierre Louis - 48 ans - Cadre CFC
4 Stagnara Léa - 62 ans - Retraitée
5 Crastuccio Bastien - 29 ans - Etancheur
6 Sicurani Culomba -19 ans - Etudiante
7 Bonci Vincent - 59 ans - Agent commercial
8 Nicoli Ferrarini Gaëlle - 26 ans - sans emploi
9 Andreucetti René - 54 ans - Agent Territorial - militant culturel
10 Rotily Forcioli Marie-Thérèse - 60 ans - Clerc de notaire
11 Giannini Alain - 64 ans - Retraité
12 Dianoux Stefani Marie Dominique - 57 ans - Kinésithérapeute
13 Dominici Jean Claude - 66 ans - Médecin
14 Carmassi Pancrazi Marie Thérèse - 60 ans - sans profession
15 Pistorozzi Freddy - 45 ans - Commercial
16 Limarola Nicole - 54 ans - Membre fondateur de l’APC Haute Corse
17 Pesce Thierry - 48 ans - Agent Chronopost - militant culturel
18 Petrignani Jacky - 63 ans - Retraitée
19 Gandolfi Ghjuvan Francescu - 26 ans - Artisan maçon
20 Maestracci Michèle - 53 ans - Enseignante
21 Filippi Antone - 62 ans - Cummerciante - Pueta e scrivanu in lingua corsa.
22 Perfetti Françoise - 60 ans - Retraitée
23 Albertini Francis - 61ans - Electricien, Gérant SARL.
24 Terpeau Berti Dominique - 66 ans - Retraitée
25 Leonetti Francis - 62 ans - Gérant d’auto école
26 Boutelet Garibaldi Marie Thérèse - 58 ans - sans emploi.
27 Pancrazi Jean Michel - 46 ans - Chercheur
28 Paba Muriel - 36 ans - Commerçante
29 Papi Stéphane – 43 ans - Agent de maîtrise
30 Albertini Jacqueline - 54 ans - Aide soignante rééducation fonctionnelle
31 Draghi Jean Louis - 62 ans - Cadre de la Poste - Retraité
32 Agostini Lucia - 62 ans - Artisan
33 Taviani Angeot - 41 ans - Chauffeur de car
34 Morini Françoise - 45 ans - Commerçante
35 Sbraggia Stéphane - 42 ans - Agent de train CFC
36 Casanova Patricia - 56 ans - sans emploi
37 Biondi Eugène - 56 ans - Chef d’équipe réseau électrique
38 Ledortz Marie Christine - 55 ans - Fonctionnaire
39 Manaut Frédéric - 28 ans - Professeur langue et culture corse - militant culturel
40 Pieri Julia - 24 ans - Employée de Commerce
41 Cacciari Saveriu - 33 ans - Gérant de société
42 Prosperi Rosa - 53 ans - Avocat
43 Talamoni Jean Guy - 53 ans - Conseiller territorial - Avocat