Les écoles immersives en langue corse de Biguglia et Bastia seront fin prêtes pour la rentrée 2021.
Ghjiseppu Turchini, presidente di l’Associu Scola Corsa en a fait l'annonce ce dimanche matin à Biguglia en présence du député européen François Alfonsi, du maire de Biguglia, Jean-Charles Giabiconi, des présidents des sections de Scola Corsa di Bastia, Pasquale Castellani, et di Biguglia, Alanu Gherardi, ainsi que plusieurs personnalités impliquées dans le développement de a lingua nustrale.
Ghjiseppu Turchini a rappelé que le réseau qui se met en place est appelé à se développer pour constituer une "véritable filière d'enseignement immersif, de la maternelle au baccalauréat".
En attendant ce développement, il est bon de savoir que de "nombreux enfants sont, d'ores et déjà, inscrits sur les deux premières écoles dans des classes de maternelle de premier et deuxième niveaux avec donc des enfants de 3 et 4 ans qui seront encadrées par 3 enseignants et 2 ATSEM.
Le président de Scola Corsa a aussi rappelé que l'asociu a "inscrit son projet dans le droit fil des expériences positives enregistres au Pays Basque et en Bretagne" et que "la pédagogie de ces écoles est celle de l'immersion totale de la maternelle à la CP puis une introduction progressive de l'apprentissage du français à compter du CE1."
Et les résultats obtenus sont probants : acquisition de la langue minoritaire de façon active, maîtrise de la langue française - "lors des tests de l'Education Nationale, les compétences des enfants des écoles immersives ont été jugées meilleures que celles du cursus monolingue" - et l'excellence de la filière est aussi attestée au collège, au lycée par les résultats aux examens et notamment au baccalauréat : les lycées Diwan de Carhaix en Bretagne et Seaska de Bayonne au Pays Basque, ont été souvent classés numéros 1 en France.
Ghjiseppu Turchini a encore développé les différences principales avec les filières de l'Education Nationale mais aussi rappelé ce qu'était le modèle Scola Corsa : enseignement associatif, laïc et gratuit et adhésion au réseau Eskolim dont il est désormais la sixième branche et qui a construit son développement sur la base de la contractualisation avec l'Etat telle qu'elle est prévue par les textes en vigueur.
"Cette contractualisation peut intervenir au terme d'une période probatoire (3 ans) mais durant cette période probatoire, la charge budgétaire va être très lourde. C'est la raison pour laquelle nous nous nous tournons vers nos soutiens afin qu'ils nous aident à franchir ce cap" a souligné le président de Scola Corsa en n'omettant pas de signaler que "le grand public pourra sous peu rejoindre une démarche de crowfunding".
Les personnes souhaitant apporter un soutien plus pérenne, les entreprises et les communes seront également sollicitées pour compléter la mise en œuvre du projet qui bénéficiera du soutien juridique et financier de la Collectivité de Corse.
Mais on peut aussi adhérer à Scola Corsa parce que, ainsi que le rappelle Ghjiseppu Turchini, "le succès de ces premières ouvertures d'écoles en Corse, y compris en terme d'adhésion populaire, est capital pour la suite de la structuration de la filière".
Alanu Gherardi et Pasquale Castellani nous parlent plus longuement des deux premières écoles dans notre vidéo.
Ghjiseppu Turchini, presidente di l’Associu Scola Corsa en a fait l'annonce ce dimanche matin à Biguglia en présence du député européen François Alfonsi, du maire de Biguglia, Jean-Charles Giabiconi, des présidents des sections de Scola Corsa di Bastia, Pasquale Castellani, et di Biguglia, Alanu Gherardi, ainsi que plusieurs personnalités impliquées dans le développement de a lingua nustrale.
Ghjiseppu Turchini a rappelé que le réseau qui se met en place est appelé à se développer pour constituer une "véritable filière d'enseignement immersif, de la maternelle au baccalauréat".
En attendant ce développement, il est bon de savoir que de "nombreux enfants sont, d'ores et déjà, inscrits sur les deux premières écoles dans des classes de maternelle de premier et deuxième niveaux avec donc des enfants de 3 et 4 ans qui seront encadrées par 3 enseignants et 2 ATSEM.
Le président de Scola Corsa a aussi rappelé que l'asociu a "inscrit son projet dans le droit fil des expériences positives enregistres au Pays Basque et en Bretagne" et que "la pédagogie de ces écoles est celle de l'immersion totale de la maternelle à la CP puis une introduction progressive de l'apprentissage du français à compter du CE1."
Et les résultats obtenus sont probants : acquisition de la langue minoritaire de façon active, maîtrise de la langue française - "lors des tests de l'Education Nationale, les compétences des enfants des écoles immersives ont été jugées meilleures que celles du cursus monolingue" - et l'excellence de la filière est aussi attestée au collège, au lycée par les résultats aux examens et notamment au baccalauréat : les lycées Diwan de Carhaix en Bretagne et Seaska de Bayonne au Pays Basque, ont été souvent classés numéros 1 en France.
Ghjiseppu Turchini a encore développé les différences principales avec les filières de l'Education Nationale mais aussi rappelé ce qu'était le modèle Scola Corsa : enseignement associatif, laïc et gratuit et adhésion au réseau Eskolim dont il est désormais la sixième branche et qui a construit son développement sur la base de la contractualisation avec l'Etat telle qu'elle est prévue par les textes en vigueur.
"Cette contractualisation peut intervenir au terme d'une période probatoire (3 ans) mais durant cette période probatoire, la charge budgétaire va être très lourde. C'est la raison pour laquelle nous nous nous tournons vers nos soutiens afin qu'ils nous aident à franchir ce cap" a souligné le président de Scola Corsa en n'omettant pas de signaler que "le grand public pourra sous peu rejoindre une démarche de crowfunding".
Les personnes souhaitant apporter un soutien plus pérenne, les entreprises et les communes seront également sollicitées pour compléter la mise en œuvre du projet qui bénéficiera du soutien juridique et financier de la Collectivité de Corse.
Mais on peut aussi adhérer à Scola Corsa parce que, ainsi que le rappelle Ghjiseppu Turchini, "le succès de ces premières ouvertures d'écoles en Corse, y compris en terme d'adhésion populaire, est capital pour la suite de la structuration de la filière".
Alanu Gherardi et Pasquale Castellani nous parlent plus longuement des deux premières écoles dans notre vidéo.