Par absence de soutien ou de solutions, elles restent trop souvent silencieuses. Grâce à un dispositif inédit, les femmes victimes de violences en Corse verront bientôt leur prise en charge globale facilitée. À l’occasion de la journée mondiale de la santé, ce lundi l’Agence Régionale de Santé Corse (ARS) a annoncé le lancement prochain de maisons des femmes-santé sur le territoire.
Alors que chaque année en France plus de 213 000 femmes sont victimes de violences conjugales, et qu’on estime qu’il existe entre 1084 cas et 1800 cas par an en Corse, pour beaucoup d’entre elles, les professionnels de santé constituent souvent le premier contact à qui elles peuvent enfin parler, être entendues et accompagnées. Face à ce constat, l’Agence Régionale de Santé Corse a souhaité inscrire l’ouverture de ces nouvelles structures dans le plan régional de santé 2023-2028. Développées aux côtés des établissements hospitaliers de l’île, ces maisons des femmes-santé joueront bientôt un rôle un rôle clef dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en offrant un cadre sécurisé et bienveillant aux victimes.
Ces structures dédiées à l’accueil, l’accompagnement et l’orientation des femmes victimes de violences permettront en effet un renforcement significatif des dispositifs existants en lien avec les professionnels et le réseau associatif du territoire, en proposant aux femmes majeures victimes de violences un accueil confidentiel et adapté à chaque situation personnelle. Une prise en charge qui passera à la fois par un accompagnement médical individualisé par des professionnels spécifiquement formés, par un soutien psychologique et social en lien étroit avec les services hospitaliers, les associations, les collectivités locales, mais aussi par un accompagnement juridique facilité par des permanences associatives d’aides aux victimes. Dans ce droit fil, les femmes victimes de violences auront la possibilité de déposer plainte directement au sein des maisons des femmes-santé, grâce à la coordination des structures hospitalières avec l’appui et la collaboration des autorités judiciaires et des forces de sécurité intérieure.
« Les maisons des femmes-santé visent à renforcer le pouvoir d’agir des femmes face aux violences et à faciliter leur accès à la justice. L’accompagnement individualisé permet aussi de renouer avec des soins souvent négligés. Ces structures pérennes se développeront en synergie avec les partenaires institutionnels et associatifs. L’ARS va encourager les établissements de santé et médico-sociaux à désigner un soignant référent violences et maltraitances », explique Marie-Hélène Lecenne, la directrice générale de l’ARS Corse en ajoutant : « Un programme de formation spécifique sera mis en place pour former chaque année des professionnels de santé garantissant l’accessibilité à ces dispositifs pour toutes les femmes, quel que soit leur lieu de résidence. Cet objectif contribuera à ancrer une culture de lutte contre les violences sexuelles et sexistes ».
Trois maisons de femmes-santé ouvriront leurs portes en Corse dans les prochaines semaines. À Ajaccio tout d’abord où dès début avril une structure sera installée au sein du centre hospitalier de la Miséricorde et mutualisera son équipe avec l’unité médico-judiciaire. Elle sera ouverte 3 jours par semaine à partir de début avril, et 5 jours par semaine à partir du 1er juin. À Bastia, la maison des femmes-santé, portée par le centre hospitalier, ouvrira pour sa part d’ici le 1er juin dans l’immeuble du Fango. Cette structure aura une mission d’animation régionale et disposera d’une équipe paramédicale renforcée et commune à l’antenne de l’UAPED et de l’UMJ. Enfin, à Porto-Vecchio, une antenne sera installée prochainement à la clinique de l’Ospedale.
Alors que chaque année en France plus de 213 000 femmes sont victimes de violences conjugales, et qu’on estime qu’il existe entre 1084 cas et 1800 cas par an en Corse, pour beaucoup d’entre elles, les professionnels de santé constituent souvent le premier contact à qui elles peuvent enfin parler, être entendues et accompagnées. Face à ce constat, l’Agence Régionale de Santé Corse a souhaité inscrire l’ouverture de ces nouvelles structures dans le plan régional de santé 2023-2028. Développées aux côtés des établissements hospitaliers de l’île, ces maisons des femmes-santé joueront bientôt un rôle un rôle clef dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en offrant un cadre sécurisé et bienveillant aux victimes.
Ces structures dédiées à l’accueil, l’accompagnement et l’orientation des femmes victimes de violences permettront en effet un renforcement significatif des dispositifs existants en lien avec les professionnels et le réseau associatif du territoire, en proposant aux femmes majeures victimes de violences un accueil confidentiel et adapté à chaque situation personnelle. Une prise en charge qui passera à la fois par un accompagnement médical individualisé par des professionnels spécifiquement formés, par un soutien psychologique et social en lien étroit avec les services hospitaliers, les associations, les collectivités locales, mais aussi par un accompagnement juridique facilité par des permanences associatives d’aides aux victimes. Dans ce droit fil, les femmes victimes de violences auront la possibilité de déposer plainte directement au sein des maisons des femmes-santé, grâce à la coordination des structures hospitalières avec l’appui et la collaboration des autorités judiciaires et des forces de sécurité intérieure.
« Les maisons des femmes-santé visent à renforcer le pouvoir d’agir des femmes face aux violences et à faciliter leur accès à la justice. L’accompagnement individualisé permet aussi de renouer avec des soins souvent négligés. Ces structures pérennes se développeront en synergie avec les partenaires institutionnels et associatifs. L’ARS va encourager les établissements de santé et médico-sociaux à désigner un soignant référent violences et maltraitances », explique Marie-Hélène Lecenne, la directrice générale de l’ARS Corse en ajoutant : « Un programme de formation spécifique sera mis en place pour former chaque année des professionnels de santé garantissant l’accessibilité à ces dispositifs pour toutes les femmes, quel que soit leur lieu de résidence. Cet objectif contribuera à ancrer une culture de lutte contre les violences sexuelles et sexistes ».
Trois maisons de femmes-santé ouvriront leurs portes en Corse dans les prochaines semaines. À Ajaccio tout d’abord où dès début avril une structure sera installée au sein du centre hospitalier de la Miséricorde et mutualisera son équipe avec l’unité médico-judiciaire. Elle sera ouverte 3 jours par semaine à partir de début avril, et 5 jours par semaine à partir du 1er juin. À Bastia, la maison des femmes-santé, portée par le centre hospitalier, ouvrira pour sa part d’ici le 1er juin dans l’immeuble du Fango. Cette structure aura une mission d’animation régionale et disposera d’une équipe paramédicale renforcée et commune à l’antenne de l’UAPED et de l’UMJ. Enfin, à Porto-Vecchio, une antenne sera installée prochainement à la clinique de l’Ospedale.