Louis Pozzo di Borgo, président de la CAB, a présenté l'avancée des travaux ce mardi 20 juillet. Crédits Photo : Pierre-Manuel Pescetti
Plus que quelques jours avant le retour du Sporting Club de Bastia en ligue 2. Le premier match contre Nîmes se jouera à domicile ce samedi 24 juillet à 15 heures à Armand-Cesari et pour l’occasion, les supporters découvriront un stade un poil plus moderne. Le reste des travaux qui devraient s’élever à 7,5 millions d’euros s’étaleront sur plusieurs années avec la couverture des tribunes Est et Ouest en 2023. Mais avant, une mise aux normes et une modernisation s’imposaient.
Un stade high-tech
Le chantier s’élevant à près de 555 000 euros a permis, par exemple, la mise en place du wifi dans tout le stade. « Environ 5 800 personnes pourront s’y connecter en même temps » précise le président de la CAB. Disponible dès samedi 24 juillet, elle permettra aux supporters de se connecter gratuitement à internet via un portail dédié.
D’autres canaux réservés au club et à la presse ont été créés pour pallier la baisse de réseau les soirs de match due au nombre de smartphones en usage.
Autres réalisations, le système de vidéosurveillance a été mis à niveau et la sonorisation a été améliorée. Fini les grésillements dans les enceintes lors de l’entrée des joueurs.
D’autres canaux réservés au club et à la presse ont été créés pour pallier la baisse de réseau les soirs de match due au nombre de smartphones en usage.
Autres réalisations, le système de vidéosurveillance a été mis à niveau et la sonorisation a été améliorée. Fini les grésillements dans les enceintes lors de l’entrée des joueurs.
Des sushis à Furiani ?
Les buvettes ont été rénovées et une nouvelle a fait son apparition. Son comptoir aux couleurs du club est flanquée des logos du brasseur Pietra. Les robinets à bière installés laissent présager une ambiance à la britannique : chope dans une main, écharpe du club dans l’autre. Mais ce qui interpelle le plus est la présence du logo My Karma. Ce restaurant japonais bien connu des Bastiais sera bien présent dans les travées du stade Armand-Cesari.
Ecrans géants et panneaux publicitaires LED
Première nouveauté visible, les panneaux LED qui longent la tribune Sud. Exit les panneaux publicitaires à l’ancienne, le numérique fait son entrée sur le terrain. Mais la plus grande nouveauté devra attendre le mois d’août.
Dès le 15, deux écrans géants de 35 mètres carrés chacun trôneront dans les angles Sud-Est et Nord-Ouest. Prévus à l’origine pour ne mesurer que 25 mètres carrés, la CAB a fait le choix de voir plus grand pour répondre au label Rugby Top 14.
L’infrastructure s’ouvre ainsi à la possibilité d’accueillir d’autres types d’évènements. « Notre ambition est de rendre Armand-Cesari accessible aux autres sports et aux évènements culturels » explique Louis Pozzo di Borgo. Deux à trois matchs de rugby professionnels par an pourraient donc se jouer à Furiani. Côté concert, il faudra attendre 2023 et la couverture des tribunes Est et Ouest avant de fouler la pelouse pour entendre ses artistes préférés.
Dès le 15, deux écrans géants de 35 mètres carrés chacun trôneront dans les angles Sud-Est et Nord-Ouest. Prévus à l’origine pour ne mesurer que 25 mètres carrés, la CAB a fait le choix de voir plus grand pour répondre au label Rugby Top 14.
L’infrastructure s’ouvre ainsi à la possibilité d’accueillir d’autres types d’évènements. « Notre ambition est de rendre Armand-Cesari accessible aux autres sports et aux évènements culturels » explique Louis Pozzo di Borgo. Deux à trois matchs de rugby professionnels par an pourraient donc se jouer à Furiani. Côté concert, il faudra attendre 2023 et la couverture des tribunes Est et Ouest avant de fouler la pelouse pour entendre ses artistes préférés.
Un nouvel éclat pour les sièges
Les sièges bleus et blancs ont perdu de leur superbe avec le temps et l’exposition au soleil. Afin de leur redonner de la couleur, nul de besoin d’en changer, cela représenterai un budget de 40 euros par siège. Les agents de la CAB leur redonnent leur éclat perdu avec ce qui semble être une astuce de grand-mère. En plein soleil, dans la tribune Ouest, un agent s’affaire avec un chalumeau. La chaleur fait ressortir les pigments ternis par le soleil.
La mauvaise surprise du PTIC
La première phase des travaux, se chiffrant à 555 000 euros, devait être financée à 80 % par l’Etat dans le cadre du PTIC (Plan de Transformation et d’Investissement pour la Corse). C’était sans compter sur le pas en arrière effectué par l’Etat il y a une semaine comme le rapporte Louis Pozzo di Borgo : « le préfet de Haute-Corse nous a annoncé que l’Etat ne financerait plus qu’à 50 %. Perdre 30 % sur 7,5 millions c’est loin d’être négligeable ». Si d’autres opérations de la CAB pâtiront de cette baisse de financement, son président rassure, « hors de question d’abandonner la modernisation d’Armand-Cesari ! ».
Lire aussi : « C’est une mascarade ! » : la CAB dénonce le recul imprévu de l’Etat dans les financements du PTIC
Peu importe les obstacles, la CAB semble déterminée à doter son territoire d’une vraie infrastructure et de faire , enfin, fructifier les millions d’euros qui sont passés dans ce stade depuis sa création en 1932.
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