« C’est une bulle de rêve, même si on sait que ça ne va pas durer tout le temps. » Manon, 16 ans, est revenue ce lundi en Corse pour vivre une deuxième croisière en deux ans. Personne ne dira qu’elle est chanceuse, parce que si la jeune fille a pu faire son retour en ce mois de juin à Porto-Vecchio, c’est parce que la maladie l’a rattrapée. Mais Manon est en rémission à nouveau, et elle a obtenu le feu vert des médecins pour revivre ces vacances qui lui ont fait tant de bien l’an dernier : « Faut le vivre à fond, et à la fin, on se dit qu’on a vaincu quelque chose, témoigne la jeune fille. Ca m’a permis de croquer encore plus la vie à pleines dents. »
"La même histoire"
Rayonnante, elle montre son impatience de retourner sur l’un des voiliers et de faire connaissance avec ses nouveaux copains de croisière, « des enfants qui ont la même histoire que moi. Il faut savoir qu’on se sent tous un peu seuls dans la vie de tous les jours, alors sur les bateaux, on se comprend, on s’entraide, car on a vécu des choses difficiles. »
En ce lundi après-midi à Porto-Vecchio,, les enfants arrivés le matin en avion, profitent d’un goûter sur la capitainerie du port, offert par la municipalité porto-vecchiaise. « On va partir sur une île », croit savoir Capucine qui a entendu parler des Lavezzi. « En Corse, les eaux sont paradisiaques », s’émerveille Mila. Matéo a deux objectifs : « Me baigner et voir des dauphins ! » La mer, c’est bien beau, mais Bintou espère avant tout... « faire du shopping ! » Peut-être à son arrivée à Ajaccio, le 25 juin, après avoir jeté l’ancre à Bonifacio, Roccapina ou Propriano.
"Course contre la montre"
Ces instants de bonheur inestimables, ils les doivent à l’association Rêve d’enfance, créée en 2001 à l’initiative des étudiants d’HEC Paris. Et d’année en année, chaque promotion de la prestigieuse école de commerce a mis un point d’honneur à rendre cette aventure possible. « C’est une course contre la montre, car on s’engage auprès des enfants et de leurs familles, sans avoir la certitude de réunir les fonds », note Kevan Jaber, l’étudiant qui a été élu président cette année. « On perçoit une subvention d’HEC et on a le même partenaire financier chaque année, le cabinet de conseil financier Accuracy, mais on doit encore chercher d’autres financements pour boucler notre budget. »
Une fois en Corse, Rêve d’enfance peut aussi compter sur l’appui de la Ligue contre le cancer, qui joue de son influence pour exonérer de droits portuaires les six voiliers loués en Sardaigne pour ces dix jours de croisière. Sur les voiliers, les jeunes sont encadrés par quinze étudiants d’HEC, mais aussi par quatre médecins internes et deux infirmières. Pour Kevan Jaber, la mise en œuvre de ce projet, « c’est du management. Nous étudiants, ça nous donne l’espoir de ne pas faire plus tard un métier purement déconnecté du monde, et d’avoir au contraire un impact humain sur les personnes qui nous entourent. » Quant aux enfants, leur espoir, c’est de pouvoir un jour larguer les amarres avec le cancer.
Pour faire un don, rendez-vous sur le site de Rêve d'Enfance.
"La même histoire"
Rayonnante, elle montre son impatience de retourner sur l’un des voiliers et de faire connaissance avec ses nouveaux copains de croisière, « des enfants qui ont la même histoire que moi. Il faut savoir qu’on se sent tous un peu seuls dans la vie de tous les jours, alors sur les bateaux, on se comprend, on s’entraide, car on a vécu des choses difficiles. »
En ce lundi après-midi à Porto-Vecchio,, les enfants arrivés le matin en avion, profitent d’un goûter sur la capitainerie du port, offert par la municipalité porto-vecchiaise. « On va partir sur une île », croit savoir Capucine qui a entendu parler des Lavezzi. « En Corse, les eaux sont paradisiaques », s’émerveille Mila. Matéo a deux objectifs : « Me baigner et voir des dauphins ! » La mer, c’est bien beau, mais Bintou espère avant tout... « faire du shopping ! » Peut-être à son arrivée à Ajaccio, le 25 juin, après avoir jeté l’ancre à Bonifacio, Roccapina ou Propriano.
"Course contre la montre"
Ces instants de bonheur inestimables, ils les doivent à l’association Rêve d’enfance, créée en 2001 à l’initiative des étudiants d’HEC Paris. Et d’année en année, chaque promotion de la prestigieuse école de commerce a mis un point d’honneur à rendre cette aventure possible. « C’est une course contre la montre, car on s’engage auprès des enfants et de leurs familles, sans avoir la certitude de réunir les fonds », note Kevan Jaber, l’étudiant qui a été élu président cette année. « On perçoit une subvention d’HEC et on a le même partenaire financier chaque année, le cabinet de conseil financier Accuracy, mais on doit encore chercher d’autres financements pour boucler notre budget. »
Une fois en Corse, Rêve d’enfance peut aussi compter sur l’appui de la Ligue contre le cancer, qui joue de son influence pour exonérer de droits portuaires les six voiliers loués en Sardaigne pour ces dix jours de croisière. Sur les voiliers, les jeunes sont encadrés par quinze étudiants d’HEC, mais aussi par quatre médecins internes et deux infirmières. Pour Kevan Jaber, la mise en œuvre de ce projet, « c’est du management. Nous étudiants, ça nous donne l’espoir de ne pas faire plus tard un métier purement déconnecté du monde, et d’avoir au contraire un impact humain sur les personnes qui nous entourent. » Quant aux enfants, leur espoir, c’est de pouvoir un jour larguer les amarres avec le cancer.
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