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Trois des 27 prévenus renvoyés devant le tribunal de Marseille pour le blanchiment international des fonds du gang criminel du "Petit Bar" ont été jugés dans des procédures de plaider coupable, selon les décisions de justice consultées lundi par l'AFP. Ces trois personnes ont reconnu les faits qui leurs étaient reprochés et accepté les peines proposées par le procureur de la République, en amont du procès qui doit s'ouvrir lundi 24 février devant le tribunal correctionnel de Marseille.
Poursuivi notamment pour blanchiment aggravé et non justification de ressources, une proche de Pascal Porri, considéré par les autorités comme l'un des bras droits du chef du "Petit Bar", a été condamnée le 6 janvier à 10 mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende, deux ans d'inéligibilité, deux ans d'interdiction d'exercer une fonction publique et la confiscation des scellés dont plus de 11.000 euros, des sacs de marques de luxe ainsi que plusieurs téléphones et ordinateurs.
Poursuivi notamment pour blanchiment en bande organisée, Thierry Luksenberg, un apporteur d'affaires de 68 ans, a été condamné le 12 décembre à deux ans de prison dont 15 mois avec un sursis probatoire de 3 ans, à une amende de 180.000 euros et à cinq ans d'inéligibilité ainsi qu'à la confiscation d'une partie des scellés contenant notamment des montres de luxe, des téléphones, des ordinateurs et 9.800 euros d'argent liquide.
Il est notamment reconnu coupable d'avoir fait "l'interface avec des sociétés chinoises" permettant "de donner, via des fausses factures, une apparence de causalité aux virements de fonds".
Enfin, Zhongsheng Zhang, un Chinois de 49 ans résidant à Paris a été condamné le 6 février à trois ans d'emprisonnement avec sursis, 200.000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité ainsi que la saisie des scellés contenant près de 125.000 euros en liquide et 2.000 livres sterling pour avoir notamment participé à "un groupement formé ou une entente établie en vue de la préparation" du "délit de blanchiment en bande organisée".
Le procès des 24 autres prévenus soupçonnées d'avoir participé à des réseaux internationaux de blanchiments de fonds attribués au "Petit Bar", bande connue pour trafic de drogue, extorsions et assassinats, doit durer jusqu'à fin mai.
Sont notamment poursuivis les membres supposés de cette bande, leurs épouses et proches ainsi que plusieurs personnes "du monde économique" accusés d'avoir mis "à disposition leur surface financière et leurs réseaux".
Poursuivi notamment pour blanchiment aggravé et non justification de ressources, une proche de Pascal Porri, considéré par les autorités comme l'un des bras droits du chef du "Petit Bar", a été condamnée le 6 janvier à 10 mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende, deux ans d'inéligibilité, deux ans d'interdiction d'exercer une fonction publique et la confiscation des scellés dont plus de 11.000 euros, des sacs de marques de luxe ainsi que plusieurs téléphones et ordinateurs.
Poursuivi notamment pour blanchiment en bande organisée, Thierry Luksenberg, un apporteur d'affaires de 68 ans, a été condamné le 12 décembre à deux ans de prison dont 15 mois avec un sursis probatoire de 3 ans, à une amende de 180.000 euros et à cinq ans d'inéligibilité ainsi qu'à la confiscation d'une partie des scellés contenant notamment des montres de luxe, des téléphones, des ordinateurs et 9.800 euros d'argent liquide.
Il est notamment reconnu coupable d'avoir fait "l'interface avec des sociétés chinoises" permettant "de donner, via des fausses factures, une apparence de causalité aux virements de fonds".
Enfin, Zhongsheng Zhang, un Chinois de 49 ans résidant à Paris a été condamné le 6 février à trois ans d'emprisonnement avec sursis, 200.000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité ainsi que la saisie des scellés contenant près de 125.000 euros en liquide et 2.000 livres sterling pour avoir notamment participé à "un groupement formé ou une entente établie en vue de la préparation" du "délit de blanchiment en bande organisée".
Le procès des 24 autres prévenus soupçonnées d'avoir participé à des réseaux internationaux de blanchiments de fonds attribués au "Petit Bar", bande connue pour trafic de drogue, extorsions et assassinats, doit durer jusqu'à fin mai.
Sont notamment poursuivis les membres supposés de cette bande, leurs épouses et proches ainsi que plusieurs personnes "du monde économique" accusés d'avoir mis "à disposition leur surface financière et leurs réseaux".