Le commissariat de Police d'Ajaccio, archives CNI
Après la remise en liberté de son client, un fonctionnaire de police suspecté d’être l’informateur de la bande du Petit Bar, Maître Antoine Vinier-Orsetti ne mâche pas ses mots : « Cette garde-à-vue est regrettable » estime t-il.
Mardi 16 février, son client a été interpellé chez lui aux alentours de 15 heures, « alors qu’il fêtait l’anniversaire de sa femme, avec ses enfants ». Des méthodes qui n’étaient pas nécessaires pour son conseil : « Une audition libre aurait suffi ». Après une perquisition et trois heures et demi d’audition, le fonctionnaire de police est finalement relâché, « sans aucune charge n’ait été retenue à son encontre » indique Antoine Vinier-Orsetti.
Ce que déplore surtout l’avocat, c’est l’origine de cette garde-à-vue « manifestement décidée sur la base d’un article publié dans le Monde ». Cet article publié mardi 16 février faisait état de soupçons qui pèsent sur le fonctionnaire de police dans le cadre de l’enquête sur des fuites qui auraient permis à trois membres de la bande du « Petit Bar » d’échapper à une interpellation en septembre 2020.
« Je trouve le procédé très curieux » commente l’avocat. « On a interrogé mon client exclusivement sur la base de l’article et non sur la base d’un dossier » poursuit-il. « La présomption d’innocence aurait dû s’appliquer à ce fonctionnaire » conclut Antoine Vinier-Orsetti.
Mardi 16 février, son client a été interpellé chez lui aux alentours de 15 heures, « alors qu’il fêtait l’anniversaire de sa femme, avec ses enfants ». Des méthodes qui n’étaient pas nécessaires pour son conseil : « Une audition libre aurait suffi ». Après une perquisition et trois heures et demi d’audition, le fonctionnaire de police est finalement relâché, « sans aucune charge n’ait été retenue à son encontre » indique Antoine Vinier-Orsetti.
Ce que déplore surtout l’avocat, c’est l’origine de cette garde-à-vue « manifestement décidée sur la base d’un article publié dans le Monde ». Cet article publié mardi 16 février faisait état de soupçons qui pèsent sur le fonctionnaire de police dans le cadre de l’enquête sur des fuites qui auraient permis à trois membres de la bande du « Petit Bar » d’échapper à une interpellation en septembre 2020.
« Je trouve le procédé très curieux » commente l’avocat. « On a interrogé mon client exclusivement sur la base de l’article et non sur la base d’un dossier » poursuit-il. « La présomption d’innocence aurait dû s’appliquer à ce fonctionnaire » conclut Antoine Vinier-Orsetti.