Alors que des faits de violences ont été perpétrés à l’encontre d’enseignants des écoles François Amadei à Bastia et l'Alba à Borgo il y a quelques jours, le rectorat de l’Académie de Corse a initié une réunion d’urgence avec l’intersyndicale STC, FSU, UNSA, et les représentants des parents d’élèves mercredi 5 juin. Et ce, afin d’aborder les agressions qui se multiplient sur l’île depuis plusieurs mois, dénoncées par les syndicats lors d’un appel au débrayage des enseignants du 1er degré mardi 4 juin. Mais aussi « pour assurer le soutien indéfectible du rectorat vis-à-vis de l’intersyndicale ».
À la suite de cette réunion, Fabien Mineo, représentant du SNUIPP-FSU, note des points de convergence avec le recteur Jean-Philippe Agresti, notamment sur « la dénonciation des agissements des parents », qui sont unanimement considérés comme « graves ».
De son côté, le recteur a assuré la mise en place « de réponses immédiates », avec notamment, la protection systématique de l’administration, mais aussi du corps médical « lorsqu’un besoin de soutien psychologique est nécessaire ». Une mesure jugée « au cœur de [leurs] revendications revendications » par l’intersyndicale.
Face à ces violences, Jean-Philippe Agresti rappelle que « l’autorité d’un enseignant n’est pas de l’autoritarisme », mais qu’elle s’inscrit « dans le collectif, et non dans l’individualité », tout en insistant sur les recours existants pour les parents, en cas de désaccord avec l'équipe éducative. « Un service de proximité ne doit en aucun cas induire des comportements irrespectueux », martèle-t-il.
« Il faudra voir comment cela s’articule », pondère Fabien Mineo, qui attend prochainement un retour de l’éducation nationale « sur l’autorité, constitutive de l’éducation », déplorant « des pouvoirs d’autorités malmenés ».
À la suite de cette réunion, Fabien Mineo, représentant du SNUIPP-FSU, note des points de convergence avec le recteur Jean-Philippe Agresti, notamment sur « la dénonciation des agissements des parents », qui sont unanimement considérés comme « graves ».
De son côté, le recteur a assuré la mise en place « de réponses immédiates », avec notamment, la protection systématique de l’administration, mais aussi du corps médical « lorsqu’un besoin de soutien psychologique est nécessaire ». Une mesure jugée « au cœur de [leurs] revendications revendications » par l’intersyndicale.
Face à ces violences, Jean-Philippe Agresti rappelle que « l’autorité d’un enseignant n’est pas de l’autoritarisme », mais qu’elle s’inscrit « dans le collectif, et non dans l’individualité », tout en insistant sur les recours existants pour les parents, en cas de désaccord avec l'équipe éducative. « Un service de proximité ne doit en aucun cas induire des comportements irrespectueux », martèle-t-il.
« Il faudra voir comment cela s’articule », pondère Fabien Mineo, qui attend prochainement un retour de l’éducation nationale « sur l’autorité, constitutive de l’éducation », déplorant « des pouvoirs d’autorités malmenés ».
"Mobilisation générale"
En réponse aux revendications de l’intersyndicale, le recteur a annoncé la mise en place d’une « mobilisation générale » organisée en plusieurs temps. En amont des incidents, l’administrateur entend notamment monter des « formations à la gestion de crise, au regard des changements sociétaux », afin de « déceler les signaux faibles », et « sentir lorsqu’une situation va dégénérer ».
En aval, le recteur affirme avoir annoncé lors de la réunion, vouloir « accentuer le suivi des enseignants », en travaillant avec les forces de police et de gendarmerie, mais également avec la justice. « Lorsque ce lien fonctionne bien, des comparutions immédiates ont lieu », pointe-t-il, en faisant référence au procès de la mère de famille ayant fait intrusion dans l’école primaire Salines VI à Ajaccio le 13 mai dernier.
Mais ce n’est pas tout. À la suite des procédures, le rectorat entend travailler sur la manière d’accompagner le corps enseignant « sur le long cours ». Une mesure saluée par l’intersyndicale. La sollicitation des parents d’élèves « avec qui les relations sont globalement apaisées dans l’académie » est également envisagée par le recteur. « Il faut voir comment mieux mobiliser les représentants des parents d’élèves, pour qu’ils soient des médiateurs utiles lorsqu’il y a la possibilité d’une situation qui se cristallise », conclut-il.
Les représentants syndicaux ont quant à eux, proposé collégialement durant la réunion « de créer une cellule rectorale en réponse immédiate », destinée à apporter une aide rapide aux enseignants, pour tenter d’endiguer « l’intensification de la violence ».
Ces différents dispositifs devraient s’inscrire en « accord avec les annonces nationales attendues dans les prochaines semaines » par la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet.
En aval, le recteur affirme avoir annoncé lors de la réunion, vouloir « accentuer le suivi des enseignants », en travaillant avec les forces de police et de gendarmerie, mais également avec la justice. « Lorsque ce lien fonctionne bien, des comparutions immédiates ont lieu », pointe-t-il, en faisant référence au procès de la mère de famille ayant fait intrusion dans l’école primaire Salines VI à Ajaccio le 13 mai dernier.
Mais ce n’est pas tout. À la suite des procédures, le rectorat entend travailler sur la manière d’accompagner le corps enseignant « sur le long cours ». Une mesure saluée par l’intersyndicale. La sollicitation des parents d’élèves « avec qui les relations sont globalement apaisées dans l’académie » est également envisagée par le recteur. « Il faut voir comment mieux mobiliser les représentants des parents d’élèves, pour qu’ils soient des médiateurs utiles lorsqu’il y a la possibilité d’une situation qui se cristallise », conclut-il.
Les représentants syndicaux ont quant à eux, proposé collégialement durant la réunion « de créer une cellule rectorale en réponse immédiate », destinée à apporter une aide rapide aux enseignants, pour tenter d’endiguer « l’intensification de la violence ».
Ces différents dispositifs devraient s’inscrire en « accord avec les annonces nationales attendues dans les prochaines semaines » par la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet.