« Calvi mémoire d’un port » est une recherche archéologique sous-marine menée à Calvi depuis 2010 par l’APAUC, association créée en 2007 par des étudiants et enseignants, chercheurs en archéologie à l’université de Corse.
Cette mission a pour object ifl’évaluation du potentiel archéologique des eaux du port de commerce de la cité « Semper Fidelis ».
Le DRASSM est venu épauler ce projet de recherche avec son tout nouveau navire l’André Malraux, véritable bijoux de technologie.
Franca Cibecchini, responsable du littoral corse, a mené une courte campagne de sondages dans le fond portuaire, en collaboration avec Franck Allegrini-Simonetti, archéologue de la Collectivité Territoriale de Corse et responsable des recherches conduites dans le port de Calvi depuis 2010.
Basées sur l’exploitation scientifique du dépotoir sous-marin constitué par l’ancienne zone de mouillage, ces trois années d’investigation, soutenues par la municipalité de Calvi et autorisées par le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), ont permis de révéler certains aspects de la fréquentation du plan d’eau depuis le VIe siècle avant J-C, jusqu’à la seconde guerre mondiale, période clôturant le cadre chronologique du programme.
Des informations à destination des publics
« Il s’agissait également d’établir les bases d’une recherche plus longue, destinée à mieux comprendre et illustrer concrètement l’histoire maritime de la ville de Calvi en menant les recherches au-delà du port dans la limite du golfe. Le croisement des données archéologiques, historiques et environnementales récoltées permettra la restitution des informations sous diverses formes à destination des publics » explique Franca Cibecchini, responsable du littoral corse du DRASSM.
Avant de larguer les amarres en direction du Cap Corse pour poursuivre l’opération de carte archéologique sous-marine de la Corse, qui prendra fin le 7 mai prochain, l’équipe de l’André Malraux a reçu à bord Jean-Toussaint Guglielmacci, adjoint au maire et conseiller général de Calvi-Lumio, Didier Bicchieray, adjoint au maire délégué au port de commerce, port de plaisance et plage, Christiane Bertrand-Cardi du cabinet du maire, Agnes Bernardi, responsable du service patrimoine de la ville.
La délégation a été accueillie par le commandant du navire M. Denis Metzger, Mme Franca Cibecchini de la DRASSM et M. Franck Allegrini-Simonetti, archéologue de la CTC.
Ce dernier a présenté les plongeurs ayant participé à l’opération : Louis Ambrogi, Michel Andrei, Pierre Casanova et Gilbert Giustiniani.
L’équipe scientifique est composée de Franck Allegrini-Simonetti, responsable d’opération, Marie-Laurence Marchetti et Charles Pinelli.
Avant la visite du navire, Franca Cibecchini, originaire de Toscane présentait les résultats des recherches menées dans le port de Calvi.
Jean-Toussaint Guglielmacci a au nom du maire Ange Santini, remis la médaille de la ville et un ouvrage de Calvi au commandant du navire Denis Metzger. Ce dernier a également offert un ouvrage à la délégation.
Cette mission a pour object ifl’évaluation du potentiel archéologique des eaux du port de commerce de la cité « Semper Fidelis ».
Le DRASSM est venu épauler ce projet de recherche avec son tout nouveau navire l’André Malraux, véritable bijoux de technologie.
Franca Cibecchini, responsable du littoral corse, a mené une courte campagne de sondages dans le fond portuaire, en collaboration avec Franck Allegrini-Simonetti, archéologue de la Collectivité Territoriale de Corse et responsable des recherches conduites dans le port de Calvi depuis 2010.
Basées sur l’exploitation scientifique du dépotoir sous-marin constitué par l’ancienne zone de mouillage, ces trois années d’investigation, soutenues par la municipalité de Calvi et autorisées par le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), ont permis de révéler certains aspects de la fréquentation du plan d’eau depuis le VIe siècle avant J-C, jusqu’à la seconde guerre mondiale, période clôturant le cadre chronologique du programme.
Des informations à destination des publics
« Il s’agissait également d’établir les bases d’une recherche plus longue, destinée à mieux comprendre et illustrer concrètement l’histoire maritime de la ville de Calvi en menant les recherches au-delà du port dans la limite du golfe. Le croisement des données archéologiques, historiques et environnementales récoltées permettra la restitution des informations sous diverses formes à destination des publics » explique Franca Cibecchini, responsable du littoral corse du DRASSM.
Avant de larguer les amarres en direction du Cap Corse pour poursuivre l’opération de carte archéologique sous-marine de la Corse, qui prendra fin le 7 mai prochain, l’équipe de l’André Malraux a reçu à bord Jean-Toussaint Guglielmacci, adjoint au maire et conseiller général de Calvi-Lumio, Didier Bicchieray, adjoint au maire délégué au port de commerce, port de plaisance et plage, Christiane Bertrand-Cardi du cabinet du maire, Agnes Bernardi, responsable du service patrimoine de la ville.
La délégation a été accueillie par le commandant du navire M. Denis Metzger, Mme Franca Cibecchini de la DRASSM et M. Franck Allegrini-Simonetti, archéologue de la CTC.
Ce dernier a présenté les plongeurs ayant participé à l’opération : Louis Ambrogi, Michel Andrei, Pierre Casanova et Gilbert Giustiniani.
L’équipe scientifique est composée de Franck Allegrini-Simonetti, responsable d’opération, Marie-Laurence Marchetti et Charles Pinelli.
Avant la visite du navire, Franca Cibecchini, originaire de Toscane présentait les résultats des recherches menées dans le port de Calvi.
Jean-Toussaint Guglielmacci a au nom du maire Ange Santini, remis la médaille de la ville et un ouvrage de Calvi au commandant du navire Denis Metzger. Ce dernier a également offert un ouvrage à la délégation.
L’André Malraux inauguré en 2012
Ce sont les chantiers navals H2X de La Ciotat, alors en grande difficulté a trouvé un souffle nouveau grâce à la réalisation de ce navire de recherche archéologique l’André Malraux, baptisé le 23 janvier 2012 en présence de la fille de l’ancien ministre et ancien résistant qui a fondé en 1966 la Direction de la recherche archéologique subaquatique et sous-marine.
Ce bâtiment hyper sophistiqué a remplacé l’Archéonaute qui était en service depuis 43 ans. 36, 3 mètres de long pour 8,8 mètres de large et 3,2 mètres de tirant d’eau, l’André Malraux affiche un déplacement de 275 tonnes en charge. Il dispose d’une propulsion diesel-électrique, lui permettant d’opérer à petite vitesse sans encrasser les moteurs. L’allure maximale est fixée à 13 nœuds. Il est capable de loger pour plusieurs jours une quinzaine de personnes et peut embarquer à la journée une équipe de 30 personnes. Le nombre de plongeurs peut aller jusqu’à 20 .
Côté équipements, il dispose d’une grue et d’un portique d’une capacité de 6 tonnes, lui permettant de mettre à l’eau des engins sous-marins. Le matériel scientifique est lui aussi doté des dernières technologies, avec notamment une caméra capable d’explorer les fonds à très grande profondeur.
La première sortie de l’André Malraux a été consacrée à Calvi.
Ce bâtiment hyper sophistiqué a remplacé l’Archéonaute qui était en service depuis 43 ans. 36, 3 mètres de long pour 8,8 mètres de large et 3,2 mètres de tirant d’eau, l’André Malraux affiche un déplacement de 275 tonnes en charge. Il dispose d’une propulsion diesel-électrique, lui permettant d’opérer à petite vitesse sans encrasser les moteurs. L’allure maximale est fixée à 13 nœuds. Il est capable de loger pour plusieurs jours une quinzaine de personnes et peut embarquer à la journée une équipe de 30 personnes. Le nombre de plongeurs peut aller jusqu’à 20 .
Côté équipements, il dispose d’une grue et d’un portique d’une capacité de 6 tonnes, lui permettant de mettre à l’eau des engins sous-marins. Le matériel scientifique est lui aussi doté des dernières technologies, avec notamment une caméra capable d’explorer les fonds à très grande profondeur.
La première sortie de l’André Malraux a été consacrée à Calvi.