Ce 26 avril, dans les locaux de l’office du tourisme d’Ajaccio, l’heure est au bilan pour François Alfonsi. L'eurodéputé, séparé du Groupe des Verts/Alliance libre européenne, revient sur ses cinq ans de mandat : « J’ai placé mon mandat sous les fondamentaux de l’alliance européenne, c’est-à-dire le droit à l’autodétermination, le respect des minorités, des diversités et des langues régionales. Nous avons fait en sorte que l’insularité de la Corse soit mieux prise en compte par l’UE, nous avons porté la stratégie macro-régionale en Méditerranée, car il faut apporter des solutions collectives aux défis qui se posent en raison du réchauffement climatique. Nous avons défendu la spécificité des îles de façon à ce que les politiques européennes soient le plus adaptées possible aux besoins de nos producteurs et de nos concitoyens. Mais tout reste à faire, » explique-t-il.
En tant que président du parti Régions et peuples solidaires, désormais en liste commune avec le Parti radical de Gauche, François Alfonsi se tient au côté de Philippe Meynier, candidat en cinquième position sur la liste Europe - Territoires - Écologie conduite par Guillaume Lacroix.
Éleveur syndicaliste établi en Plaine Orientale, âgé de 57 ans et se définissant comme nationaliste de la première heure, Philippe Meynier est le seul candidat corse en position éligible sur une liste européenne. Guillaume Lacroix est venu à sa rencontre lors du Salon de l’agriculture : « Il m’a dit qu’il souhaitait envoyer un agriculteur issu de la société civile sur les bancs du parlement. C’est une chance qu’un corse ait la possibilité de siéger dans cette institution, pour peser au mieux sur les événements et nouer des alliances, » souligne-t-il.
Parmi les grands dossiers portés lors de cette campagne, l’autonomie de la Corse, la défense des langues, une meilleure prise en compte de la diversité des régions et une territorialisation de la Politique Agricole Commune. « Il faut que l’Europe prenne davantage en considération le fait insulaire, car mettre sur le même plan la Bretagne, qui consomme 20% de ce qu’elle produit, et la Corse qui importe 80% de ce qu’elle consomme, ça ne tient pas debout. » relève François Alfonsi.
Autre dossier auquel s’attaquer, la politique sanitaire des élevages : « Elle est cloisonnée pays par pays, Il faut l’harmoniser » ajoute Philippe Meynier, tout en soulignant l’importance de « faire reconnaître la spécificité des élevages et l’ancestralité des pratiques rurales qui doivent se transmettre et perdurer. »
Pour espérer siéger au Parlement européen, la liste Europe - Territoires - Écologie doit franchir la barre des 5%. « En France, contrairement à l'Allemagne ou l'Espagne, le scrutin est difficile. Nous commençons à peine la campagne qui sera courte, mais intense, » prévient François Alfonsi.
En tant que président du parti Régions et peuples solidaires, désormais en liste commune avec le Parti radical de Gauche, François Alfonsi se tient au côté de Philippe Meynier, candidat en cinquième position sur la liste Europe - Territoires - Écologie conduite par Guillaume Lacroix.
Éleveur syndicaliste établi en Plaine Orientale, âgé de 57 ans et se définissant comme nationaliste de la première heure, Philippe Meynier est le seul candidat corse en position éligible sur une liste européenne. Guillaume Lacroix est venu à sa rencontre lors du Salon de l’agriculture : « Il m’a dit qu’il souhaitait envoyer un agriculteur issu de la société civile sur les bancs du parlement. C’est une chance qu’un corse ait la possibilité de siéger dans cette institution, pour peser au mieux sur les événements et nouer des alliances, » souligne-t-il.
Parmi les grands dossiers portés lors de cette campagne, l’autonomie de la Corse, la défense des langues, une meilleure prise en compte de la diversité des régions et une territorialisation de la Politique Agricole Commune. « Il faut que l’Europe prenne davantage en considération le fait insulaire, car mettre sur le même plan la Bretagne, qui consomme 20% de ce qu’elle produit, et la Corse qui importe 80% de ce qu’elle consomme, ça ne tient pas debout. » relève François Alfonsi.
Autre dossier auquel s’attaquer, la politique sanitaire des élevages : « Elle est cloisonnée pays par pays, Il faut l’harmoniser » ajoute Philippe Meynier, tout en soulignant l’importance de « faire reconnaître la spécificité des élevages et l’ancestralité des pratiques rurales qui doivent se transmettre et perdurer. »
Pour espérer siéger au Parlement européen, la liste Europe - Territoires - Écologie doit franchir la barre des 5%. « En France, contrairement à l'Allemagne ou l'Espagne, le scrutin est difficile. Nous commençons à peine la campagne qui sera courte, mais intense, » prévient François Alfonsi.