À l'époque, le docteur Edmond Simeoni, leader de l'Action régionaliste Corse (ARC) fait connaître les raisons de ce coup de force en ces termes :
« Il s'agit de dévoiler le scandale des vins mettant en cause le propriétaire de la cave et plusieurs de ses amis négociants. Après avoir bénéficié de prêts exorbitants, les responsables des caves vinicoles ont mis sur pied une énorme escroquerie de plusieurs milliards d'anciens francs, au préjudice de petits viticulteurs. »
En écho, 1 200 gendarmes et CRS sont acheminés sur place afin de donner l'assaut avec l’appui de blindés et d'hélicoptères, avec un seul objectif : vider la cave de ses occupants.
Le vendredi 22 août intervient la reddition des occupants de la ferme Depeille, après une fusillade qui fera deux morts parmi les forces de l'ordre et un blessé grave (Pierrot Susini a le pied arraché) parmi les manifestants. Les autonomistes quittent leur retranchement les armes à la main et alors que de nouveaux renforts arrivent par hélicoptères, Edmond Simeoni se rend aux forces de l'ordre.
La foule tente alors de forcer les barrages et finit par venir incendier les restes de la ferme et des bâtiments viticoles. Toute la nuit à Bastia ont lieu de violents affrontements.
L’ARC est dissoute le 27 août, ce qui donne lieu à de nouveaux affrontements armés à Bastia, qui se soldent par un mort et plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre dépêchées du continent.
Le drame d’Aleria jette l’opprobre sur les finances et la politique locale, et porte même préjudice aux vins corses. Il constitue aussi le point de départ de la radicalisation du nationalisme corse…
« Il s'agit de dévoiler le scandale des vins mettant en cause le propriétaire de la cave et plusieurs de ses amis négociants. Après avoir bénéficié de prêts exorbitants, les responsables des caves vinicoles ont mis sur pied une énorme escroquerie de plusieurs milliards d'anciens francs, au préjudice de petits viticulteurs. »
En écho, 1 200 gendarmes et CRS sont acheminés sur place afin de donner l'assaut avec l’appui de blindés et d'hélicoptères, avec un seul objectif : vider la cave de ses occupants.
Le vendredi 22 août intervient la reddition des occupants de la ferme Depeille, après une fusillade qui fera deux morts parmi les forces de l'ordre et un blessé grave (Pierrot Susini a le pied arraché) parmi les manifestants. Les autonomistes quittent leur retranchement les armes à la main et alors que de nouveaux renforts arrivent par hélicoptères, Edmond Simeoni se rend aux forces de l'ordre.
La foule tente alors de forcer les barrages et finit par venir incendier les restes de la ferme et des bâtiments viticoles. Toute la nuit à Bastia ont lieu de violents affrontements.
L’ARC est dissoute le 27 août, ce qui donne lieu à de nouveaux affrontements armés à Bastia, qui se soldent par un mort et plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre dépêchées du continent.
Le drame d’Aleria jette l’opprobre sur les finances et la politique locale, et porte même préjudice aux vins corses. Il constitue aussi le point de départ de la radicalisation du nationalisme corse…