40 euros pour s'essayer pendant un mois au vélo électrique (*), la proposition émane de la communauté de communes Sud-Corse (CCSC). "Un vélo électrique, ça coûte relativement cher, constate Laurence Giraschi, la directrice générale des services de la communauté de communes. L'idée, c'est que les gens qui ont des petits trajets à faire au quotidien louent ces vélos avant de passer le cap de l'achat, si l'expérience se révèle concluante." Au final, une trentaine de vélos sont disponibles à la location.
Retard infrastructurel
L'initiative s'inscrit parallèlement au schéma directeur des mobilités actives que la CCSC a commandé à un cabinet d'études. Ce schéma directeur vise à imaginer une mobilité douce selon différents usages : quotidien, touristique et sport/santé. Il donnera lieu à un diagnostic, la définition d'enjeux, l'élaboration d'une stratégie, l'identification d'itinéraires, des préalables à toute mise en oeuvre opérationnelle.
Le rendu de cette étude est programmé pour le mois de juin. Il doit combler un retard infrastructurel évident pris par la micro-région pour permettre la pratique du vélo. "Le territoire s'est longtemps concentré sur les infrastructures basiques comme l'eau et la voirie, en négligeant celles de l'avenir, liées à la nécessité d'aller vers une transition climatique, concède Jean-Christophe Angelini, le président de la CCSC. On a entrepris de réparer ces erreurs pour combler notre retard." Le véritable point de départ sera la restitution de l'étude : "C'est à ce moment qu'on saura comment financer et matérialiser un projet qui maillera notre territoire", se projette l'élu porto-vecchiais qui ambitionne de faire réaliser les travaux nécessaires à l'adaptation de la voirie pour les vélos. "On veut faire de l'Extrême-Sud un territoire fréquenté à l'année, ça passe par ce type de mutations qui réduiront en même temps notre empreinte écologique", développe Jean-Christophe Angelini.
A Berlina gratuite pour les moins de 18 ans
En l'absence de pistes cyclables et de gare ferroviaire dans la micro-région, la voiture règne en maître. Mais les transports en commun ont fait une incursion il y a trois ans, avec la mise en place d'A Berlina, ce bus qui dessert six jours sur sept les communes de la CCSC. Et même au-delà : "A Berlina nous avait été demandée par les habitants de Sainte-Lucie-de-Porto-Vecchio. Comme c'est le même bassin de vie, on avait passé une convention avec la communauté de communes de l'Alta Rocca pour qu'ils en bénéficient", rappelle Laurence Giraschi.
Aujourd'hui, A Berlina s'articule autour de trois lignes de bus, dont le nombre de rotations varie entre les périodes estivales et hivernales (de deux à quatre quotidiennement, mais pas sur toutes les lignes). La CCSC travaille à augmenter le nombre de rotations entre Porto-Vecchio et Bonifacio (une seule actuellement, contre deux sur la lignes Monaccia - Porto-Vecchio et même quatre en période estivale sur la ligne Porto-Vecchio - Sainte-Lucie). Et depuis l'été dernier, une navette dessert l'aéroport jusqu'à Porto-Porto-Vecchio (l'inverse est vrai aussi).
En trois ans, A Berlina a transporté plus de 12 000 passagers ce qui est encourageant dans un territoire qui ne s'était jamais forgé une culture du transport en commun. Pour augmenter la fréquentation, la gratuité d'A Berlina vient d'être mise en place pour tous les jeunes de moins de 18 ans. "Au départ, on voulait le faire pour les jeunes de moins de 11 ans accompagnés de leurs parents, mais on s'est rendu compte qu'il y avait un besoin plus important, celui d'aider les adolescents à accéder à nos infrastructures culturelles et sportives", souligne Laurence Giraschi. A Berlina, une alternative à la voiture... sans permis !
(*) Location d'un vélo électrique : 40 euros (plein tarif) ; 30 euros (tarif réduit pour étudiants, apprentis, jeunes en insertion âgés de 18 à 26 ans, personnes âgées de plus de 65 ans non imposable, demandeurs d’emploi et bénéficiaires de la CMU, AAH, ASS).
Contacter la CCSC au 04 95 70 73 43 ou sur mobilite@cc-sudcorse.fr
Retard infrastructurel
L'initiative s'inscrit parallèlement au schéma directeur des mobilités actives que la CCSC a commandé à un cabinet d'études. Ce schéma directeur vise à imaginer une mobilité douce selon différents usages : quotidien, touristique et sport/santé. Il donnera lieu à un diagnostic, la définition d'enjeux, l'élaboration d'une stratégie, l'identification d'itinéraires, des préalables à toute mise en oeuvre opérationnelle.
Le rendu de cette étude est programmé pour le mois de juin. Il doit combler un retard infrastructurel évident pris par la micro-région pour permettre la pratique du vélo. "Le territoire s'est longtemps concentré sur les infrastructures basiques comme l'eau et la voirie, en négligeant celles de l'avenir, liées à la nécessité d'aller vers une transition climatique, concède Jean-Christophe Angelini, le président de la CCSC. On a entrepris de réparer ces erreurs pour combler notre retard." Le véritable point de départ sera la restitution de l'étude : "C'est à ce moment qu'on saura comment financer et matérialiser un projet qui maillera notre territoire", se projette l'élu porto-vecchiais qui ambitionne de faire réaliser les travaux nécessaires à l'adaptation de la voirie pour les vélos. "On veut faire de l'Extrême-Sud un territoire fréquenté à l'année, ça passe par ce type de mutations qui réduiront en même temps notre empreinte écologique", développe Jean-Christophe Angelini.
A Berlina gratuite pour les moins de 18 ans
En l'absence de pistes cyclables et de gare ferroviaire dans la micro-région, la voiture règne en maître. Mais les transports en commun ont fait une incursion il y a trois ans, avec la mise en place d'A Berlina, ce bus qui dessert six jours sur sept les communes de la CCSC. Et même au-delà : "A Berlina nous avait été demandée par les habitants de Sainte-Lucie-de-Porto-Vecchio. Comme c'est le même bassin de vie, on avait passé une convention avec la communauté de communes de l'Alta Rocca pour qu'ils en bénéficient", rappelle Laurence Giraschi.
Aujourd'hui, A Berlina s'articule autour de trois lignes de bus, dont le nombre de rotations varie entre les périodes estivales et hivernales (de deux à quatre quotidiennement, mais pas sur toutes les lignes). La CCSC travaille à augmenter le nombre de rotations entre Porto-Vecchio et Bonifacio (une seule actuellement, contre deux sur la lignes Monaccia - Porto-Vecchio et même quatre en période estivale sur la ligne Porto-Vecchio - Sainte-Lucie). Et depuis l'été dernier, une navette dessert l'aéroport jusqu'à Porto-Porto-Vecchio (l'inverse est vrai aussi).
En trois ans, A Berlina a transporté plus de 12 000 passagers ce qui est encourageant dans un territoire qui ne s'était jamais forgé une culture du transport en commun. Pour augmenter la fréquentation, la gratuité d'A Berlina vient d'être mise en place pour tous les jeunes de moins de 18 ans. "Au départ, on voulait le faire pour les jeunes de moins de 11 ans accompagnés de leurs parents, mais on s'est rendu compte qu'il y avait un besoin plus important, celui d'aider les adolescents à accéder à nos infrastructures culturelles et sportives", souligne Laurence Giraschi. A Berlina, une alternative à la voiture... sans permis !
(*) Location d'un vélo électrique : 40 euros (plein tarif) ; 30 euros (tarif réduit pour étudiants, apprentis, jeunes en insertion âgés de 18 à 26 ans, personnes âgées de plus de 65 ans non imposable, demandeurs d’emploi et bénéficiaires de la CMU, AAH, ASS).
Contacter la CCSC au 04 95 70 73 43 ou sur mobilite@cc-sudcorse.fr