Ferveur et passion pour la San Marcellu à Aleria
Depuis 2014, date de sa création, l’association « A San Marcellu in Oriente » s’efforce, à travers sa trentaine de membres, de perpétuer une tradition très ancienne. Et cela fait, maintenant, cinq années, que la manifestation se déroule, à chaque fois sur une thématique différente. Ainsi de « L’animal, la main de l’homme et le sacré » en 2018, on est passé, cette année à « U locu hè l’identità », un thème d’actualité…
La manifestation s’est déclinée en deux temps. La journée du samedi, avec, une forte coloration musicale. Une dizaine de chanteurs et musiciens plus ou moins connus : Ceccè Brunini, Antone Marielli ou Ghjisè Ersa du groupe Diana di l’Alba), l’inamovible « passeur » Christian Andreani ou Paul Codaccioni, fidèle héritier d’une tradition de violoneux à Figari. Tous venus en leur nom propre ou plutôt au sein d’un « Cullettivu di Musicanti » corsi…Au menu, une heure et demi de quadrille avec des gens très à l’écoute, portés par les danseurs de la Penta et l’association A Ceppa. Trois conférences ont suivi « De la maison individuelle à la maison collective » (Sébastien Celeri, architecte et président de l’ordre), « Emprise et déprise : une société en son territoire » avec Fabien Gaveau, historien de la ruralité bien connu (il est déjà présent à Arghjusta pour les Journées du Patrimoine). Et enfin, une conférence de Christian Andreani sur la Via San Martinu, dont il est le président du réseau à l’échelle européenne. Avant de terminer cette première journée par le « cantu in paghjella » et des chants sardes, a cunfraterna di a Serra, portée par Ghjuvan Carlu Adami et accompagnés de chantres d’Orosei (Sardaigne) a chanté les Vêpres…
La manifestation s’est déclinée en deux temps. La journée du samedi, avec, une forte coloration musicale. Une dizaine de chanteurs et musiciens plus ou moins connus : Ceccè Brunini, Antone Marielli ou Ghjisè Ersa du groupe Diana di l’Alba), l’inamovible « passeur » Christian Andreani ou Paul Codaccioni, fidèle héritier d’une tradition de violoneux à Figari. Tous venus en leur nom propre ou plutôt au sein d’un « Cullettivu di Musicanti » corsi…Au menu, une heure et demi de quadrille avec des gens très à l’écoute, portés par les danseurs de la Penta et l’association A Ceppa. Trois conférences ont suivi « De la maison individuelle à la maison collective » (Sébastien Celeri, architecte et président de l’ordre), « Emprise et déprise : une société en son territoire » avec Fabien Gaveau, historien de la ruralité bien connu (il est déjà présent à Arghjusta pour les Journées du Patrimoine). Et enfin, une conférence de Christian Andreani sur la Via San Martinu, dont il est le président du réseau à l’échelle européenne. Avant de terminer cette première journée par le « cantu in paghjella » et des chants sardes, a cunfraterna di a Serra, portée par Ghjuvan Carlu Adami et accompagnés de chantres d’Orosei (Sardaigne) a chanté les Vêpres…
Une grande réussite
Mais le gros du week-end s’est déroulé ce dimanche avec la traditionnelle procession jusqu’à l’église San Marcellu, située en face du célèbre fort de Matra, un haut lieu de l’histoire de Corse. Une quarantaine de chevaux ont été bénis, tradition oblige avant la messe. L’après-midi a été consacré au concours de maniabilité, démonstration de « Cavallu corsu », démonstration de maréchal-ferrant, mais aussi à la reconnaissance du cursinu. Au milieu d’artisans, un stand dédié à l’âne corse.
« Une très grande réussite, souligne William Bouzik, membre de l’association « A San Marcellu in Oriente », tout était réuni pour une grande fête religieuse mais aussi culturelle. Une action vertueuse menée localement par quelques-uns peut faire intégrer à un individu, une communauté, la pleine conscience d’une culture, d’une histoire, d’une terre et d’un héritage communs dont nous sommes tous provisoirement dépositaires et garants… »
Une manifestation qui a pour vocation de s’étendre et d’attirer un public venu de toute l’île…Le rendez-vous est pris pour l’an prochain…
Mais le gros du week-end s’est déroulé ce dimanche avec la traditionnelle procession jusqu’à l’église San Marcellu, située en face du célèbre fort de Matra, un haut lieu de l’histoire de Corse. Une quarantaine de chevaux ont été bénis, tradition oblige avant la messe. L’après-midi a été consacré au concours de maniabilité, démonstration de « Cavallu corsu », démonstration de maréchal-ferrant, mais aussi à la reconnaissance du cursinu. Au milieu d’artisans, un stand dédié à l’âne corse.
« Une très grande réussite, souligne William Bouzik, membre de l’association « A San Marcellu in Oriente », tout était réuni pour une grande fête religieuse mais aussi culturelle. Une action vertueuse menée localement par quelques-uns peut faire intégrer à un individu, une communauté, la pleine conscience d’une culture, d’une histoire, d’une terre et d’un héritage communs dont nous sommes tous provisoirement dépositaires et garants… »
Une manifestation qui a pour vocation de s’étendre et d’attirer un public venu de toute l’île…Le rendez-vous est pris pour l’an prochain…