Malgré un emploi du temps très chargé, à la conférence des Évêques de France qui s'est déroulée à Lourdes, du 3 au 8 novembre dernier, Monseigneur Olivier de Germay, Evêque de Corse a accordé un entretien à notre confrère de Radio Chrétienne Francophone Etienne Pépin.
Dans celui-ci, le représentant de l'église en Corse a fait le point sur les travaux de traduction du Missel romain en langue corse:
"Quand je suis arrivé en Corse en 2012, c’est une des premières demandes que l’on m’a faite. Il fallait donc faire les choses correctement, il y a un processus. D’abord il faut obtenir l’accord de la Conférence des Évêques de France, ce que je viens d’obtenir, pour lancer les démarches vis-à-vis de Rome. Entre temps, nous avons fait un travail de traduction à partir de l’édition typique, le texte latin de référence" a précisé Mgr de Germay au micro de notre confrère, avant de préciser qu'en 2014, le Diocèse d'Ajaccio a mis en place une commission pour la langue corse, en vue de traduire l'édition typique officielle du Missel romain, en langue corse. La dernière traduction remontait à 1971, mais provenait elle-même de la traduction française du Missel romain. "Cette commission comprend des universitaires, spécialistes en latin et en grec. Cela peut paraître technique mais l’enjeu est important : la liturgie exprime la foi de l’Église, donc si une traduction est mal faite, cela peut tromper les gens et donner une vision fausse de la foi" ajoute Mgr de Germay. Et de poursuivre:
"Maintenant que nous avons obtenu le feu vert de la Conférence des Évêques de France et que le travail de traduction est terminé, je vais pouvoir envoyer envoyer celui-ci à Rome afin de le soumettre à approbation".
A la question de savoir si en cas d'avis favorable de Rome toutes les messes seraient célébrées en Corse, Mgr Olivier de Germay répond en conclusion:
"Tous les Corses ne sont pas forcément demandeurs"
"Tous les Corses ne sont pas forcément demandeurs. Certains y sont très attachés, d’autres sont plus indifférents. Pour nous, c’est la prise en compte d’une réalité culturelle. La langue fait partie de la culture corse. Les Corses passent de l’un à l’autre dans leurs discussions. L’Église prend en compte la réalité culturelle de l’endroit où elle est. Après il ne s’agira pas de célébrer la messe en corse tous les jours, mais cela concernera les fêtes patronales les plus importantes"
Dans celui-ci, le représentant de l'église en Corse a fait le point sur les travaux de traduction du Missel romain en langue corse:
"Quand je suis arrivé en Corse en 2012, c’est une des premières demandes que l’on m’a faite. Il fallait donc faire les choses correctement, il y a un processus. D’abord il faut obtenir l’accord de la Conférence des Évêques de France, ce que je viens d’obtenir, pour lancer les démarches vis-à-vis de Rome. Entre temps, nous avons fait un travail de traduction à partir de l’édition typique, le texte latin de référence" a précisé Mgr de Germay au micro de notre confrère, avant de préciser qu'en 2014, le Diocèse d'Ajaccio a mis en place une commission pour la langue corse, en vue de traduire l'édition typique officielle du Missel romain, en langue corse. La dernière traduction remontait à 1971, mais provenait elle-même de la traduction française du Missel romain. "Cette commission comprend des universitaires, spécialistes en latin et en grec. Cela peut paraître technique mais l’enjeu est important : la liturgie exprime la foi de l’Église, donc si une traduction est mal faite, cela peut tromper les gens et donner une vision fausse de la foi" ajoute Mgr de Germay. Et de poursuivre:
"Maintenant que nous avons obtenu le feu vert de la Conférence des Évêques de France et que le travail de traduction est terminé, je vais pouvoir envoyer envoyer celui-ci à Rome afin de le soumettre à approbation".
A la question de savoir si en cas d'avis favorable de Rome toutes les messes seraient célébrées en Corse, Mgr Olivier de Germay répond en conclusion:
"Tous les Corses ne sont pas forcément demandeurs"
"Tous les Corses ne sont pas forcément demandeurs. Certains y sont très attachés, d’autres sont plus indifférents. Pour nous, c’est la prise en compte d’une réalité culturelle. La langue fait partie de la culture corse. Les Corses passent de l’un à l’autre dans leurs discussions. L’Église prend en compte la réalité culturelle de l’endroit où elle est. Après il ne s’agira pas de célébrer la messe en corse tous les jours, mais cela concernera les fêtes patronales les plus importantes"