Du beau spectacle au Palatinu (Photo Marcu-Antone Costa)
Près de 800 personnes. Une ambiance énorme. La présence de nombreux élus ajacciens et de dirigeants de clubs ou de ligue, une organisation minutieuse concoctée par l’équipe du FootVolley de Piana, une finale à suspense, des gestes techniques de grande classe, tous les ingrédients étaient réunis, ce samedi, pour faire de la manche française des championnats d’Europe dans sa nouvelle configuration, un événement majeur.
Côté sportif, huit équipes étaient en quarts de finale, ce samedi.
Parmi elles, la France 3 sortie d’une poule relevée qui comptait notamment l’Allemagne. Autres absents de marque, l’Autriche, habituée de ces joutes, la Suisse ou encore la Norvège. Sur le parquet du Palatinu, transformé en terrain de footvolley, huit équipes étaient donc rescapées des poules : Portugal 1 et 2 (deux équipes pour le champion d’Europe en titre), la France 1, 2 et 3 (deux équipes pour l’organisateur, la troisième sortie des poules), l’Italie, l’Espagne et la Hollande. Le premier affrontement mettait en lice Portugal et Espagne, soit, l’un des favoris et un outsider. Les Ibériques n’auront jamais pu contrarier la suprématie du tandem Pereira-Pineirho, ce qui se fait de mieux sur le Vieux Continent avec Plasenzotti-Susini. Victoire en deux manches (18-15 et 18-9) en moins de 40 m. Les Français Locicero et Cerveira, venus d’Antibes ont, plus habiles techniquement et plus complets, dominé la paire hollandaise parfois trop statique et stéréotypée dans son jeu (18-14, 18-13 en 28m). L’équipe de France 2 (Ottaviani-Colonna) a subi logiquement la loi de la paire Graziani (40 ans !) et Santoprete, plus physique (18-13, 18-14 en 30m. Enfin, Dumè Susini et Anghjulu Maria Plasenzotti ont largement dominé le Portugal 2 non sans avoir souffert au cours du premier set (19-17, 18-8).
Une logique de nouveau respectée en demi-finale. Le jeu complet de Pineirho-Pereira, plus complet autant offensivement que dans les réceptions et la défense a pris le large sur la paire française Locicero-Cerveira (18-10, 18-8 en 29m). Pour les Italiens, la barre était vraiment trop haute face aux deux ténors de Piana (Plasenzotti-Susini), qui évoluait un cran au-dessus (18-4, 18-12). Avant la petite finale opposant, en une manche, Italie et France 3 (victoire 15-13 en une seule manche), on a assisté à un remake de la finale du championnat d’Europe 2005 avec les compères Anthò Alessandri-Xavier Leca, face aux Hollandais. A ce jeu malgré et malgré le poids des ans et quelques kilos, le Vicolais et le Cargésien ont montré au public qu’ils n’avaient rien perdu de leurs qualités. (Victoire 19-17 après avoir été mené 17-11 dans un match en un seul set).
Enfin, le clou du spectacle de cette belle journée aura été la finale. La seule ayant nécessité trois sets. Mieux rentrés dans le match, les Corses prennent très vite les devants et feront la course en tête face à des Portugais souvent dépassés. La faut à de sublimes combinaisons (épaule, tête courte croisée, attaque en fond de court) et une plus grande variété dans le jeu. En face, les Lusitaniens reposent sur le seul Pereira, omniprésent aux quatre coins du terrain. Résultat 18-16, un score serré mais un ascendant psychologique pris sur le champion d’Europe 2017.
Changement de décor lors de la deuxième manche. Les insulaires commettent des fautes directes ce dont profitent leurs adversaires pour s’envoler (10-6, 11-7, 12-8). Sous l’impulsion d’un Plasenzottti aux coups de têtes chirurgicaux, la paire de Piana enfile les points et revient dans le money time (16-16). Mais c’est le moment choisi par Pineirho pour sortir le grand jeu et donner la manche à ses couleurs (18-16). On a donc recours au set décisif pour attribuer cette manche française. A ce jeu, quelques détails, des ballons mal négociés, contraignent les Corses a courir après le résultat (9-3). Menés 13-10 et 14-10 avec, à la clé, quatre balles de matchs, on se dit que la messe est dite. Pourtant, la paire Plasenzotti-Susini sort des points de nulle part et revient à 14-13.
Et c’est le filet qui sur une tête de Pineirho puissante, attribue la manche au duo lusitanien. Une bien belle finale et une organisation digne des plus grandes manifestation.
Prochaine étape, en novembre à Rome. Et une formation insulaire revancharde…
Côté sportif, huit équipes étaient en quarts de finale, ce samedi.
Parmi elles, la France 3 sortie d’une poule relevée qui comptait notamment l’Allemagne. Autres absents de marque, l’Autriche, habituée de ces joutes, la Suisse ou encore la Norvège. Sur le parquet du Palatinu, transformé en terrain de footvolley, huit équipes étaient donc rescapées des poules : Portugal 1 et 2 (deux équipes pour le champion d’Europe en titre), la France 1, 2 et 3 (deux équipes pour l’organisateur, la troisième sortie des poules), l’Italie, l’Espagne et la Hollande. Le premier affrontement mettait en lice Portugal et Espagne, soit, l’un des favoris et un outsider. Les Ibériques n’auront jamais pu contrarier la suprématie du tandem Pereira-Pineirho, ce qui se fait de mieux sur le Vieux Continent avec Plasenzotti-Susini. Victoire en deux manches (18-15 et 18-9) en moins de 40 m. Les Français Locicero et Cerveira, venus d’Antibes ont, plus habiles techniquement et plus complets, dominé la paire hollandaise parfois trop statique et stéréotypée dans son jeu (18-14, 18-13 en 28m). L’équipe de France 2 (Ottaviani-Colonna) a subi logiquement la loi de la paire Graziani (40 ans !) et Santoprete, plus physique (18-13, 18-14 en 30m. Enfin, Dumè Susini et Anghjulu Maria Plasenzotti ont largement dominé le Portugal 2 non sans avoir souffert au cours du premier set (19-17, 18-8).
Une logique de nouveau respectée en demi-finale. Le jeu complet de Pineirho-Pereira, plus complet autant offensivement que dans les réceptions et la défense a pris le large sur la paire française Locicero-Cerveira (18-10, 18-8 en 29m). Pour les Italiens, la barre était vraiment trop haute face aux deux ténors de Piana (Plasenzotti-Susini), qui évoluait un cran au-dessus (18-4, 18-12). Avant la petite finale opposant, en une manche, Italie et France 3 (victoire 15-13 en une seule manche), on a assisté à un remake de la finale du championnat d’Europe 2005 avec les compères Anthò Alessandri-Xavier Leca, face aux Hollandais. A ce jeu malgré et malgré le poids des ans et quelques kilos, le Vicolais et le Cargésien ont montré au public qu’ils n’avaient rien perdu de leurs qualités. (Victoire 19-17 après avoir été mené 17-11 dans un match en un seul set).
Enfin, le clou du spectacle de cette belle journée aura été la finale. La seule ayant nécessité trois sets. Mieux rentrés dans le match, les Corses prennent très vite les devants et feront la course en tête face à des Portugais souvent dépassés. La faut à de sublimes combinaisons (épaule, tête courte croisée, attaque en fond de court) et une plus grande variété dans le jeu. En face, les Lusitaniens reposent sur le seul Pereira, omniprésent aux quatre coins du terrain. Résultat 18-16, un score serré mais un ascendant psychologique pris sur le champion d’Europe 2017.
Changement de décor lors de la deuxième manche. Les insulaires commettent des fautes directes ce dont profitent leurs adversaires pour s’envoler (10-6, 11-7, 12-8). Sous l’impulsion d’un Plasenzottti aux coups de têtes chirurgicaux, la paire de Piana enfile les points et revient dans le money time (16-16). Mais c’est le moment choisi par Pineirho pour sortir le grand jeu et donner la manche à ses couleurs (18-16). On a donc recours au set décisif pour attribuer cette manche française. A ce jeu, quelques détails, des ballons mal négociés, contraignent les Corses a courir après le résultat (9-3). Menés 13-10 et 14-10 avec, à la clé, quatre balles de matchs, on se dit que la messe est dite. Pourtant, la paire Plasenzotti-Susini sort des points de nulle part et revient à 14-13.
Et c’est le filet qui sur une tête de Pineirho puissante, attribue la manche au duo lusitanien. Une bien belle finale et une organisation digne des plus grandes manifestation.
Prochaine étape, en novembre à Rome. Et une formation insulaire revancharde…