La Ligue des Droits de l’Homme et l’Associu Solidarità, qui dénoncent elles aussi des traitements "indignes et dégradants" sur des familles, étaient aux côtés des hommes de loi pour soutenir la démarche, à la suite des faits subis par Elodie Gaffory, 32 ans, qui s’est rendue dans l’enceinte de la maison d’arrêt d’Ajaccio pour y visiter son époux incarcéré. Elle a été l’objet à ce moment-là, de la part de fonctionnaires de la police nationale, d’une fouille à corps et plus précisément une fouille à nu.
Les fonctionnaires ont justifié leurs actes en faisant état d’une réquisition du parquet d’Ajaccio qui justifiait cette mesure par la recherche de produits stupéfiants ou objets illicites. L’enfant âgé de 4 mois, a comme sa mère, été concerné par cette fouille.
D’autres personnes ont subi ces mesures de fouille, notamment la cliente de Maître Julien Pinelli et de Maître Barbolosi, Madeleine Sciarli.
Si les avocats assurent que la législation n’a pas été respectée, ils saisiront le défenseur des droits, et l’observatoire international des prisons pour savoir ce qu’il en est exactement des droits de ces personnes.
L’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme proscrit formellement les traitements inhumains ou dégradants. Le Procureur de la république à Ajaccio, Éric Bouillard, parle lui d’un contrôle préventif pour éviter que des objets interdits ou illicites soient introduit en prison. Une mesure qui a déjà fait ses preuves auparavant.
Les détenus de la Maison d’arrêt d’Ajaccio ont quant à eux débuté une grève des plateaux repas pour dénoncer ces fouilles à nu que subissent les membres de leur famille venus les visiter.
Les fonctionnaires ont justifié leurs actes en faisant état d’une réquisition du parquet d’Ajaccio qui justifiait cette mesure par la recherche de produits stupéfiants ou objets illicites. L’enfant âgé de 4 mois, a comme sa mère, été concerné par cette fouille.
D’autres personnes ont subi ces mesures de fouille, notamment la cliente de Maître Julien Pinelli et de Maître Barbolosi, Madeleine Sciarli.
Si les avocats assurent que la législation n’a pas été respectée, ils saisiront le défenseur des droits, et l’observatoire international des prisons pour savoir ce qu’il en est exactement des droits de ces personnes.
L’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme proscrit formellement les traitements inhumains ou dégradants. Le Procureur de la république à Ajaccio, Éric Bouillard, parle lui d’un contrôle préventif pour éviter que des objets interdits ou illicites soient introduit en prison. Une mesure qui a déjà fait ses preuves auparavant.
Les détenus de la Maison d’arrêt d’Ajaccio ont quant à eux débuté une grève des plateaux repas pour dénoncer ces fouilles à nu que subissent les membres de leur famille venus les visiter.