Il est 22.30 en ce vendredi soir. Le GFCA vient de partager les points avec Brest dans un match épique. Au sortir des vestiaires, Jimmy Roye a accepté, à notre demande, d'évoquer un moment de sa carrière. la saison 2013-2014 où il côtoya, avec les Chamois Niortais, un certain...Emiliano Sala. Une façon, aussi, de rendre hommage à ce footballeur argentin au destin tragique.
- Vous avez évolué une saison avec Emiliano Sala. Qu'en retenez-vous?
- Quand Emi arrive à Niort, il sort d'une saison à Orléans où il avait été prêté par Bordeaux. Il avait marqué 18 buts mais les Girondins ne voulaient pas le conserver en L1. Il a de suite trouvé ses marques avec nous. On termine 5e de L2 aux portes de l'accession, ce qui est exceptionnel pour un club comme Niort. On avait un garçon énorme devant.
- Votre sentiment sur le joueur et l'homme?
- Sportivement, c'était un véritable guerrier qui ne lâchait rien sur un terrain. On a pu, du reste, le vérifier dans tous les clubs où il joua. Humainement, un mec extraordinaire, humble, toujours souriant et le mot pour rire. Un homme très généreux dans la vie comme sur le terrain. Nous avions un lien particulier. Je jouais, à l'époque, deuxième attaquant avec lui. On était très complémentaire. On se voyait aussi en dehors du terrain. Franchement, un bon gars.
- Comment avez-vous ressenti sa disparition?
- On a tous été choqués par ce drame. Ça arrive malheureusement aux meilleurs. Ce ne sont pas des choses que l'on veut entendre. Personnellement, j'ai refusé d'y croire jusqu'à la triste réalité. On n'y croit toujours pas aujourd'hui encore. Toute la famille du football est touchée. Les hommages, notamment à la Beaujoire, ont été très émouvants. Il y a eu une solidarité énorme, les dons pour aider sa famille dans les recherches. C'est beau et c'est normal car il le méritait
- Vous avez évolué une saison avec Emiliano Sala. Qu'en retenez-vous?
- Quand Emi arrive à Niort, il sort d'une saison à Orléans où il avait été prêté par Bordeaux. Il avait marqué 18 buts mais les Girondins ne voulaient pas le conserver en L1. Il a de suite trouvé ses marques avec nous. On termine 5e de L2 aux portes de l'accession, ce qui est exceptionnel pour un club comme Niort. On avait un garçon énorme devant.
- Votre sentiment sur le joueur et l'homme?
- Sportivement, c'était un véritable guerrier qui ne lâchait rien sur un terrain. On a pu, du reste, le vérifier dans tous les clubs où il joua. Humainement, un mec extraordinaire, humble, toujours souriant et le mot pour rire. Un homme très généreux dans la vie comme sur le terrain. Nous avions un lien particulier. Je jouais, à l'époque, deuxième attaquant avec lui. On était très complémentaire. On se voyait aussi en dehors du terrain. Franchement, un bon gars.
- Comment avez-vous ressenti sa disparition?
- On a tous été choqués par ce drame. Ça arrive malheureusement aux meilleurs. Ce ne sont pas des choses que l'on veut entendre. Personnellement, j'ai refusé d'y croire jusqu'à la triste réalité. On n'y croit toujours pas aujourd'hui encore. Toute la famille du football est touchée. Les hommages, notamment à la Beaujoire, ont été très émouvants. Il y a eu une solidarité énorme, les dons pour aider sa famille dans les recherches. C'est beau et c'est normal car il le méritait