Vitrine du club, le gala proposé ce samedi après-midi dans un gymnase Pascal Rossini assez garni, avait surtout pour objectif de mettre le travail de formation du Ring Ajaccien à l’honneur. Mais il a s’agit, également, comme l’a souligné le président Thomas Brunelli en préambule, de réunir, comme à l’accoutumée, la grande famille du Noble Art insulaire. Outre le club cher à Roland Battestini, on retrouvait donc le BCA de Pierre Paoli, le Ring Bastiais de Jean-Mathieu Albertini alors que même sans athlète, le Ring Cargésien était mentionné et représenté par son chef de file, Philippe Carlini. Dans les tribunes, d’anciennes gloire de la boxe insulaire (Jean-Jean Vero, Emile Carta, Thomas Solinas, François Buresi, Fred Masia, Lucia Tolla) ainsi que Jo Legato venu tout spécialement soutenir les boxeurs corses.
Quentin Audibert et Houssem Ghouli en leaders
Sur le ring, l’après-midi débute par cinq « assauts », des combats mettant en exergue une dizaine de jeunes athlètes issus de l’école de boxe du Ring Ajaccien. Puis, on rentre, peu à peu dans le vif du sujet avec deux combats en boxe éducative pour les benjamins Dumè Anchetti et Louis Rombaldi opposés à Francè Mercuri et Joseph Pape, quatre talents du Ring Ajaccien. Côté minime, le club ajaccien va, une nouvelle fois, démontrer son travail de formation avec les prometteurs César Grimaldi, Gabriel Filidori, Nicolas Peraldi, Philippe Susini et Gabriel Silvani. Excellente entrée en matière avant d’entamer le gros de la manifestation avec pas moins de neuf combats amateurs mettant en lice des boxeurs insulaires et de la Région PACA. On notera, dans l’ensemble, le talent et les qualités des boxeurs insulaires, que ce soit ceux du Ring Ajaccien, du Ring Bastiais ou du Boxing Club Ajaccien. Mention pour Paul Antoine Farucci (RA) et Cyril Lucena (RA), pour lesquels il s’agissait du tout premier combat. Deux athlètes prometteurs.
On monte d’un cran sur la fin avec le très attendu face-à-face entre Quentin Audibert (RA) et Daniil Golomenko (challenge Boxing Marseille) pour un remake de la finale du championnat de Provence. Comme lors de cette première confrontation, l’Ajaccien va faire étalage de sa virtuosité pour s’imposer nettement aux points.
Enfin, en guise de clôture, un face-à-face entre Houssem Ghouili, pensionnaire du BCA et Keldi Madi (Boxing Club Salonais). Au sol une première fois à la suite d’un direct, le boxeur azuréen va aller au tapis quelques secondes plus tard. Le tout lors de la première reprise. Une belle victoire et, à n’en pas douter, un futur talent prometteur pour Pierre Paoli.
Public, athlètes et staffs se sont retirés satisfaits d’une manifestation qui aura démontré les qualités d’une jeunesse en devenir.
Henri Mercuri, manager du Ring Ajaccien : « On a essayé de mettre en exergue le travail accompli depuis tant d’années »
Que peut-on retirer d’une telle manifestation ?
C’est la mise en valeur de la boxe éducative et amateur. On a essayé de mettre en exergue tout le travail accompli depuis tant d’années au club en proposant des combats de qualité. Nous misons sur ce travail, il est important avant que nos jeunes puissent se confronter à des athlètes plus huppés, notamment lors de déplacements sur le Continent. On travaille donc la boxe éducative avec beaucoup de mouvements et cela se ressent, plus tard, au niveau amateur.
Que pensez-vous de la prestation des deux nouveaux, Paul-Antoine Farucci et Cyril Lucena ?
Ils ont livré de beaux combats en s’efforçant, dans un premier temps, de dominer leur stress. Ils ont perdu de l’énergie lors du premier round avant de se reprendre par la suite.
Quentin Audibert ?
Il confirme au fil des mois son talent. C’est un garçon qui a un jeu très intelligent, beau à voir boxer. Il vient justement de la boxe éducative et fait, peu à peu, son chemin. C’est un garçon prometteur. L’affiche était intéressante.
Le ring ajaccien reste donc le club formateur par excellence ?
Nos amis du Ring Bastiais, du BCA et du Ring Cargésien organisent des galas avec des boxeurs professionnels. Ils ont un vrai savoir-faire en la matière. Et ils bossent très bien. Notre vocation est surtout de travailler au niveau des jeunes. Nous avons des garçons très sérieux mais il est difficile, sur le long terme, et pour bien des raisons, de garder des boxeurs à la salle. On s’appuie, tout de même sur le passé prestigieux du Noble Art dans la Cité Impériale avec tant de champions qui se sont illustrés.
Quentin Audibert et Houssem Ghouli en leaders
Sur le ring, l’après-midi débute par cinq « assauts », des combats mettant en exergue une dizaine de jeunes athlètes issus de l’école de boxe du Ring Ajaccien. Puis, on rentre, peu à peu dans le vif du sujet avec deux combats en boxe éducative pour les benjamins Dumè Anchetti et Louis Rombaldi opposés à Francè Mercuri et Joseph Pape, quatre talents du Ring Ajaccien. Côté minime, le club ajaccien va, une nouvelle fois, démontrer son travail de formation avec les prometteurs César Grimaldi, Gabriel Filidori, Nicolas Peraldi, Philippe Susini et Gabriel Silvani. Excellente entrée en matière avant d’entamer le gros de la manifestation avec pas moins de neuf combats amateurs mettant en lice des boxeurs insulaires et de la Région PACA. On notera, dans l’ensemble, le talent et les qualités des boxeurs insulaires, que ce soit ceux du Ring Ajaccien, du Ring Bastiais ou du Boxing Club Ajaccien. Mention pour Paul Antoine Farucci (RA) et Cyril Lucena (RA), pour lesquels il s’agissait du tout premier combat. Deux athlètes prometteurs.
On monte d’un cran sur la fin avec le très attendu face-à-face entre Quentin Audibert (RA) et Daniil Golomenko (challenge Boxing Marseille) pour un remake de la finale du championnat de Provence. Comme lors de cette première confrontation, l’Ajaccien va faire étalage de sa virtuosité pour s’imposer nettement aux points.
Enfin, en guise de clôture, un face-à-face entre Houssem Ghouili, pensionnaire du BCA et Keldi Madi (Boxing Club Salonais). Au sol une première fois à la suite d’un direct, le boxeur azuréen va aller au tapis quelques secondes plus tard. Le tout lors de la première reprise. Une belle victoire et, à n’en pas douter, un futur talent prometteur pour Pierre Paoli.
Public, athlètes et staffs se sont retirés satisfaits d’une manifestation qui aura démontré les qualités d’une jeunesse en devenir.
Henri Mercuri, manager du Ring Ajaccien : « On a essayé de mettre en exergue le travail accompli depuis tant d’années »
Que peut-on retirer d’une telle manifestation ?
C’est la mise en valeur de la boxe éducative et amateur. On a essayé de mettre en exergue tout le travail accompli depuis tant d’années au club en proposant des combats de qualité. Nous misons sur ce travail, il est important avant que nos jeunes puissent se confronter à des athlètes plus huppés, notamment lors de déplacements sur le Continent. On travaille donc la boxe éducative avec beaucoup de mouvements et cela se ressent, plus tard, au niveau amateur.
Que pensez-vous de la prestation des deux nouveaux, Paul-Antoine Farucci et Cyril Lucena ?
Ils ont livré de beaux combats en s’efforçant, dans un premier temps, de dominer leur stress. Ils ont perdu de l’énergie lors du premier round avant de se reprendre par la suite.
Quentin Audibert ?
Il confirme au fil des mois son talent. C’est un garçon qui a un jeu très intelligent, beau à voir boxer. Il vient justement de la boxe éducative et fait, peu à peu, son chemin. C’est un garçon prometteur. L’affiche était intéressante.
Le ring ajaccien reste donc le club formateur par excellence ?
Nos amis du Ring Bastiais, du BCA et du Ring Cargésien organisent des galas avec des boxeurs professionnels. Ils ont un vrai savoir-faire en la matière. Et ils bossent très bien. Notre vocation est surtout de travailler au niveau des jeunes. Nous avons des garçons très sérieux mais il est difficile, sur le long terme, et pour bien des raisons, de garder des boxeurs à la salle. On s’appuie, tout de même sur le passé prestigieux du Noble Art dans la Cité Impériale avec tant de champions qui se sont illustrés.