En 2024 encore, ils sont venus du monde entier pour concourir dans le cadre de Corsica Lirica : si beaucoup sont originaires d’Espagne, ou encore de France ou d’Italie, plusieurs viennent du Japon, de la Corée du Sud, de Chine, d’Argentine ou encore du Mexique. « Cette année, il y aura également beaucoup de chanteuses russes, et, comme en 2024, une participante insulaire. Et pour la première fois, nous accueillerons un Thaïlandais, un Géorgien, et une Monténégrine », énumère David Aïdan, le Responsable Organisation. Au total, vingt-deux nationalités différentes, pour quarante-quatre participants validés.
Un “accélérateur” pour les carrières
Fait rarissime dans ce genre de compétition, trois d’entre eux avaient déjà tenté leur chance l’an passé, et reviennent cette année. Notamment Lauriane Tregan, dont la carrière connaît maintenant une belle accélération : « Les échanges qu’elle a eus avec Rita Ahonen [NdlR : membre du jury 2023] et Katerina Kovanji [NdlR : mezzo-soprano russe, directrice artistique et créatrice de Corsica Lirica], lui ont ouvert de nouvelles directions qui lui conviennent tout à fait. Elle a notamment intégré une prestigieuse agence d’artistes : ACE International Opera Agency. Au mois de juillet, elle a également participé au concours Elena Obrastsova à Saint-Pétersbourg dont elle a été lauréate : elle s’était rapprochée de nous pour un avis professionnel et nous l’y avons encouragé, tout en mentionnant sa candidature auprès des organisateurs. Elle a été prise en priorité, du fait de sa participation à Corsica Lirica… et elle a remporté le prix spécial : un prix dont le mérite lui revient entièrement ! » Corsica Lirica a en effet initié des partenariats avec d’autres compétitions, et celui-ci est le premier d’entre eux : « Ces échanges avec des événements de même catégorie montrent aux candidats que la participation à Corsica Lirica ne s’arrête pas à la Corse, mais permet, plus largement, un rayonnement à l’international. »
A l’instar de Lauriane Tregan, d’autres compétiteurs semblent avoir tiré parti des conseils dispensés à l’occasion du concours ghisonacciais : comme Ledesma Ivana, qui l’an passé avait remporté les prix Stretta Agency et palazzo Pesce, et dont la carrière a, depuis, pris « un véritable essor », assure David Aïdan.
Un niveau qui augmente tous les ans
Si les candidats sont moins nombreux que l’année dernière, c’est que la sélection est devenue plus exigeante. « On a eu plus d’inscriptions en ligne qu’en 2024. Mais nous avons une volonté de qualité : chaque inscrit doit fournir une vidéo d’interprétation de son choix, soumise à l’approbation du jury. Si le jury l’accepte, il accède aux quarts de finale. Or les critères de sélection sont devenus plus rigoureux. Tous les ans, le niveau des participants augmente ! » Un niveau de qualité que la Collectivité de Corse a reconnu cette année, en acceptant d’apporter son soutien à l’événement, même si la municipalité de Ghisonaccia reste le principal pilier de l’organisation, aux côtés des sponsors privés dont David Aïdan salue l’engagement, essentiel à la pérennité de l’événement.
Sensibiliser les jeunes à l’art lyrique
Le concours débutera par un concert d’ouverture donné par Katerina Kovanji – une nouveauté par rapport aux années passées : ce seront principalement des airs d’opéra, mais peut-être aussi un extrait de l’album Corsica Lirica sorti en 2020. « Cet album, c’était la première fois que l’on interprétait de manière lyrique des pièces du répertoire insulaire ! », précise David Aïdan. Le pianiste Ricardo Francia – qui accompagne les candidats du concours depuis trois ans – y interprétera également deux œuvres instrumentales.
Ce concert n’est pas qu’un cadeau offert aux mélomanes. Il a également un objectif qui s’inscrit au sein des missions que les organisateurs se sont données en créant Corsica Lirica : faire que « le chant lyrique soit plus largement connu et reconnu ». Et plus spécifiquement par les nouvelles générations : « Katerina souhaiterait présenter aux collégiens et lycéens une approche didactique de l’écoute de l’opéra, pour sensibiliser les plus jeunes à cet art. » Si certains viennent écouter le concert, peut-être seront-ils incités à suivre les épreuves et à prendront-ils goût à cette musique trop souvent méconnue ? La démarche ne s’arrête pas là : « Après le concours, Katerina a également le projet d’intervenir auprès des élèves, dans les collèges et lycées de Corse. »
Le concours se déroulera les jours suivants, dans un format quelque peu différent des précédents : les quarts de finale seront ouvertes au public. Les chanteurs seront alternativement accompagnés au piano par Ricardo Francia et Anna Tcherkaskoia. Ils auront l’obligation d’intégrer dans leur programme trois arias et également, comme lors des éditions précédentes, un chant en langue corse. S’ajoutera cette année à ceux qui étaient proposés précédemment, la berceuse Ciucciarella. Le jury – six personnalités de haut niveau – décernera alors les récompenses, avec, cette année, un Grand prix, un premier prix, puis deux prix qui seront attribués l’un à un homme, l’autre à une femme.
Un “accélérateur” pour les carrières
Fait rarissime dans ce genre de compétition, trois d’entre eux avaient déjà tenté leur chance l’an passé, et reviennent cette année. Notamment Lauriane Tregan, dont la carrière connaît maintenant une belle accélération : « Les échanges qu’elle a eus avec Rita Ahonen [NdlR : membre du jury 2023] et Katerina Kovanji [NdlR : mezzo-soprano russe, directrice artistique et créatrice de Corsica Lirica], lui ont ouvert de nouvelles directions qui lui conviennent tout à fait. Elle a notamment intégré une prestigieuse agence d’artistes : ACE International Opera Agency. Au mois de juillet, elle a également participé au concours Elena Obrastsova à Saint-Pétersbourg dont elle a été lauréate : elle s’était rapprochée de nous pour un avis professionnel et nous l’y avons encouragé, tout en mentionnant sa candidature auprès des organisateurs. Elle a été prise en priorité, du fait de sa participation à Corsica Lirica… et elle a remporté le prix spécial : un prix dont le mérite lui revient entièrement ! » Corsica Lirica a en effet initié des partenariats avec d’autres compétitions, et celui-ci est le premier d’entre eux : « Ces échanges avec des événements de même catégorie montrent aux candidats que la participation à Corsica Lirica ne s’arrête pas à la Corse, mais permet, plus largement, un rayonnement à l’international. »
A l’instar de Lauriane Tregan, d’autres compétiteurs semblent avoir tiré parti des conseils dispensés à l’occasion du concours ghisonacciais : comme Ledesma Ivana, qui l’an passé avait remporté les prix Stretta Agency et palazzo Pesce, et dont la carrière a, depuis, pris « un véritable essor », assure David Aïdan.
Un niveau qui augmente tous les ans
Si les candidats sont moins nombreux que l’année dernière, c’est que la sélection est devenue plus exigeante. « On a eu plus d’inscriptions en ligne qu’en 2024. Mais nous avons une volonté de qualité : chaque inscrit doit fournir une vidéo d’interprétation de son choix, soumise à l’approbation du jury. Si le jury l’accepte, il accède aux quarts de finale. Or les critères de sélection sont devenus plus rigoureux. Tous les ans, le niveau des participants augmente ! » Un niveau de qualité que la Collectivité de Corse a reconnu cette année, en acceptant d’apporter son soutien à l’événement, même si la municipalité de Ghisonaccia reste le principal pilier de l’organisation, aux côtés des sponsors privés dont David Aïdan salue l’engagement, essentiel à la pérennité de l’événement.
Sensibiliser les jeunes à l’art lyrique
Le concours débutera par un concert d’ouverture donné par Katerina Kovanji – une nouveauté par rapport aux années passées : ce seront principalement des airs d’opéra, mais peut-être aussi un extrait de l’album Corsica Lirica sorti en 2020. « Cet album, c’était la première fois que l’on interprétait de manière lyrique des pièces du répertoire insulaire ! », précise David Aïdan. Le pianiste Ricardo Francia – qui accompagne les candidats du concours depuis trois ans – y interprétera également deux œuvres instrumentales.
Ce concert n’est pas qu’un cadeau offert aux mélomanes. Il a également un objectif qui s’inscrit au sein des missions que les organisateurs se sont données en créant Corsica Lirica : faire que « le chant lyrique soit plus largement connu et reconnu ». Et plus spécifiquement par les nouvelles générations : « Katerina souhaiterait présenter aux collégiens et lycéens une approche didactique de l’écoute de l’opéra, pour sensibiliser les plus jeunes à cet art. » Si certains viennent écouter le concert, peut-être seront-ils incités à suivre les épreuves et à prendront-ils goût à cette musique trop souvent méconnue ? La démarche ne s’arrête pas là : « Après le concours, Katerina a également le projet d’intervenir auprès des élèves, dans les collèges et lycées de Corse. »
Le concours se déroulera les jours suivants, dans un format quelque peu différent des précédents : les quarts de finale seront ouvertes au public. Les chanteurs seront alternativement accompagnés au piano par Ricardo Francia et Anna Tcherkaskoia. Ils auront l’obligation d’intégrer dans leur programme trois arias et également, comme lors des éditions précédentes, un chant en langue corse. S’ajoutera cette année à ceux qui étaient proposés précédemment, la berceuse Ciucciarella. Le jury – six personnalités de haut niveau – décernera alors les récompenses, avec, cette année, un Grand prix, un premier prix, puis deux prix qui seront attribués l’un à un homme, l’autre à une femme.
En pratique :
Ouvert à tous
Où ? Église de Ghisonaccia
Quand ?
• Soirée d’ouverture : concert de Katerina Kovanji lundi 23septembre, à 19h45.
• Quarts de finale : mardi 24 et mercredi 25 septembre à 16heures.
• Demi-finale : jeudi 26 septembre à 16h
• Finale : vendredi 27 septembre à 16h, suivi de l’annonce du palmarès.
Entrée gratuite