Gilles Simeoni, conseiller municipal Inseme per Bastia, Conseiller territorial Femu a Corsica, candidat à la mairie de Bastia.
Le Péristyle du théâtre de Bastia, plein à craquer, s’est avéré trop petit pour contenir les 900 personnes qui se sont pressées au 1er meeting du candidat d’Inseme per Bastia. Beaucoup ont du se contenter de rester à l’extérieur sous le porche et sur le parvis, démontrant, encore une fois, la capacité du leader nationaliste à rassembler au-delà de sa formation politique. Des militants, des sympathisants très enthousiastes, des curieux et, surtout, comme d’habitude, un très grand nombre de jeunes. C’est, dans une ambiance surchauffée, au son de la voix de Maï Pesce qui a entonné A Falata di Ficaghjola, que le meeting a débuté par la présentation et l’entrée, en ordre décroissant, des 43 colistiers. Avec au final, l’arrivée, façon grand show politique, de Gilles Simeoni sous les acclamations d’un public galvanisé.
Un engagement total
Ses premiers mots seront pour rendre hommage aux 3 conseillers municipaux d’Inseme, Patrizia Gattaceca, Fabienne Giovannini et Jean-Pierre Cristofari qui, pour les deux derniers, ont choisi de ne pas se représenter au nom d’un principe d’engagement total, comme l’a promis le candidat, qui exclut le cumul de mandat. « Dans ce pays que nous voulons construire, les logiques de captation de pouvoir, de clientèle, de clan doivent disparaître. Plus sont nombreux les citoyens qui s’engagent dans l’action publique, plus l’action démocratique respire. Il faut édifier des passerelles pour construire la démocratie. Nous essayons de mettre en concordance nos engagements, nos discours et nos actes ».
Réinventer la démocratie
Gilles Simeoni en profite pour enfourcher son credo du choix exclusif de l’action démocratique en décrochant, histoire de remettre les pendules à l’heure, un sévère coup de griffe à l’équipe Zuccarelli. « Ce choix n’est pas une concession que nous faisons aux conservateurs qui proclament leur attachement à la République à longueur de communiqués vengeurs et qui, en même temps, continuent à ensemencer, dans ce pays, les graines de la révolte ». Estimant qu’il faut réinventer la démocratie, il se refuse, comme le lui reprochent ses adversaires, « à rentrer dans une logique de condamnations comme si on était détaché de la société qui produit de la violence. Ce qui compte, ce n’est pas de savoir d’où on vient, mais de savoir où nous voulons aller ensemble ».
Incarner l’alternative
La liste, renouvelée à plus de 70% par rapport à celle de 2008, se veut la traduction des enjeux politiques et des objectifs que le mouvement s’est fixé. Une liste ouverte, agrégeant des militants comme des gens de la société civile dans une démarche collective. « Il y a, deux ans, nous avons compris que la victoire électorale était possible. Nous avons enrichi et renforcer notre démarche d’ouverture pour accéder aux responsabilités. Nous incarnons l’alternative qui sera faite, à la fois, de sérieux, de compétence et de transparence ».
Mais, au-delà de Bastia, le leader nationaliste entend rompre avec un système qui gangrène toute la Corse. « L’espoir est contagieux. A partir de Bastia, quand nous allons gagner, va se construire une dynamique de progrès et vont tomber les vieilles citadelles qui ont prospéré, pendant des décennies, sur le sous-développement, sur la négation de la dignité des gens, sur le troc du vote contre l’emploi ou le logement. Cette Corse-là, nous n’en voulons plus ! ».
Un rêve possible
Incarner le changement, c’est, pour Me Linda Piperi, 6ème sur la liste, un rêve possible. « A Bastia, pour Bastia, nous sentons un frémissement. Nous savons que ce rêve est à portée de main et de cœur pour que puisse émerger une nouvelle société, une nouvelle cité. Il est temps de donner un nouveau souffle d’humanité, de compétence et de transparence, nous avons à l’offrir aux Bastiais. Il est temps de terminer avec un système archaïque, toxique qui n’a que trop durer ».
Le Dr Monique Maymard, 2ème sur la liste, enfonce le clou et pourfend la dynastie Zuccarelli : « Le temps est venu de mettre fin à ce système monarchique qui n’a que trop duré et qui voudrait nous imposer, comme une fatalité, le dernier rejeton d’une illustre famille comme maire de notre ville. Gilles Simeoni est le mieux à même de conduire le changement. Il saura être le maire dont notre ville a tant besoin en ces temps difficiles ».
Un navire de haute-mer
Troisième sur la liste, Pierre-Noël Luiggi présente sa méthode pour repartir autrement et faire changer les choses. « Il faut qu’on sorte Bastia de la petite barque menée par trois rameurs qui tournent en rond depuis 40 ans et qu’on la pense comme un navire de haute-mer avec les nouvelles technologies, un grand capitaine et une équipe. Mon rôle est d’être dans la salle des cartes. Je peux apporter une connaissance et une vision du monde ». Au camp adverse qui prétend qu’il ne vit pas à Bastia, le PDG d’Oscaro rétorque : « Je suis né à Bastia. Mes enfants sont nés à Bastia. Je voyage beaucoup et je rentre chaque semaine à Bastia. Pour moi, ma vie est ici. Ce n’est pas parce qu’un marin prend un bateau qu’il change de vie ! ».
Un système à combattre
Le changement, la victoire, Gilles Simeoni y croit résolument. Pour lui, le temps est venu de la reconstruction. « Nous sommes à la veille d’un bouleversement profond, d’un changement historique. Lorsque des systèmes qui ont perduré pendant des décennies vacillent et s’apprêtent à disparaître, c’est que la révolution tranquille et démocratique est en marche. Il y a tellement d’injustices que cela ne peut pas continuer comme ça dans le domaine économique, dans le sport, les infrastructures, les HLM, les bons sociaux, les commandes publiques… ».
Fustigeant « les leçons de déontologie et de démocratie » que veut donner « un système qui se repait de ses dysfonctionnements », il s’en prend, plus directement, exemples à l’appui, aux pratiques clientélistes du système Zuccarelli : « Je ne vais pas reprendre la litanie, que vous connaissez tous, de tous ces petits comportements qu’on veut nous faire croire normaux. Ce qui est le plus insupportable, c’est qu’on veut vous faire croire que cela n’existe pas, alors que nous l’avons tous les jours sous les yeux ! Mais, dans quel pays démocratique voit-on des employés municipaux sommés d’assister au meeting de la majorité ! ».
Arracher la victoire
Avant de démonter le programme de Jean Zuccarelli, qu’il définit implicitement comme son seul vrai adversaire dans cette campagne : « Qui a la responsabilité de l’état de sous-développement dans lequel nous sommes aujourd’hui ? ».
Enfin, Gilles Simeoni lance un appel à la mobilisation des électeurs en leur demandant de prendre leurs responsabilités : « Dans trois semaines, vous avez la possibilité de changer ce système qui nous a pourri depuis des décennies. Vous devez vous dire que vous avez une part de responsabilité, une part de cette victoire entre vos mains. La victoire, que nous allons construire, est celle de la démocratie, de l’emploi que l’on crée, du logement que l’on construit, du tourisme que l’on développe, des entreprises que l’on soutient, des enfants qui parlent corse, de notre culture qui vit et de notre peuple debout dans la démocratie ! ». Leur enjoignant d’aller convaincre et arracher les votes, il conclut : « La victoire se gagne au soir du 1er tour. Nous devons absolument être en tête. C’est l’objectif que nous nous fixons. Nous savons que c’est clairement réalisable ».
N.M.
Un engagement total
Ses premiers mots seront pour rendre hommage aux 3 conseillers municipaux d’Inseme, Patrizia Gattaceca, Fabienne Giovannini et Jean-Pierre Cristofari qui, pour les deux derniers, ont choisi de ne pas se représenter au nom d’un principe d’engagement total, comme l’a promis le candidat, qui exclut le cumul de mandat. « Dans ce pays que nous voulons construire, les logiques de captation de pouvoir, de clientèle, de clan doivent disparaître. Plus sont nombreux les citoyens qui s’engagent dans l’action publique, plus l’action démocratique respire. Il faut édifier des passerelles pour construire la démocratie. Nous essayons de mettre en concordance nos engagements, nos discours et nos actes ».
Réinventer la démocratie
Gilles Simeoni en profite pour enfourcher son credo du choix exclusif de l’action démocratique en décrochant, histoire de remettre les pendules à l’heure, un sévère coup de griffe à l’équipe Zuccarelli. « Ce choix n’est pas une concession que nous faisons aux conservateurs qui proclament leur attachement à la République à longueur de communiqués vengeurs et qui, en même temps, continuent à ensemencer, dans ce pays, les graines de la révolte ». Estimant qu’il faut réinventer la démocratie, il se refuse, comme le lui reprochent ses adversaires, « à rentrer dans une logique de condamnations comme si on était détaché de la société qui produit de la violence. Ce qui compte, ce n’est pas de savoir d’où on vient, mais de savoir où nous voulons aller ensemble ».
Incarner l’alternative
La liste, renouvelée à plus de 70% par rapport à celle de 2008, se veut la traduction des enjeux politiques et des objectifs que le mouvement s’est fixé. Une liste ouverte, agrégeant des militants comme des gens de la société civile dans une démarche collective. « Il y a, deux ans, nous avons compris que la victoire électorale était possible. Nous avons enrichi et renforcer notre démarche d’ouverture pour accéder aux responsabilités. Nous incarnons l’alternative qui sera faite, à la fois, de sérieux, de compétence et de transparence ».
Mais, au-delà de Bastia, le leader nationaliste entend rompre avec un système qui gangrène toute la Corse. « L’espoir est contagieux. A partir de Bastia, quand nous allons gagner, va se construire une dynamique de progrès et vont tomber les vieilles citadelles qui ont prospéré, pendant des décennies, sur le sous-développement, sur la négation de la dignité des gens, sur le troc du vote contre l’emploi ou le logement. Cette Corse-là, nous n’en voulons plus ! ».
Un rêve possible
Incarner le changement, c’est, pour Me Linda Piperi, 6ème sur la liste, un rêve possible. « A Bastia, pour Bastia, nous sentons un frémissement. Nous savons que ce rêve est à portée de main et de cœur pour que puisse émerger une nouvelle société, une nouvelle cité. Il est temps de donner un nouveau souffle d’humanité, de compétence et de transparence, nous avons à l’offrir aux Bastiais. Il est temps de terminer avec un système archaïque, toxique qui n’a que trop durer ».
Le Dr Monique Maymard, 2ème sur la liste, enfonce le clou et pourfend la dynastie Zuccarelli : « Le temps est venu de mettre fin à ce système monarchique qui n’a que trop duré et qui voudrait nous imposer, comme une fatalité, le dernier rejeton d’une illustre famille comme maire de notre ville. Gilles Simeoni est le mieux à même de conduire le changement. Il saura être le maire dont notre ville a tant besoin en ces temps difficiles ».
Un navire de haute-mer
Troisième sur la liste, Pierre-Noël Luiggi présente sa méthode pour repartir autrement et faire changer les choses. « Il faut qu’on sorte Bastia de la petite barque menée par trois rameurs qui tournent en rond depuis 40 ans et qu’on la pense comme un navire de haute-mer avec les nouvelles technologies, un grand capitaine et une équipe. Mon rôle est d’être dans la salle des cartes. Je peux apporter une connaissance et une vision du monde ». Au camp adverse qui prétend qu’il ne vit pas à Bastia, le PDG d’Oscaro rétorque : « Je suis né à Bastia. Mes enfants sont nés à Bastia. Je voyage beaucoup et je rentre chaque semaine à Bastia. Pour moi, ma vie est ici. Ce n’est pas parce qu’un marin prend un bateau qu’il change de vie ! ».
Un système à combattre
Le changement, la victoire, Gilles Simeoni y croit résolument. Pour lui, le temps est venu de la reconstruction. « Nous sommes à la veille d’un bouleversement profond, d’un changement historique. Lorsque des systèmes qui ont perduré pendant des décennies vacillent et s’apprêtent à disparaître, c’est que la révolution tranquille et démocratique est en marche. Il y a tellement d’injustices que cela ne peut pas continuer comme ça dans le domaine économique, dans le sport, les infrastructures, les HLM, les bons sociaux, les commandes publiques… ».
Fustigeant « les leçons de déontologie et de démocratie » que veut donner « un système qui se repait de ses dysfonctionnements », il s’en prend, plus directement, exemples à l’appui, aux pratiques clientélistes du système Zuccarelli : « Je ne vais pas reprendre la litanie, que vous connaissez tous, de tous ces petits comportements qu’on veut nous faire croire normaux. Ce qui est le plus insupportable, c’est qu’on veut vous faire croire que cela n’existe pas, alors que nous l’avons tous les jours sous les yeux ! Mais, dans quel pays démocratique voit-on des employés municipaux sommés d’assister au meeting de la majorité ! ».
Arracher la victoire
Avant de démonter le programme de Jean Zuccarelli, qu’il définit implicitement comme son seul vrai adversaire dans cette campagne : « Qui a la responsabilité de l’état de sous-développement dans lequel nous sommes aujourd’hui ? ».
Enfin, Gilles Simeoni lance un appel à la mobilisation des électeurs en leur demandant de prendre leurs responsabilités : « Dans trois semaines, vous avez la possibilité de changer ce système qui nous a pourri depuis des décennies. Vous devez vous dire que vous avez une part de responsabilité, une part de cette victoire entre vos mains. La victoire, que nous allons construire, est celle de la démocratie, de l’emploi que l’on crée, du logement que l’on construit, du tourisme que l’on développe, des entreprises que l’on soutient, des enfants qui parlent corse, de notre culture qui vit et de notre peuple debout dans la démocratie ! ». Leur enjoignant d’aller convaincre et arracher les votes, il conclut : « La victoire se gagne au soir du 1er tour. Nous devons absolument être en tête. C’est l’objectif que nous nous fixons. Nous savons que c’est clairement réalisable ».
N.M.
La liste d'Inseme per Bastia conduite par Gilles Simeoni
1 - Gilles Simeoni, avocat
2 - Monique Maymard, médecin généraliste
3 - Noël Luiggi, chef d'entreprise
4 - Mattea Lacave, directrice d'école
5 - Michel Castellani, professeur des universités
6 - Linda Piperi, avocate ancien bâtonnier
7 - Pierre Savelli, ostéopathe
8 - Serena Battestini, chargée d'affaires
9 - Didier Grassi, cadre de la Fonction publique d'Etat
10 - Anne Avenoso, adjointe directeur établissement de la Poste
11 - Jean-Jacques Dussol, directeur du service santé au travail de la Haute-Corse
12 - Angèle Brunini, commerçante
13 - Bernard Cesari, commerçant
14 - Mimi Vivarelli-Mari, sans profession
15 - Gilles Guerrini, professeur d'histoire
16 - Ivana Polisini-Mattei, professeur de lettres
17- Paul Tieri, directeur adjoint de banque
18 - Pascael Benetti-Antonetti, conseillère pédagogique
19 - Serge Linale, ingénieur responsable du système d'information du CH de Bastia
20 - Josy Alfonsi, agent administratif de l'office de l'habitat de la Haute-Corse
21 - Raymond Mei, cadre bancaire retraité
22 - Catherine Thiers-Campocasso, enseignante arts plastique à l'université de Corse
23 - Patrick Clemenceau-Fieschi, fonctionnaire territorial
24 - Lauda Giudicelli, étudiante
25 - Cyrill Giuntini, cadre de la chambre d'agriculture
26 - Françosi Filippi, secrétaire comptable
27 -Jean-Paul Paoli, médecin généraliste
28 - Carmen Pinna, référent accueil CAf
29 - José Gandolfi, sans profession
30- Gaby Mamberti, artiste-peintre
31 - Farid Ayad, enseignant spécialisé
32 - Aurélia Bastiani, assistante sociale
33 - Ghjaseppu Turchini, professeur langue et culture corses
34 - Marie-Cécile Giuliani, enseignante, docteur en biotechnologie
35 - Frédéric Raffaaelli, infirmier libéral
36 - Marylou Valery, assistante sociale
37 - Anthony Esposito, assistant de service social
38 - Mélodie Mori, étudiante
39 - François Poletti, convoyeur de fonds
40 - Vanina Le Bomin, conseillère en voyages
41 - Alain Del Moro, chef d'entreprise, dirigeant sportif
42- Joëlle Motbal, éducatrice spécialisée
43 - Maï Pesce, chanteur
Ambiance en début et en fin de meeting
Gilles Simeoni répond aux propos de François Tatti sur les alliances de 2nd tour.
Deux colistiers, Pierre-Noël Luiggi, PDG d'Oscaro, et la batonnière Me Linda Piperi expliquent les raisons de leur engagement aux côtés de Gilles Simeoni.
Un comité de soutien de plus de 200 signataires
Les premiers noms du Comité de soutien de la candidature de Gilles Simeoni : Ghjacumu Thiers (universitaire et écrivain), Denis Mathieu (chirurgien orthopédiste), Antoine De Zerbi (cardiologue), Patrizia Poli (artiste), Xavier Acquaviva (ancien directeur des services économiques de la CCI), Jean Chiorboli (enseignant), Louis Tarallo (patron pêcheur), Marie Pierre Giamarchi (conseillère à l'Education nationale), Santa Susini (cadre au CMPP), Josette Dall'Ava Santucci (professeur de médecine), Paul Gigon (responsable fédéral Escrime), Paul Agostini (Etudiant), Antoine Marielli (Enseignant artiste), Marcel Vuillamier (Enseignant), Jean-louis Santoni (responsable associatif), Henri Olmeta (artiste), Patrick Lamperti, Marcel Rocchesani (chirurgien dentiste), Orlando Furioso (metteur en scène), Jacques Castelli (psychiatre)...
Les premiers noms du Comité de soutien de la candidature de Gilles Simeoni : Ghjacumu Thiers (universitaire et écrivain), Denis Mathieu (chirurgien orthopédiste), Antoine De Zerbi (cardiologue), Patrizia Poli (artiste), Xavier Acquaviva (ancien directeur des services économiques de la CCI), Jean Chiorboli (enseignant), Louis Tarallo (patron pêcheur), Marie Pierre Giamarchi (conseillère à l'Education nationale), Santa Susini (cadre au CMPP), Josette Dall'Ava Santucci (professeur de médecine), Paul Gigon (responsable fédéral Escrime), Paul Agostini (Etudiant), Antoine Marielli (Enseignant artiste), Marcel Vuillamier (Enseignant), Jean-louis Santoni (responsable associatif), Henri Olmeta (artiste), Patrick Lamperti, Marcel Rocchesani (chirurgien dentiste), Orlando Furioso (metteur en scène), Jacques Castelli (psychiatre)...