L’organisation indique que son action "s'inscrit dans le droit fil des luttes sociales et syndicales de notre peuple face aux relais multiples du colonialisme français en Corse". Elle désigne les patrons de la grande distribution comme responsables de "la paupérisation de la société corse" et reproche "les salaires trop bas, les pressions exercées sur le personnel corse, l’embauche de personnel venu de l’extérieur".
Le FLNC pose un ultimatum aux patrons de la grande distribution pour le mois de Décembre 2012 dans l'objectif d'enclencher une baisse des prix significative et favoriser la production locale tout en étant opposé à "toute nouvelle implantation de grande surface" au détriment "du commerce de proximité corse".
Cette revendication est une surprise puisque les premiers éléments pouvaient laisser penser que ces attentats étaient l’œuvre du Nouveau FLNC, issu de la scission du 9 juillet dans la mouvance indépendantiste. Il s’agit donc d’un repositionnement stratégique du mouvement clandestin vers une thématique sociale, très marquée à gauche.