Les commerçants Ajacciens ont bénéficié d'un diagnostic complet. (Photo : Yannis-Christophe Garcia)
C’est un fait : au 1er janvier 2015, comme le stipule la loi du 11 février 2005*, tous les commerçants (sauf dérogations exceptionnelles bien précises par constat d'impossibilité technique) devront être en mesure de rendre leurs locaux accessibles aux personnes en situation de handicap.
Et de fait, les commerçants Ajacciens, à l’instar de leurs homologues insulaires et continentaux, n’échapperont pas à cette exigence de modifications techniques de leurs locaux.
Un dispositif cofinancé à 50% par la CCI 2A et l’ADEC
C’est pour permettre aux professionnels du commerce concernés par ce dispositif légal (boutiques diverses mais également hôtels, restaurants, snacks, etc.) nombreux dans le centre-ville de la cité Impériale, de se préparer à ces futures modifications dans de bonnes conditions, que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse-du-Sud, en partenariat avec l’Agence de Développement Economique de la Corse (qui a financé 50% du projet avec la CCI2A) se sont mobilisées pour mettre en œuvre une véritable stratégie d’accompagnement des commerçants.
Une démarche de sensibilisation qui s’est effectuée en présence de représentants insulaires de l’Association des Paralysés de France (APF).
Une obligation de mise en conformité des locaux pour janvier 2015…
Concrètement, outre des réunions d’information et un guide de rappel de la loi et d’auto-évaluation, la CCI2A et l’ADEC ont offert plusieurs journées de diagnostic technique des futurs travaux à effectuer dans les boutiques qui se sont portées candidates pour cette démarche, à Ajaccio (7 et 8 avril) comme à Porto-Vecchio (10 et 11 avril).
Des diagnostics effectués à Ajaccio par un spécialiste, Laurent Vianes, consultant en accessibilité pour la société AccesMetrie, basée à la Roque d’Anthéron près d’Aix-en-Provence. Ce dernier a visité mercredi deux boutiques situés dans la rue Fesch : Imperial Dog et Cirkus Bazar et a délivré son diagnostic à leurs propriétaires respectifs, Stéphanie Biondini et Patrice Perraut.
Le but : permettre aux deux commerçants d’y voir plus clair, à la fois sur la nature et les conséquences de cette loi, mais également de prendre connaissance concrètement de la nature des travaux qu’ils devront très bientôt entreprendre pour être en conformité dès janvier 2015.
Une démarche à bien des égards utile pour les commerçants, surtout lorsque l’on sait que le prix moyen facturé par des professionnels pour des prestations identiques s’élève entre 600 € et 700 € environ.
Et de fait, les commerçants Ajacciens, à l’instar de leurs homologues insulaires et continentaux, n’échapperont pas à cette exigence de modifications techniques de leurs locaux.
Un dispositif cofinancé à 50% par la CCI 2A et l’ADEC
C’est pour permettre aux professionnels du commerce concernés par ce dispositif légal (boutiques diverses mais également hôtels, restaurants, snacks, etc.) nombreux dans le centre-ville de la cité Impériale, de se préparer à ces futures modifications dans de bonnes conditions, que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse-du-Sud, en partenariat avec l’Agence de Développement Economique de la Corse (qui a financé 50% du projet avec la CCI2A) se sont mobilisées pour mettre en œuvre une véritable stratégie d’accompagnement des commerçants.
Une démarche de sensibilisation qui s’est effectuée en présence de représentants insulaires de l’Association des Paralysés de France (APF).
Une obligation de mise en conformité des locaux pour janvier 2015…
Concrètement, outre des réunions d’information et un guide de rappel de la loi et d’auto-évaluation, la CCI2A et l’ADEC ont offert plusieurs journées de diagnostic technique des futurs travaux à effectuer dans les boutiques qui se sont portées candidates pour cette démarche, à Ajaccio (7 et 8 avril) comme à Porto-Vecchio (10 et 11 avril).
Des diagnostics effectués à Ajaccio par un spécialiste, Laurent Vianes, consultant en accessibilité pour la société AccesMetrie, basée à la Roque d’Anthéron près d’Aix-en-Provence. Ce dernier a visité mercredi deux boutiques situés dans la rue Fesch : Imperial Dog et Cirkus Bazar et a délivré son diagnostic à leurs propriétaires respectifs, Stéphanie Biondini et Patrice Perraut.
Le but : permettre aux deux commerçants d’y voir plus clair, à la fois sur la nature et les conséquences de cette loi, mais également de prendre connaissance concrètement de la nature des travaux qu’ils devront très bientôt entreprendre pour être en conformité dès janvier 2015.
Une démarche à bien des égards utile pour les commerçants, surtout lorsque l’on sait que le prix moyen facturé par des professionnels pour des prestations identiques s’élève entre 600 € et 700 € environ.
Journée de diagnostic technique sur l'accessibilité chez Imperial Dog et Cirkus Bazar, rue Fesch à Ajaccio. (Photos : Yannis-Christophe Garcia)
Mais aucune aide financière de la part de l’Etat n’est prévue !
Enfin, si l’on peut se féliciter d’une telle démarche engagée par l’Etat en faveur des personnes handicapées afin de favoriser encore davantage leur mobilité, il faut toutefois souligner le fait que ce dernier n’a, pour le moment, prévu aucun dispositif d’aide financière pour que les professionnels concernés puissent se mettre en conformité dès janvier 2015.
Et ce, sans se plonger dans des difficultés de trésorerie supplémentaires, alors que la situation des commerces de proximité en Corse est loin d’être au beau fixe ces derniers temps…
Alors, comment se déroulent ces diagnostics gratuits, quels sont leurs buts et comment les commerçants perçoivent-ils cette loi et les contraintes techniques et financières qui y sont liées ? C’est ce que nous sommes allés demander à Laurent Vianes, consultant en accessibilité pour la société AccesMetrie, mais également à la propriétaire de la boutique Impérial Dog Stéphanie Biondini et à Patrice Perraut, gérant de la boutique Cirkus Bazar au terme du diagnostic réalisé mercredi dans leurs boutiques de la rue Fesch à Ajaccio.
Écoutez-les dans notre reportage au micro de Corse Net Infos
Enfin, si l’on peut se féliciter d’une telle démarche engagée par l’Etat en faveur des personnes handicapées afin de favoriser encore davantage leur mobilité, il faut toutefois souligner le fait que ce dernier n’a, pour le moment, prévu aucun dispositif d’aide financière pour que les professionnels concernés puissent se mettre en conformité dès janvier 2015.
Et ce, sans se plonger dans des difficultés de trésorerie supplémentaires, alors que la situation des commerces de proximité en Corse est loin d’être au beau fixe ces derniers temps…
Alors, comment se déroulent ces diagnostics gratuits, quels sont leurs buts et comment les commerçants perçoivent-ils cette loi et les contraintes techniques et financières qui y sont liées ? C’est ce que nous sommes allés demander à Laurent Vianes, consultant en accessibilité pour la société AccesMetrie, mais également à la propriétaire de la boutique Impérial Dog Stéphanie Biondini et à Patrice Perraut, gérant de la boutique Cirkus Bazar au terme du diagnostic réalisé mercredi dans leurs boutiques de la rue Fesch à Ajaccio.
Écoutez-les dans notre reportage au micro de Corse Net Infos
Reportage Diagnostic sur L'Accessibililité des Commerces à Ajaccio.mp3 (9.75 Mo)
Reportage réalisé par Yannis-Christophe GARCIA
* LA LOI HANDICAP DU 11 FÉVRIER 2005
Cette loi du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » pose le principe selon lequel « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ».
Cette loi prend en compte 4 familles de handicap : moteur, sensoriel, cognitif et psychique. Les personnes à mobilité réduite (y compris de manière temporaire) sont également concernées.
Concernant les prescriptions techniques de mise en accessibilité des commerces, ces dernières portent notamment sur : le stationnement des véhicules, les conditions d’accès (entrées) et d’accueil (comptoirs), les circulations intérieures, les escaliers (rampes adaptées), les dispositifs d’éclairage, les cabines d’essayage, les sanitaires, etc.
Plus d’infos sur la loi du 11 février 2005 sur le handicap en cliquant ici
Cette loi du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » pose le principe selon lequel « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ».
Cette loi prend en compte 4 familles de handicap : moteur, sensoriel, cognitif et psychique. Les personnes à mobilité réduite (y compris de manière temporaire) sont également concernées.
Concernant les prescriptions techniques de mise en accessibilité des commerces, ces dernières portent notamment sur : le stationnement des véhicules, les conditions d’accès (entrées) et d’accueil (comptoirs), les circulations intérieures, les escaliers (rampes adaptées), les dispositifs d’éclairage, les cabines d’essayage, les sanitaires, etc.
Plus d’infos sur la loi du 11 février 2005 sur le handicap en cliquant ici