Jean-Guy Talamoni : une absence regrettée
Suite aux événements de ce matin, j’ai, comme annoncé, réuni la Conférence des présidents de groupes de l’Assemblée de Corse.
Il me semblait en effet que la violence exercée contre de jeunes Corses ayant demandé, pacifiquement, que soit prise en compte la position unanime de l’Assemblée de Corse sur la levée du statut de DPS des personnes condamnées dans l’affaire Erignac, concernait l’ensemble des élus corses.
Les trois Présidents de groupes de la majorité étaient présents à cette réunion, ainsi que le Président du Conseil exécutif.
Toutefois, les trois groupes d’opposition étaient absents, faisant savoir au secrétariat général de l’Assemblée que cette absence était volontaire.
J’en prends acte à regret.Les groupes communiqueront donc séparément sur le fond.
En ce qui concerne la présidence de l’Assemblée et le groupe Corsica Libera, une position sera publiée dès aujourd’hui
Il me semblait en effet que la violence exercée contre de jeunes Corses ayant demandé, pacifiquement, que soit prise en compte la position unanime de l’Assemblée de Corse sur la levée du statut de DPS des personnes condamnées dans l’affaire Erignac, concernait l’ensemble des élus corses.
Les trois Présidents de groupes de la majorité étaient présents à cette réunion, ainsi que le Président du Conseil exécutif.
Toutefois, les trois groupes d’opposition étaient absents, faisant savoir au secrétariat général de l’Assemblée que cette absence était volontaire.
J’en prends acte à regret.Les groupes communiqueront donc séparément sur le fond.
En ce qui concerne la présidence de l’Assemblée et le groupe Corsica Libera, une position sera publiée dès aujourd’hui
Jean-Charles Orsucci (Andà per Dumane) : "surenchère des communications hasardeuses et belliqueuses…"
Ce matin un groupe de jeunes corses ont fait irruption dans la Préfecture d’Ajaccio.
Notre groupe regrette profondément que des blessés soient à déplorer de part et d’autre. L’autorité judiciaire étant saisie, l’enquête devra déterminer l’exactitude des faits.
Au-delà de cet incident, force est de constater que nous assistons aux conséquences désastreuses de la surenchère des communications hasardeuses et belliqueuses du Président de l’Assemblée, constamment suivi par le Président du Conseil exécutif de Corse.
En effet, l’intrusion en nombre et de force dans les locaux de la Préfecture ne pouvait malheureusement que conduire à une réponse de la part des services de sécurité.
D’aucuns ont ainsi utilisé une méthode regrettable pour poser une question légitime.
Notre groupe a déjà exprimé à plusieurs reprises notre volonté de voir rapprocher sans délai Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI.
Mais nous demandons aussi à toutes les composantes de la société corse de s’inscrire dans le cadre d’un dialogue démocratique et républicain.
Afin de ne pas donner crédit à une quelconque utilisation politicienne de cet incident, je ne participerai pas à la conférence des Présidents de ce jour.
Notre île a déjà subi les conséquences dramatiques d’une telle spirale négative dont nous connaissons tous ici les possibles effets pervers et potentiellement mortifères.
Nous demeurons convaincus que contrairement à la violence, seule la voie du dialogue et de l’apaisement permettra de réellement servir cette juste cause.
Notre groupe regrette profondément que des blessés soient à déplorer de part et d’autre. L’autorité judiciaire étant saisie, l’enquête devra déterminer l’exactitude des faits.
Au-delà de cet incident, force est de constater que nous assistons aux conséquences désastreuses de la surenchère des communications hasardeuses et belliqueuses du Président de l’Assemblée, constamment suivi par le Président du Conseil exécutif de Corse.
En effet, l’intrusion en nombre et de force dans les locaux de la Préfecture ne pouvait malheureusement que conduire à une réponse de la part des services de sécurité.
D’aucuns ont ainsi utilisé une méthode regrettable pour poser une question légitime.
Notre groupe a déjà exprimé à plusieurs reprises notre volonté de voir rapprocher sans délai Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI.
Mais nous demandons aussi à toutes les composantes de la société corse de s’inscrire dans le cadre d’un dialogue démocratique et républicain.
Afin de ne pas donner crédit à une quelconque utilisation politicienne de cet incident, je ne participerai pas à la conférence des Présidents de ce jour.
Notre île a déjà subi les conséquences dramatiques d’une telle spirale négative dont nous connaissons tous ici les possibles effets pervers et potentiellement mortifères.
Nous demeurons convaincus que contrairement à la violence, seule la voie du dialogue et de l’apaisement permettra de réellement servir cette juste cause.
Valérie Bozzi et Jean-Martin Mondoloni : "évènements promptement cautionnés par la majorité"
Les images de jeunes ensanglantés ayant suivi l’intrusion dans le palais Lantivy ne peuvent que susciter l’émotion, tant elles sont pour notre part, aux antipodes de ce que nous souhaitons et espérons pour notre jeunesse.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne disposons pas d’informations précises sur ce qu’il s’est passé.Sur le fond de ce dossier concernant la levée du statut de DPS, nous avons déjà exprimé notre position au sein de l’institution dans le cadre qui est le nôtre à l’Assemblée de Corse, de façon démocratique et sereine.
Aussi, nous regrettons les évènements survenus ce matin, et promptement cautionnés par la majorité.
C’est pourquoi nous avons fait le choix délibéré de ne pas participer à la Conférence des Présidents organisée ce jour dans un climat insurrectionnel.
On ne peut que relier cette situation aux propos irresponsables de Gilles Simeoni qui indiquait à l’occasion d’une conférence de presse «s'il faut construire un rapport de force avec l'État, y compris par des moyens qui ne se limitent pas à l'action institutionnelle, on sait d'où l'on vient et ce que nous sommes capables de faire.»
Nous ne pouvons que déplorer cette escalade pré-électorale qui vient masquer l’incurie et l’absence de résultats sur des dossiers cruciaux dont la CDC à la charge.Il quand même étonnant qu’une nouvelle fois, à la veille d’une session marquée par un plan déchets qui n’en est pas un et par la non-transmission du fameux rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur les Chemins de Fer de la Corse, cette triste actualité vienne faire diversion.
Valérie BOZZI et Jean-Martin MONDOLONIau nom de leurs groupes respectifs
À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne disposons pas d’informations précises sur ce qu’il s’est passé.Sur le fond de ce dossier concernant la levée du statut de DPS, nous avons déjà exprimé notre position au sein de l’institution dans le cadre qui est le nôtre à l’Assemblée de Corse, de façon démocratique et sereine.
Aussi, nous regrettons les évènements survenus ce matin, et promptement cautionnés par la majorité.
C’est pourquoi nous avons fait le choix délibéré de ne pas participer à la Conférence des Présidents organisée ce jour dans un climat insurrectionnel.
On ne peut que relier cette situation aux propos irresponsables de Gilles Simeoni qui indiquait à l’occasion d’une conférence de presse «s'il faut construire un rapport de force avec l'État, y compris par des moyens qui ne se limitent pas à l'action institutionnelle, on sait d'où l'on vient et ce que nous sommes capables de faire.»
Nous ne pouvons que déplorer cette escalade pré-électorale qui vient masquer l’incurie et l’absence de résultats sur des dossiers cruciaux dont la CDC à la charge.Il quand même étonnant qu’une nouvelle fois, à la veille d’une session marquée par un plan déchets qui n’en est pas un et par la non-transmission du fameux rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur les Chemins de Fer de la Corse, cette triste actualité vienne faire diversion.
Valérie BOZZI et Jean-Martin MONDOLONIau nom de leurs groupes respectifs