Michel Castellani, député de Bastia, membre du groupe parlementaire Libertés & Territoires.
« Sur la question de l’avenir du Centre hospitalier de Bastia, malgré ces demandes répétées, nous ne disposons d’aucune réponse », lance, d’emblée, le député de Bastia. Michel Castellani, mardi à l’Assemblée nationale, lors des question orales au gouvernement. Il va droit au but : « Le diagnostic architectural de 2018 a mis en évidence la saturation du site, sa non sécurisation, l’insuffisance des espaces médicaux et paramédicaux, le manque de surfaces pour les activités d’urgence et la vétusté de plusieurs services logistiques, ou encore la difficulté d’atteindre le nombre standard de lits par unité d’hospitalisation. Ces limites structurelles sont, de nouveau, apparues à l’occasion de la crise épidémique qui a confirmé le besoin de renouvellement de cet établissement. Seul l’engagement remarquable des personnels, que j’ai pu personnellement testé, permet de répondre à ces carences ! Les réponses évasives du ministère laissent dans l’incertitude l’avenir de l’hôpital, que ce soit in situ ou pour un nouvel édifice ». Il rappelle que « lors d’une réunion avec le maire de la ville, le ministère de la Santé s’était engagé à la création d’une mission pluridisciplinaire en vue de de l’évaluation des nécessités de refondation du Centre hospitalier ». Et demande, donc, au gouvernement de préciser quand sera mise en place cette mission et de réaffirmer son engagement sur le plan technique et financier, quelque soit le projet retenu.
Un engagement réaffirmé
C’est, de nouveau, Adrien Taquet, Secrétaire d'État en charge de l'Enfance et des Familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, qui se charge de la réponse, saluant au passage l’engagement du député sur ce dossier « éminent important pour les habitants de Bastia et des alentours ». Affirmant que « l’ensemble du ministère et l’ARS corse sont mobilisés sur ce projet », il rappelle « l’importance d’avancer sur la base des opérations de modernisation déjà réalisées. Le projet est ambitieux pour le site principal du centre hospitalier, en particulier son plateau technique. En septembre dernier, lors de son déplacement en Corse, le Président de la République avait réitéré l’engagement de l’État à soutenir la construction d’une extension pour les Urgences, la création d’une hélistation et la restructuration des secteurs de soins critiques. Cela concerne un Centre hospitalier dans la situation financière est très dégradée, et ce malgré les 77 millions d’euros d’aides en trésorerie qui ont été versés entre 2012 et 2019 ». Il assure que « les investissements de Bastia et d’Ajaccio sont financés à 100% par l’État, via l’enveloppe dite Ségur. Ce centre hospitalier représente, d’ailleurs, l’une des principales priorités du Ségur Investissement ». Et promet : « Le Conseil scientifique du Ségur désignera très prochainement l’équipe d’experts qui a pour objectif d’accélérer la conduite de ce projet. Je mesure évidemment toute l’impatience légitime des soignants, des patients, des élus. Soyez convaincus que les équipes du ministère et de l’ARS travaillent d’arrache-pied sur ce sujet-là ! ».
Il faut agir !
Peu satisfait par l’imprécision du calendrier face à l’urgence, Michel Castellani reprend la parole pour enfoncer le clou : « Je vous rappelle que l’hôpital de Bastia est obsolète, il ne répond que de façon insatisfaisante à la demande, et encore, uniquement par l’abnégation de ses personnels, qu’il couvre de son influence 60 % de la population de Corse et jusqu’à 600 000 personnes en période estivale, que le gouvernement doit répondre à la demande unanime de la ville de Bastia et du personnel de l’hôpital, que Bastia doit être partie prenante à l’installation du CHU (Centre hospitalier universitaire) de Corse, qu’on ne saurait mettre de côté cette ville dans ce projet décisif ». Et conclut : « Sur le fond, Monsieur le ministre, vous connaissez ce dossier, il faut maintenant agir ! ».
C’est, de nouveau, Adrien Taquet, Secrétaire d'État en charge de l'Enfance et des Familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, qui se charge de la réponse, saluant au passage l’engagement du député sur ce dossier « éminent important pour les habitants de Bastia et des alentours ». Affirmant que « l’ensemble du ministère et l’ARS corse sont mobilisés sur ce projet », il rappelle « l’importance d’avancer sur la base des opérations de modernisation déjà réalisées. Le projet est ambitieux pour le site principal du centre hospitalier, en particulier son plateau technique. En septembre dernier, lors de son déplacement en Corse, le Président de la République avait réitéré l’engagement de l’État à soutenir la construction d’une extension pour les Urgences, la création d’une hélistation et la restructuration des secteurs de soins critiques. Cela concerne un Centre hospitalier dans la situation financière est très dégradée, et ce malgré les 77 millions d’euros d’aides en trésorerie qui ont été versés entre 2012 et 2019 ». Il assure que « les investissements de Bastia et d’Ajaccio sont financés à 100% par l’État, via l’enveloppe dite Ségur. Ce centre hospitalier représente, d’ailleurs, l’une des principales priorités du Ségur Investissement ». Et promet : « Le Conseil scientifique du Ségur désignera très prochainement l’équipe d’experts qui a pour objectif d’accélérer la conduite de ce projet. Je mesure évidemment toute l’impatience légitime des soignants, des patients, des élus. Soyez convaincus que les équipes du ministère et de l’ARS travaillent d’arrache-pied sur ce sujet-là ! ».
Il faut agir !
Peu satisfait par l’imprécision du calendrier face à l’urgence, Michel Castellani reprend la parole pour enfoncer le clou : « Je vous rappelle que l’hôpital de Bastia est obsolète, il ne répond que de façon insatisfaisante à la demande, et encore, uniquement par l’abnégation de ses personnels, qu’il couvre de son influence 60 % de la population de Corse et jusqu’à 600 000 personnes en période estivale, que le gouvernement doit répondre à la demande unanime de la ville de Bastia et du personnel de l’hôpital, que Bastia doit être partie prenante à l’installation du CHU (Centre hospitalier universitaire) de Corse, qu’on ne saurait mettre de côté cette ville dans ce projet décisif ». Et conclut : « Sur le fond, Monsieur le ministre, vous connaissez ce dossier, il faut maintenant agir ! ».