Un tel événement méritait bien une grande messe. Et elle a bien eu lieu. En tout cas nul n'a voulu manquer l'événement -Elus locaux, départementaux, autorités civiles et militaires de la microrégion, population - marqué avant le traditionnel couper du ruban tricolore, par les allocutions du maire d'Isulacciu, du président du Conseil départemental, du président de l'Adec représentant le président du Conseil exécutif, du conseiller départemental Pierre-Siméon de Buochberg, du député de la Haute-Corse et du préfet du département.
Des allocutions toutes axées sur la satisfaction de voir I Bagni, seul établissement thermal de Corse agréé, retrouver une seconde jeunesse après leur acquisition et leur rénovation par le département. Avec dans leur sillage l'espoir de voir l'établissement, qui pourra accueillir 300 curistes, porter rapidement sa capacité à 500 puis - pourquoi pas - faire du thermalisme un autre et incontestable atout de la Corse.
En tout cas s'il est une personne qui va continuer à se battre afin que Petrapola aille de l'avant c'est bien le maire d'Isulacciu.
Il n'a pas manqué de saluer tous ceux qui ont apporté leur contribution au renouveau du site. Mais Jacky Bartoli fait partie de ses élus qui savent garder les pieds sur terre. En tout il a repris avec une belle constance le combat - "c'est le mien aussi" -qui fut celui de France Torre, l'ancienne propriétaire des lieux ou bien encore le docteur Françosi Benedetti. Un combat mené à tous les niveaux qui a permis en 2011 à la collectivité départementale de devenir propriétaire des lieux puis chemin faisant et en frappant à toutes les portes finit par convaincre la Haute-Corse de rénover les thermes et de les relancer.
Cette étape, qui sera sans doute suivie par de nombreuses à la tête desquelles on trouvera toujours Jacky Bartoli, est celle qu'il fallait prioritairement remporter. Pour espérer aller plus loin. Afin de faire des Thermes, un point d'ancrage important du développement et de l'emploi en milieu rural.
"Nous avons décidé de redémarrer l'activité par une gestion temporaire en régie pour l'inscrire dans une pérennité qui dépendra de l'adhésion tous les acteurs. Cette réalité à du sens pour le Département qui sauve ainsi la station thermale de Pietrapola la seule a être encore agréé" a souligné François Orlandi pour lequel il était important d'écarter le risque de perdre cet "agrément ministériel particulièrement difficile à obtenir."
Pierre-Siméon de Buochberg, conseiller départemental du canton est venu, à son tour, dire la satisfaction de voir revivre Pietrapola.
Dans la foulée, Jean-Christophe Angelini a souligné que la Corse avait besoin "d'une politique du thermalisme". "Si nous voulons que la Corse vive à l'année et que l'ensemble de ce territoire respire et accède ensemble à un certain degré de développement, nous devons miser sur l'innovation, le numérique, l'aéronautique toute chose qui participe aujourd'hui d'une économie moderne à l'échelle mondiale, mais également sur le thermalisme dont les vertus ne sont plus à démontrer."
C'est un coup de chapeau que Paul Giacobbi a, ensuite, donné à Jacky Bartoli qui a usé "3 présidents de conseil général et départemental , 1 président de conseil exécutif mais l'actuel sera aussi bientôt concerné, plusieurs conseillers généraux de François Tibéri à Pierre-Siméon de Buochberg , sans parler de conseillers départementaux voisins…" Une "ténacité extraordinaire" qui n'a eu de cesse que se produise, avec le concours des un et des autres, ce qui arrive aujourd'hui. "Ce n'est qu'un début mais remarquable qui permet à l'établissement de fonctionner.
Le mot de la fin ?
Il fut pour Alain Thirion le préfet de Haute-Corse qui, à partir de l'exemple de Pietrapola, a plaidé pour un développement de la Corse "à partir de ses propres atouts". Un exemple qui, pour le représentant de l'Etat est aussi une "espérance", car la réouverture de vendredi est "une étape" dans la réalisation d'un projet qui est en cours de montage qui, selon Alain Thirion, sera une "dynamique pour le territoire".
"Là où il y a une volonté il y a un chemin disait un grand homme du 20e siècle : vous en faites la démonstration et je peux vous dire qu'on vous accompagnera" a conclu Alain Thirion à l'adresse de Jacky Bartoli.
Après quoi les portes des Bains se sont ouvertes pour tout le monde. On espère qu'elles le resteront très longtemps.
Quant à Jacky Bartoli, au-delà des paroles qui lui sont allées droit au cœur, il attend, désormais, surtout, des actes !
Des allocutions toutes axées sur la satisfaction de voir I Bagni, seul établissement thermal de Corse agréé, retrouver une seconde jeunesse après leur acquisition et leur rénovation par le département. Avec dans leur sillage l'espoir de voir l'établissement, qui pourra accueillir 300 curistes, porter rapidement sa capacité à 500 puis - pourquoi pas - faire du thermalisme un autre et incontestable atout de la Corse.
En tout cas s'il est une personne qui va continuer à se battre afin que Petrapola aille de l'avant c'est bien le maire d'Isulacciu.
Il n'a pas manqué de saluer tous ceux qui ont apporté leur contribution au renouveau du site. Mais Jacky Bartoli fait partie de ses élus qui savent garder les pieds sur terre. En tout il a repris avec une belle constance le combat - "c'est le mien aussi" -qui fut celui de France Torre, l'ancienne propriétaire des lieux ou bien encore le docteur Françosi Benedetti. Un combat mené à tous les niveaux qui a permis en 2011 à la collectivité départementale de devenir propriétaire des lieux puis chemin faisant et en frappant à toutes les portes finit par convaincre la Haute-Corse de rénover les thermes et de les relancer.
Cette étape, qui sera sans doute suivie par de nombreuses à la tête desquelles on trouvera toujours Jacky Bartoli, est celle qu'il fallait prioritairement remporter. Pour espérer aller plus loin. Afin de faire des Thermes, un point d'ancrage important du développement et de l'emploi en milieu rural.
"Nous avons décidé de redémarrer l'activité par une gestion temporaire en régie pour l'inscrire dans une pérennité qui dépendra de l'adhésion tous les acteurs. Cette réalité à du sens pour le Département qui sauve ainsi la station thermale de Pietrapola la seule a être encore agréé" a souligné François Orlandi pour lequel il était important d'écarter le risque de perdre cet "agrément ministériel particulièrement difficile à obtenir."
Pierre-Siméon de Buochberg, conseiller départemental du canton est venu, à son tour, dire la satisfaction de voir revivre Pietrapola.
Dans la foulée, Jean-Christophe Angelini a souligné que la Corse avait besoin "d'une politique du thermalisme". "Si nous voulons que la Corse vive à l'année et que l'ensemble de ce territoire respire et accède ensemble à un certain degré de développement, nous devons miser sur l'innovation, le numérique, l'aéronautique toute chose qui participe aujourd'hui d'une économie moderne à l'échelle mondiale, mais également sur le thermalisme dont les vertus ne sont plus à démontrer."
C'est un coup de chapeau que Paul Giacobbi a, ensuite, donné à Jacky Bartoli qui a usé "3 présidents de conseil général et départemental , 1 président de conseil exécutif mais l'actuel sera aussi bientôt concerné, plusieurs conseillers généraux de François Tibéri à Pierre-Siméon de Buochberg , sans parler de conseillers départementaux voisins…" Une "ténacité extraordinaire" qui n'a eu de cesse que se produise, avec le concours des un et des autres, ce qui arrive aujourd'hui. "Ce n'est qu'un début mais remarquable qui permet à l'établissement de fonctionner.
Le mot de la fin ?
Il fut pour Alain Thirion le préfet de Haute-Corse qui, à partir de l'exemple de Pietrapola, a plaidé pour un développement de la Corse "à partir de ses propres atouts". Un exemple qui, pour le représentant de l'Etat est aussi une "espérance", car la réouverture de vendredi est "une étape" dans la réalisation d'un projet qui est en cours de montage qui, selon Alain Thirion, sera une "dynamique pour le territoire".
"Là où il y a une volonté il y a un chemin disait un grand homme du 20e siècle : vous en faites la démonstration et je peux vous dire qu'on vous accompagnera" a conclu Alain Thirion à l'adresse de Jacky Bartoli.
Après quoi les portes des Bains se sont ouvertes pour tout le monde. On espère qu'elles le resteront très longtemps.
Quant à Jacky Bartoli, au-delà des paroles qui lui sont allées droit au cœur, il attend, désormais, surtout, des actes !
Les Romains, les premiers…
L'établissement thermal, agrée depuis les années 1978, il a été construit, on le sait directement sur la source "D' de la Rastello".
Sa particularité ? Une eau a 56° à sa sortie de terre, connue et reconnue pour ses bienfaits notamment dans le traitement de la rhumatologie
Les thermes, les seuls agréés de Corse,sont en effet spécialisés dans le traitement de la rhumatologie. Sept sources jaillissent ici et ont un débit de 200.000 litres / jour.
La source la plus importante : - « D' de la Rastello » - s a un débit de 58,8 litres / minute. Les eaux sont sulfurées sodiques hyper thermales.
L'analyse des prélèvements a permis de déceler entre autres les éléments suivants : Soufre, Aluminium, Argent, Baryum, Potassium, Silicium, Sodium, Tungstène.
Sa particularité ? Une eau a 56° à sa sortie de terre, connue et reconnue pour ses bienfaits notamment dans le traitement de la rhumatologie
Les thermes, les seuls agréés de Corse,sont en effet spécialisés dans le traitement de la rhumatologie. Sept sources jaillissent ici et ont un débit de 200.000 litres / jour.
La source la plus importante : - « D' de la Rastello » - s a un débit de 58,8 litres / minute. Les eaux sont sulfurées sodiques hyper thermales.
L'analyse des prélèvements a permis de déceler entre autres les éléments suivants : Soufre, Aluminium, Argent, Baryum, Potassium, Silicium, Sodium, Tungstène.
On peut facilement imaginer, qu'amateurs et connaisseurs de sources thermales, les romains aient apprécié celles de Pietrapola, dans leurs sites paradisiaques, si proches d'Aleria.
Ils y créèrent des Thermes et profitèrent de leurs bienfaits.
La confirmation de cette hypothèse fut la découvertes des vestiges de thermes magnifiques, de pièces de monnaies, et de canalisations anciennes dans l'implantation des thermes actuels.