Le Sporting avant la demi-finale de la coupe de France 1972 à Lens. Debouts : Savkovic, Luccini, Franceschetti, Mosa, Calmette, Pantelic. Accroupis : Kanyan, Felix, Dogliani, Papi, Giordani.
Ilija Pantelic ?
C'était avant tout pour ceux, qui avaient eu le bonheur de l'approcher durant sa carrière bastiaise - et nous en sommes - une carrure. Il était taillé comme un deuxième ligne de rugby. Et impressionnait autant par son physique que par le ton de sa voix qui doit encore résonner, parfois, sur la pelouse de Furiani où il a accompli tant d'exploits., il ne craignait rien ni personne autour de sa cage où il ne faisait pas bon musarder.
C'était aussi un caractère. Sur le terrain. Où, orgueilleux et peut-être persuadé des qualités, incontestables qui étaient les siennes, il n'admettait pas vraiment recevoir plus d'ordres qu'il en acceptait. Mais aussi dans la vie de tous les jours. Droit dans ses bottes. En parfaite adéquation avec son physique.
Mais Ilija Pantelic - "Panto" pour ses partenaires - c'était aussi le talent. Un talent que Marcel Leclerc, le président emblématique de l'Olympique de Marseille, qui, à l'époque tentait supplanter dans le cœur des Français le "vert" de Saint-Etienne, avait persuadé de venir en France depuis son Novi Sad natal.
Mais c'est par Paris-Neuilly puis à Paris-Joinville, succursales marseillaises dans la capitale, que "Panto" transita avant de rejoindre la Canebière puis le Sporting - prêtée d'abord avant d'être échangé en compagnie de Jean-Louis Hodoul notamment avec Georges Franceschetti - pour trois saisons marquées notamment par cette finale de la coupe de France jouée et perdue face à… l'Olympique de Marseille justement.
On va vous détailler, ailleurs, tout ce que fut sa carrière de Vojvodina à Vojvodina, avec lequel il avait retrouvé avec l'émotion que l'on imagine Furiani et le Sporting en coupe Intertoto, en passant par le Paris Saint-Germain.
Un PS-G avec lequel il devait notamment s'avouer vaincu lors d'une soirée restée mémorable à Furiani face à son compatriote Dragan Dzajic qui, spécialiste des corners directs avait vu ses trois premières tentatives repoussées par Pantelic, étourdissant de vista, impuissant cependant sur la quatrième !
C'était l'époque où les journalistes partageaient, souvent, la table et, parfois, la chambre des footballeurs professionnels bastiais. L'époque où des liens extra sportifs se nouaient. Pantelic en était un fidèle adepte.
Aujourd'hui il est allé rejoindre, à 74 ans, la belle et grande galerie de ceux qui ont bâti la fabuleuse légende des "bleus" du Sporting.
Ciao… Panto !"
Charles MONTI
C'était avant tout pour ceux, qui avaient eu le bonheur de l'approcher durant sa carrière bastiaise - et nous en sommes - une carrure. Il était taillé comme un deuxième ligne de rugby. Et impressionnait autant par son physique que par le ton de sa voix qui doit encore résonner, parfois, sur la pelouse de Furiani où il a accompli tant d'exploits., il ne craignait rien ni personne autour de sa cage où il ne faisait pas bon musarder.
C'était aussi un caractère. Sur le terrain. Où, orgueilleux et peut-être persuadé des qualités, incontestables qui étaient les siennes, il n'admettait pas vraiment recevoir plus d'ordres qu'il en acceptait. Mais aussi dans la vie de tous les jours. Droit dans ses bottes. En parfaite adéquation avec son physique.
Mais Ilija Pantelic - "Panto" pour ses partenaires - c'était aussi le talent. Un talent que Marcel Leclerc, le président emblématique de l'Olympique de Marseille, qui, à l'époque tentait supplanter dans le cœur des Français le "vert" de Saint-Etienne, avait persuadé de venir en France depuis son Novi Sad natal.
Mais c'est par Paris-Neuilly puis à Paris-Joinville, succursales marseillaises dans la capitale, que "Panto" transita avant de rejoindre la Canebière puis le Sporting - prêtée d'abord avant d'être échangé en compagnie de Jean-Louis Hodoul notamment avec Georges Franceschetti - pour trois saisons marquées notamment par cette finale de la coupe de France jouée et perdue face à… l'Olympique de Marseille justement.
On va vous détailler, ailleurs, tout ce que fut sa carrière de Vojvodina à Vojvodina, avec lequel il avait retrouvé avec l'émotion que l'on imagine Furiani et le Sporting en coupe Intertoto, en passant par le Paris Saint-Germain.
Un PS-G avec lequel il devait notamment s'avouer vaincu lors d'une soirée restée mémorable à Furiani face à son compatriote Dragan Dzajic qui, spécialiste des corners directs avait vu ses trois premières tentatives repoussées par Pantelic, étourdissant de vista, impuissant cependant sur la quatrième !
C'était l'époque où les journalistes partageaient, souvent, la table et, parfois, la chambre des footballeurs professionnels bastiais. L'époque où des liens extra sportifs se nouaient. Pantelic en était un fidèle adepte.
Aujourd'hui il est allé rejoindre, à 74 ans, la belle et grande galerie de ceux qui ont bâti la fabuleuse légende des "bleus" du Sporting.
Ciao… Panto !"
Charles MONTI
Une photo récente de Pantelic à Vojvodina.