Le collectif dénonce avec la plus grande fermeté l’incendie criminel raciste et islamophobe de la salle de prière de Mezzavia : « Lorsqu’un lieu de culte, quel qu’il soit est saccagé de la sorte, ce sont les valeurs et principes républicains qui sont mis à mal. Alors que la laïcité garantit à tous la liberté de conscience et de culte, il n’est pas tolérable que quiconque soit empêché de pratiquer sa religion dès lors que la pratique de celle-ci s’inscrit dans le cadre de la loi. »
Le porte-parole du collectif a rappelé que l’incendie de samedi dernier s’ajoute à une longue liste d’actes racistes survenus ces derniers mois. Il a insisté sur les personnes encouragées par des groupuscules fascistes «qui tentent de se structurer en Corse comme ailleurs. Ces actes s’inscrivent dans une logique de haine de l’autre. Ils sont le poison distillé par des extrémistes de tous bords, celui qui divise le peuple et fissure le vivre ensemble. En Corse comme ailleurs, il est grand temps de construire une société qui nous rassemble, au-delà des origines et des croyances. »
Sentiment d’impunité ?
Le porte-parole a rappelé les actes de vandalisme commis à la fin de l’année dernière aux jardins de l’Empereur et à la salle de prière de St Jean, précisant que personne n’avait été arrêté à ce jour. Ils s’interrogent sur la responsabilité de l’Etat :
« Faute d’une réponse à la hauteur des enjeux, tout se passe comme s’il était permis de s’en prendre aux lieux de culte musulman ainsi qu’aux personnes supposées pratiquer l’Islam. Même si les coupables de l’incendie survenu samedi ne sont pas encore identifiés, il ne fait aucun doute qu’ils ne pouvaient qu’être encouragés par le sentiment d’impunité qui règne depuis quelques mois. »
Au cours de la conférence il a bien entendu été évoqué la possibilité du vol de la mallette qui a d’ailleurs a été retrouvée à proximité des locaux ravagés par les flammes. Il semblerait que le cadenas ait été forcé et l’argent qui se trouvait à l’intérieur dérobé. Mais combien ? Qu’en est-il de l’enquête ? Peu ou pas de communication à ce sujet. Un courrier a été adressé au préfet de la Corse et une réponse a été aussitôt expédiée au collectif qui a pris bonne note.
L’un des animateurs de cette conférence a rappelé que des vidéos avaient été faites, qui permettent d’identifier les auteurs : « Cela a bien entendu été rappelé mais l’on se pose la question de savoir si aujourd’hui, nous n’avons pas une justice à deux vitesses, un travail qui n’est pas fait. Pourrait-il y avoir autre chose sous cette affaire ? On s’interroge. En ce qui nous concerne, nous avons condamné l’acte de violence car nous vivons dans une société raciste. Et cela n’est pas acceptable dans une démocratie, cela doit être impérativement condamné. On ne cueille pas les fruits du bonheur sur l’arbre de la justice ! »
J.-F. V.
Le porte-parole du collectif a rappelé que l’incendie de samedi dernier s’ajoute à une longue liste d’actes racistes survenus ces derniers mois. Il a insisté sur les personnes encouragées par des groupuscules fascistes «qui tentent de se structurer en Corse comme ailleurs. Ces actes s’inscrivent dans une logique de haine de l’autre. Ils sont le poison distillé par des extrémistes de tous bords, celui qui divise le peuple et fissure le vivre ensemble. En Corse comme ailleurs, il est grand temps de construire une société qui nous rassemble, au-delà des origines et des croyances. »
Sentiment d’impunité ?
Le porte-parole a rappelé les actes de vandalisme commis à la fin de l’année dernière aux jardins de l’Empereur et à la salle de prière de St Jean, précisant que personne n’avait été arrêté à ce jour. Ils s’interrogent sur la responsabilité de l’Etat :
« Faute d’une réponse à la hauteur des enjeux, tout se passe comme s’il était permis de s’en prendre aux lieux de culte musulman ainsi qu’aux personnes supposées pratiquer l’Islam. Même si les coupables de l’incendie survenu samedi ne sont pas encore identifiés, il ne fait aucun doute qu’ils ne pouvaient qu’être encouragés par le sentiment d’impunité qui règne depuis quelques mois. »
Au cours de la conférence il a bien entendu été évoqué la possibilité du vol de la mallette qui a d’ailleurs a été retrouvée à proximité des locaux ravagés par les flammes. Il semblerait que le cadenas ait été forcé et l’argent qui se trouvait à l’intérieur dérobé. Mais combien ? Qu’en est-il de l’enquête ? Peu ou pas de communication à ce sujet. Un courrier a été adressé au préfet de la Corse et une réponse a été aussitôt expédiée au collectif qui a pris bonne note.
L’un des animateurs de cette conférence a rappelé que des vidéos avaient été faites, qui permettent d’identifier les auteurs : « Cela a bien entendu été rappelé mais l’on se pose la question de savoir si aujourd’hui, nous n’avons pas une justice à deux vitesses, un travail qui n’est pas fait. Pourrait-il y avoir autre chose sous cette affaire ? On s’interroge. En ce qui nous concerne, nous avons condamné l’acte de violence car nous vivons dans une société raciste. Et cela n’est pas acceptable dans une démocratie, cela doit être impérativement condamné. On ne cueille pas les fruits du bonheur sur l’arbre de la justice ! »
J.-F. V.