Le tribunal a reconnu EDF coupable de manquement à une obligation de sécurité par négligence et a fixé au 2 mars 2022 l'examen des demandes indemnitaires.
"A mon sens, c'est une première de voir EDF condamnée pour des faits d'incendie et cette décision pourrait faire jurisprudence", a indiqué à l'AFP Me André Celli, l'un des avocats des parties civiles qui représente cinq communes et une entreprise.
Me Marc Maroselli, pour la défense d'EDF, a indiqué à l'AFP qu'un appel de cette décision était "quasi-certain".
Lors de l'audience, les 1er et 2 juin, la procureure d'Ajaccio, Carine Greff avait requis la relaxe de l'entreprise, argumentant qu'on "ne peut pas condamner sur des hypothèses".
"Oui, ça peut être électrique mais je n'ai que des scenarii, je n'ai pas de preuves", avait-elle fait valoir dans ses réquisitions.
Plusieurs dizaines de parties civiles parmi lesquels plusieurs communes, l'office de l'environnement de la Corse, des particuliers et des sociétés, étaient venues argumenter la responsabilité de l'entreprise dans ces incendies du 23 juillet 2009, jour de grand vent. Pour ces parties civiles, des manquements aux obligations légales d'élagage d'arbres trop hauts sous les lignes auraient favorisé la création d'arcs électriques et provoqué ces deux incendies.
"Tous les éléments convergent vers la responsabilité d'EDF", a indiqué mardi à l'AFP Me Jérôme Susini, l'un des avocats des parties civiles représentant trois communes, en dénonçant un "préjudice écologique de plusieurs millions d'euros".
A l'audience, il avait pointé du doigt "les constatations matérielles des gendarmes qui déterminaient précisément le point d'éclosion de l'incendie dans une prairie sous les câbles EDF", la présence de "quatre témoins dans un gîte qui, tous, ont vu des câbles électriques en feu et des gouttes de feu tomber sur la végétation".
Plaidant la relaxe, la défense d'EDF, représentée par Me Marc Maroselli et Me Hyppolite Marchetti, avait quant à elle nié tout manquement, affirmant qu'une "hypothèse, ce n'est pas une preuve" et "qu'une addition de témoignages ce n'est pas non plus une preuve".
Ces incendies à Aullène et dans la vallée de l'Ortolo, entre Sartène et Bonifacio, avaient entraîné la destruction de plusieurs exploitations agricoles, d'une maison et l'évacuation d'un camping.
"A mon sens, c'est une première de voir EDF condamnée pour des faits d'incendie et cette décision pourrait faire jurisprudence", a indiqué à l'AFP Me André Celli, l'un des avocats des parties civiles qui représente cinq communes et une entreprise.
Me Marc Maroselli, pour la défense d'EDF, a indiqué à l'AFP qu'un appel de cette décision était "quasi-certain".
Lors de l'audience, les 1er et 2 juin, la procureure d'Ajaccio, Carine Greff avait requis la relaxe de l'entreprise, argumentant qu'on "ne peut pas condamner sur des hypothèses".
"Oui, ça peut être électrique mais je n'ai que des scenarii, je n'ai pas de preuves", avait-elle fait valoir dans ses réquisitions.
Plusieurs dizaines de parties civiles parmi lesquels plusieurs communes, l'office de l'environnement de la Corse, des particuliers et des sociétés, étaient venues argumenter la responsabilité de l'entreprise dans ces incendies du 23 juillet 2009, jour de grand vent. Pour ces parties civiles, des manquements aux obligations légales d'élagage d'arbres trop hauts sous les lignes auraient favorisé la création d'arcs électriques et provoqué ces deux incendies.
"Tous les éléments convergent vers la responsabilité d'EDF", a indiqué mardi à l'AFP Me Jérôme Susini, l'un des avocats des parties civiles représentant trois communes, en dénonçant un "préjudice écologique de plusieurs millions d'euros".
A l'audience, il avait pointé du doigt "les constatations matérielles des gendarmes qui déterminaient précisément le point d'éclosion de l'incendie dans une prairie sous les câbles EDF", la présence de "quatre témoins dans un gîte qui, tous, ont vu des câbles électriques en feu et des gouttes de feu tomber sur la végétation".
Plaidant la relaxe, la défense d'EDF, représentée par Me Marc Maroselli et Me Hyppolite Marchetti, avait quant à elle nié tout manquement, affirmant qu'une "hypothèse, ce n'est pas une preuve" et "qu'une addition de témoignages ce n'est pas non plus une preuve".
Ces incendies à Aullène et dans la vallée de l'Ortolo, entre Sartène et Bonifacio, avaient entraîné la destruction de plusieurs exploitations agricoles, d'une maison et l'évacuation d'un camping.